(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis près de trente ans. Après que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé la persécution en 1999, j’ai été persécutée et détenue trois fois. J’aimerais vous parler de la dernière fois où j’ai été persécutée et de comment j’ai contré la persécution dans le centre de détention, comment j’ai démantelé la peine de travaux forcés qui m’avait été imposée et comment j’ai validé le Fa. Veuillez me corriger si j’ai écrit quelque chose qui n’est pas en accord avec le Fa.

Arrêtée et détenue

En mai 2002, j’ai été arrêtée chez le pratiquant Aiping [pseudo] avec plusieurs autres compagnons de cultivation. La police s’était cachée au rez-de-chaussée pendant quelques jours avant de procéder aux arrestations. Nous avons été détenus illégalement.

En fait, avant cette vague de persécution, le Maître m’avait donné quelques indices pour souligner mon attachement à l’exaltation et à la validation de soi, mais en raison de mon faible sens de l’éveil, je n’avais pas compris ces indices. Le Maître était juste là avec moi, me disant qu’il y avait un danger et que je devais faire attention. Comme j’avais ces attachements, la perversité en a profité.

Dans le centre de détention, les pratiquants devaient rester debout pendant une longue période. Nous étions battus, on nous forçait à rester assis sur des chaises en fer et nous étions nourris de force. Les pratiquants récitaient à haute voix les poèmes du Maître, qui résonnaient dans toute la cellule. Les détenus ont crié « Falun Dafa est bon » en signe d’admiration du courage des pratiquants de Dafa.

Un jour, j’ai lu les paroles du Maître :

« Le désastre du Fa est le désastre des êtres humains, le désastre de la religion, mais non le désastre de Bouddha. » (« Pour qui cultiver », Points essentiels pour avancer avec diligence)

J’ai compris que le fait d’être détenue illégalement n’était pas ce qui devait arriver aux pratiquants de Dafa. J’ai dit au Maître dans mon cœur : « Maître, ce n’est pas ici que je dois rester. Je veux sortir et valider le Fa. Il y a tant de projets de Dafa qui attendent que je les coordonne. »

Un soir, pendant la méditation, je ne me sentais pas bien et j’ai senti une énorme quantité d’énergie circuler dans mon corps, accompagnée de douleurs. Lorsque les détenues m’ont vue dans cet état, elles ont appelé le médecin de la prison, qui a dit que j’avais fait une crise cardiaque. On m’a alors mise sous perfusion pendant trois jours.

Le quatrième jour, je me suis souvenue de ce que le Maître avait dit :

« Ceux qui cultivent vraiment n’ont pas de maladie […] » (« Enseignement du Fa pour les assistants de Falun Dafa à Changchun », Explication sur le sens intérieur du Falun Dafa)

Mes problèmes cardiaques antérieurs (avant que je n’obtienne le Fa) ont été guéris après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, et j’ai donc réalisé que la perfusion était une persécution de mon corps. J’ai dit au médecin de la prison : « Je ne suis pas malade et mon état physique est dû à la détention illégale. » Le médecin de la prison m’a dit : « Nous ne pouvons pas gaspiller les médicaments. » J’ai répondu : « Si vous pensez que c’est du gaspillage, je paierai les médicaments, mais à partir de maintenant, je suis déterminée à ne plus avoir de perfusion. »

Cette nuit-là, dans mon rêve, un long parchemin dont on ne voyait pas la fin pendait du ciel, et dans le rêve, je savais que j’avais signé un contrat avec les forces anciennes. Quand j’ai regardé de plus près, il y avait plusieurs grands mots sur le parchemin, « rectification de Fa et cultivation », qui étaient particulièrement visibles. En dessous, il y avait quelques lignes de petits caractères. Alors que je regardais vers le bas, le parchemin a subitement pris feu, et le pacte que j’avais signé avec les forces anciennes s’est transformé en cendres. Je savais que c’était le Maître qui me disait que j’avais bien fait de refuser la perfusion.

Le Maître m’a fait comprendre qu’il fallait nier la persécution

Le Maître avait déjà dit aux pratiquants de Dafa d’émettre la pensée droite pour éliminer la perversité, alors nous tous, pratiquants illégalement détenus, avons émis la pensée droite en tant que groupe chaque heure de la journée, éliminant efficacement la perversité. J’ai réalisé que ce n’est qu’en étant une véritable pratiquante et en abandonnant l’attachement à la vie et à la mort que je pourrais recevoir le renforcement du Maître.

Nous étions assises en méditation en groupe lorsqu’une compagne de cultivation m’a dit : « Qu’est-ce qui se passe chez toi ? Parfois, tu peux regarder à l’intérieur, mais parfois tu es comme un vilain enfant. Certains de tes attachements sont tellement évidents, mais tu ne te cultives pas. » J’ai compris que je ne faisais pas bien dans ma cultivation, alors le Maître m’alertait à travers les mots de ma compagne de cultivation. J’ai pris la décision de renforcer ma cultivation de chaque pensée, d’identifier et de désintégrer tous les attachements, et de me cultiver en me basant sur le Fa à tout moment.

J’ai réalisé un jour que le Maître m’avait fait comprendre que les consciences principales des pratiquants de Dafa devaient décider de reconnaître ou non la persécution que représente le fait d’être détenu illégalement. J’ai immédiatement dit dans mon cœur : « Le Maître contrôle tout, et les pratiquants de Dafa ne doivent pas être persécutés. Je n’accepte résolument pas ce type de persécution. »

Je souffrais de gonflements, de vertiges et d’une respiration sifflante à ce moment-là. Je me suis rappelé que depuis que j’avais commencé à pratiquer Dafa, je n’avais pas été malade, que j’étais un être divin qui validait le Fa, et que je ne voulais pas qu’on m’impose quoi que ce soit. Le Maître a dit :

« […] la profondeur de votre force de recueillement est l’indication de votre niveau. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

J’ai réalisé que Dafa a déjà donné aux pratiquants des capacités, c’est donc à nous de décider si nous osons les utiliser. J’ai eu cette pensée : « La persécution n’existe pas. Avec le Maître et Dafa, je sortirai du centre de détention avec dignité. »

À part les moments où je mangeais et je dormais, je passais mon temps à émettre la pensée droite, à réciter le Fa et à étudier le Fa tous les jours. J’avais la chance de pouvoir lire une leçon du Zhuan Falun en me cachant sous les couvertures vers 3 heures du matin. Le gardien de veille m’a vue une fois, mais il ne m’a pas signalée. Plus tard, lorsque ma cellule a été fouillée, le gardien a dit qu’il n’y avait rien dans ma cellule et qu’il n’était donc pas nécessaire de la fouiller. Le livre de Dafa a été miraculeusement protégé, et ce gardien s’est également bien positionné, se choisissant un brillant avenir.

Protéger Dafa dans le centre de détention

J’ai exigé de moi-même de suivre le Fa à tous les égards, car Dafa a le pouvoir de corriger toutes les choses inappropriées. Une prisonnière a commencé à insulter le Maître et Dafa, et je l’ai immédiatement empêchée de le faire. J’ai dit : « Même le Parti communiste ne peut pas arrêter le Falun Gong. Pour qui te prends-tu ? Tais-toi ! » En tant que pratiquante de Dafa, je savais que je ne devais pas la laisser insulter mon Maître.

Cette prisonnière a par la suite volé quelque chose à une autre pratiquante, alors je l’ai empêchée et lui ai dit : « Sais-tu à quel point c’est difficile pour cette pratiquante de Dafa ? Rends-lui ses affaires ! » J’ai réalisé que toute la persécution imposée aux pratiquants de Dafa visait le Fa, et que les êtres ne devraient pas être autorisés à créer du karma. Cette prisonnière a plus tard compris la vérité de Dafa et a aidé à protéger les pratiquantes de Dafa, devenant ainsi une personne vraiment bonne.

Nier les travaux forcés illégaux

Après avoir été détenue illégalement pendant trois mois, j’ai été condamnée à trois ans de travaux forcés. Un directeur adjoint du Département de police est venu au centre de détention et m’a remis la décision écrite. Je me suis levée et j’ai dit : « Je ne l’accepte pas ! » J’ai déchiré le papier et j’ai dit fermement : « Pour moi, il n’y a pas de travaux forcés. » Le directeur adjoint m’a menacée. J’ai dit : « Ce que vous avez dit ne compte pas, seul ce que mon Maître dit compte. »

Nous avons été envoyés de force à la prison provinciale pour un examen médical. Je me suis dit : « Seul ce que dit mon Maître compte. » À ce moment-là, ma pensée droite était très forte, et j’ai vu que mon champ dimensionnel était aussi propre qu’un verre transparent, et que même un grain de poussière ne pourrait pas y rester. Sur le chemin de la prison provinciale, j’ai récité le Fa de mémoire et émis la pensée droite. J’avais complètement nettoyé la perversité, entre le centre de détention local et la prison provinciale. Dans mon rêve, le centre de détention explosait. Environ deux ans plus tard, la section des femmes du centre de détention local a été démantelée.

Lorsque mon tour est venu de passer l’examen physique, mon cœur est soudain devenu très inconfortable, et on m’a fait passer un électrocardiogramme (ECG). Après l’ECG, on m’a emmenée au cabinet du médecin, qui m’a dit que mon problème cardiaque était très grave et que le camp de travail ne pouvait pas m’accepter. Pendant l’examen physique, j’ai continué à réciter le Fa et j’ai complètement nié tous les arrangements pervers.

Le camp de travail ayant refusé de me prendre, la police a dû me faire monter dans la voiture de police. Le chef de la police m’a regardée avec méchanceté et a dit : « Je ne peux pas la laisser retourner [au centre de détention]. » Ils m’ont à nouveau emmenée à l’hôpital de la prison provinciale.

Je me suis rendu compte qu’il devait y avoir quelque chose qui n’allait pas dans ma façon de penser. Elle devait être en accord avec la perversité, parce qu’il essaie de me renvoyer dans le camp de travail. J’ai regardé à l’intérieur et j’ai réalisé qu’après qu’un compagnon de cultivation m’a dit que le bâtiment de la prison provinciale semblait avoir été mieux construit que le centre de détention local, je ne l’ai pas nié à temps et je me suis conformée passivement aux idées erronées du pratiquant. J’ai immédiatement corrigé cette pensée : « Ce qui est bon en apparence ne l’est pas vraiment, et tant qu’il détient des pratiquants de Dafa, il est tout à fait mauvais, et je devrais le désintégrer complètement. »

Le médecin a eu l’air inquiet et a dit à la police : « Elle est tellement malade, mais vous essayez de l’emmener de nouveau aux travaux forcés. » Le chef de la police a dit : « C’est la pratiquante de Falun Gong la plus têtue de cette région. » Il voulait m’envoyer dans le camp de travail par tous les moyens. À ce moment-là, j’ai vu (par mon œil céleste) une énorme quantité d’énergie se déverser du ciel directement au-dessus du médecin. C’était vraiment énorme, et la décision de trois ans de travaux forcés a été dissoute en un instant. Je savais que le Maître m’avait aidée. Les mots ne peuvent pas exprimer ma gratitude envers le Maître.

Lorsque j’ai été renvoyée au centre de détention local, j’ai compris que je devais quitter cet endroit pervers. J’ai trouvé l’occasion d’appeler ma famille et je leur ai dit de ne pas payer d’argent ou d’utiliser des relations pour payer ma caution ; ils devaient se rendre immédiatement au Département de police pour demander ma libération. Mon mari et mon père sont allés plusieurs fois au Département de police et leur ont demandé de me libérer. Après quatre mois de détention illégale, j’ai été ramenée chez moi.

Vingt-deux ans se sont écoulés depuis cette expérience. Les expériences des pratiquants de Dafa en matière de validation du Fa démontrent la puissante vertu de Dafa. Cultiver le Falun Dafa est mon choix et je n’ai aucun regret.

Traduit de l’anglais