(Minghui.org) J’aimerais vous parler d’une compréhension que j’ai eue lorsque j’ai traversé une épreuve de xinxing difficile, passant d’être couverte d’éloges à être critiquée, pour finalement être acceptée après avoir laissé tomber les attachements à la compétitivité et à la jalousie.
Cela fait maintenant un an que je travaille comme maîtresse en grande section de maternelle et comme professeur d’éducation physique. Mon travail a été salué par les parents et les enfants étaient très satisfaits des leçons et des cours — et surtout, les progrès scolaires des élèves se sont accentués.
Au début, la direction de l’école était très satisfaite de mon travail et a lancé une campagne de promotion pour attirer davantage d’élèves. Ils ont réalisé des vidéos de mes élèves et de moi-même et les ont publiées sur les médias sociaux. J’étais aux anges et j’avais l’impression de pouvoir tout faire avec aisance et succès. Je comparais même ma classe de maternelle à d’autres classes d’école primaire et je disais à mes collègues : « Mes élèves sont si intelligents ! » J’ai commencé à regarder des vidéos de moi sur les médias sociaux. Je m’admirais et j’étais devenue contente de moi. Cependant, en tant que pratiquante, je savais qu’il est dangereux d’être félicité, car cela met véritablement à l’épreuve notre caractère. Lorsque je me suis surprise à ressentir de l’autosatisfaction, j’ai désinstallé l’application de mon smartphone et j’ai arrêté de regarder la vidéo de mon interview. Je savais que je devais éliminer mon attachement à la célébrité et mon désir de me mettre en avant.
Soudain, la direction de l’école a cessé de me féliciter et a commencé à se plaindre de choses qui semblaient insignifiantes. J’ai senti que cela blessait ma confiance en moi et mon ego. En tant que pratiquante, je comprenais que c’était mon faux moi qui souffrait et essayait de se protéger. Ce n’était pas mon vrai moi. Chaque fois que j’entendais la direction se plaindre de moi, j’essayais d’éliminer mes sentiments de ressentiment et d’injustice.
Le Maître dit :
« Lorsque vous n’avez pas guéri un malade, vous baissez la tête, déprimé. N’est-ce pas à cause de votre attachement au renom et à l’argent ? » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)
En gardant à l’esprit l’enseignement du Maître, j’ai essayé de ne pas céder au sentiment de dépression, mais plutôt d’aborder le problème de manière rationnelle.
Les plaintes concernaient principalement les aspects suivants : après un cours d’éducation physique, les enfants étaient surexcités et ne pouvaient pas se calmer pour le cours suivant. Ils ne devraient pas jouer avec des ballons, car cela abîme les murs et le sol, et ils pourraient accidentellement casser une fenêtre ; les enfants ne devraient pas courir, car ils risquent de se blesser ; ils ne devraient pas sauter par-dessus les poteaux de sport afin d’éviter de se blesser. Il est préférable de s’entraîner tranquillement sur un tapis.
C’est le cœur lourd que je me suis pliée à ces exigences. On s’est également plaint que j’avais oublié de fermer la fenêtre après le cours en hiver et que la pièce était glaciale le lendemain matin. Je vérifiais toujours que j’avais bien fermé la fenêtre.
On se plaignait que les élèves de maternelle n’écrivaient pas les lettres en cursive, mais en caractères d’imprimerie, etc. Je me suis pliée à toutes ces exigences, mais j’avais encore du ressentiment. Cela a duré environ deux mois. Lorsque le conflit avec la direction s’est aggravé, j’ai finalement commencé à regarder à l’intérieur.
Parallèlement à cela, j’ai dû faire face à un autre problème : le propriétaire de mon logement m’avait menti en me disant qu’il ferait bon dans la maison en hiver, mais il ne faisait que 4 °C à l’intérieur, et le chauffage électrique consommait beaucoup d’énergie. Il faisait si froid que l’eau dans les tuyaux gelait, et souvent je n’avais pas d’eau. J’ai demandé au propriétaire de faire installer un autre chauffage, mais il a tardé à faire quoi que ce soit pour résoudre le problème.
À cette époque, certains parents de mes élèves et collègues m’avaient gentiment surnommée Snegurotchka (la Fille de neige) parce que je leur avais dit à quel point il faisait froid chez moi.
La Fille de neige (Snegurotchka) est un personnage célèbre des contes de fées russes. La Fille de neige est l’héroïne d’une pièce écrite par le célèbre dramaturge russe Ostrovsky. La Fille de neige est une jeune fille douce et gentille créée à partir de la neige. Elle aime aider les gens, mais son drame est qu’elle a un cœur de glace qui est non seulement incapable d’aimer, mais également incapable de ressentir de la compassion et de la pitié. Dans cette histoire, elle devient jalouse à cause de son orgueil blessé.
La mère d’un de mes élèves m’a dit que je ressemblais à l’actrice qui jouait la Fille de neige. J’ai compris qu’il s’agissait d’une deuxième indication pour que je regarde à l’intérieur.
Un jour en arrivant au travail, la température dans la pièce était de 22 °C. Comme j’avais trop chaud, j’ai ouvert la fenêtre, mais mes collègues se sont emmitouflés dans des lainages, me reprochant de les geler et de ne pas tenir compte de ce qu’ils pouvaient ressentir. C’était le troisième indice pour me faire prendre conscience que j’étais distante et froide.
J’ai enfin commencé à regarder à l’intérieur. Le surnom de Snegurotchka était un indice. J’aimais ce conte de fées dans lequel la Fille de neige, une jeune fille adorable, douce et docile était faite de neige, comme si elle n’était pas de ce monde. L’idée d’être différente et détachée de ce monde m’avait toujours plu, mais je sentais que quelque chose était glacé en moi, une sorte de distance et un manque de considération pour les autres. Je manquais de gentillesse et de compassion pour les autres. Je répondais aux autres avec la même froideur et le même détachement lorsque j’étais blessée ou que l’on me refusait quelque chose.
J’ai intensifié mon étude du Fa et j’ai regardé à l’intérieur régulièrement. En creusant plus profondément, sous le ressentiment, j’ai trouvé une couche liée à la compétitivité et à la jalousie. Lorsque je n’obtenais pas ce que je voulais, je paraissais indifférente, mais j’enviais ceux qui obtenaient ce que je voulais et je rivalisais avec eux. En surface, il y avait une couche de glace, mais sous la glace, une tempête se préparait.
Le Maître a dit :
« L’homme méchant est mené par la jalousie, par l’égoïsme, par la colère, il se croit injustement traité. L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Je me suis souvenue de la chaleur et de l’amour que je ressentais dans le passé lorsqu’un autre groupe de maternelle coopérait avec moi, et du succès de nos efforts. Mais j’avais l’impression que dès que la compétition avait commencé, tout avait été recouvert d’une couche de glace, et des conflits étaient apparus au travail.
J’ai commencé à éliminer ces sentiments en ne les acceptant pas comme étant mon vrai moi. En méditant, j’ai pu agrandir mon cœur et éliminer le ressentiment envers les personnes avec lesquelles j’étais en conflit. J’ai décidé de considérer la coopération et la compétition comme deux phénomènes opposés. Le nouvel Univers, tel que je le comprends, sera composé de personnes altruistes qui s’entraident et coopèrent de manière désintéressée — alors cette exigence ne s’applique-t-elle pas particulièrement aux pratiquants de Falun Dafa de la période de la rectification de Fa ? Dans l’ancien Univers, tous les êtres sont égoïstes et rivalisent les uns avec les autres dans le but d’obtenir quelque chose pour eux-mêmes.
J’ai réalisé que le fait d’avoir été comparée à la Fille de neige était une indication du Maître pour que j’élimine l’envie et la froideur, et pour que je les remplace par la compassion et la chaleur. Après avoir pris conscience de cela, j’ai ressenti un élan d’énergie chaude dans mon cœur et dans tout mon corps, et j’ai senti que j’étais capable de partager cela avec les autres. Pendant la méditation, j’ai ressenti que des fleurs s’épanouissaient dans ma dimension et que tout était rempli d’énergie et de vie.
J’avais découvert ces attachements auparavant et j’en avais enlevé une couche. Maintenant qu’ils avaient réapparu, je savais qu’il était temps d’en éliminer une autre couche.
Après ma transformation intérieure et mon nouvel état d’esprit, mon environnement a changé. La direction ne s’est plus plainte et a changé d’attitude à mon égard. Je suis désormais plus impliquée et plus attentive aux autres. J’aide les autres et j’assume davantage de responsabilités. Je ne fais plus de distinction entre mes élèves et les autres. Au lieu de cela, je traite tout le monde de la même manière. Je n’éprouve plus de ressentiment lorsqu’on me fait du tort. Au contraire, je suis reconnaissante, car les conflits au travail m’ont aidée à voir ma compétitivité et ma jalousie, ce qui m’a permis de les éliminer et d’élever mon xinxing.
Merci, Maître, de me donner l’occasion de m’élever dans ma cultivation !
Merci, compagnons de cultivation, pour votre aide et votre soutien !
Traduit de l’anglais
Copyright © 2025 Minghui.org. Tous droits réservés.