(Minghui.org) Au printemps 1988, j’étais mariée depuis seulement trois ans lorsque j’ai souffert d’une hernie discale qui m’a empêchée de travailler. Même si mon travail était relativement facile, j'ai dû rester au lit à la maison.
Ma belle-mère, Yuan, avait alors 58 ans. Elle s’occupait de toute la famille, m’aidait à élever mon enfant, tout en ayant une gastrite et une cholécystite. Malgré la prise de nombreux médicaments, son état ne s’améliorait guère. Elle se frottait souvent le ventre avec les deux mains, épuisée et souffrant beaucoup.
J’ai appris le Falun Gong avec ma belle-mère
Après avoir échoué à trouver un remède dans plusieurs hôpitaux et essayé la médecine traditionnelle chinoise sans succès, j’ai commencé à chercher des remèdes alternatifs à mon problème de dos. Yuan m’a même emmenée consulter des guérisseurs spirituels et des exorcistes, mais rien n’a fonctionné. Elle m’a encouragée à m’inscrire à un cours de qigong, mais après avoir vu les mouvements vigoureux, incluant des sauts et des danses, j’ai décliné sa suggestion.
Des années plus tard, un jour, Yuan m’a dit avec enthousiasme qu’une personne au village pratiquait le Falun Gong. Elle m’a dit que la méthode comportait des mouvements lents et gracieux, et qu’il y avait aussi un livre qui les guidait pour qu’ils soient de bonnes personnes. Le villageois avait un cousin en ville qui souffrait de bronchite chronique. Après avoir pratiqué le Falun Gong pendant quelques jours, il a été guéri. Il est ensuite venu au village pour l'enseigner gratuitement à son cousin.
Au début, j’étais sceptique au sujet du Falun Gong. Cependant, en voyant l’expression pleine d’espoir de Yuan, je n’ai pas voulu la décevoir et je lui ai dit : « Vas-y, apprends-le et enseigne-le-moi ensuite. » Chaque soir, Yuan sortait pour pratiquer le Falun Gong, et je restais au lit à lire le livre qu’elle avait rapporté, le Zhuan Falun. Lorsqu’elle avait du temps libre, elle m’enseignait les exercices. Pour être honnête, à cette époque, je lisais le livre et pratiquais les exercices uniquement pour faire plaisir à ma belle-mère.
À l’automne de cette année-là, Yuan m’a emmenée sur le point d’exercices. J’ai remarqué que huit ou neuf personnes faisaient le deuxième exercice, en levant les bras comme s’ils tenaient une roue. Je me suis placée derrière eux et j’ai levé les mains devant ma tête. Au moment où j’ai levé les mains, j’ai été bouleversée. J’avais l’impression de tenir un gyroscope qui tournait, et j’entendais le bruit de sa rotation ! J’ai ouvert grand les yeux et j’ai regardé entre mes bras, mais il n’y avait rien !
La sensation que j’éprouvais était très réelle, et je pouvais même sentir les muscles de mes bras être poussés et mus de manière tangible ! À cet instant, mes préjugés contre le qigong se sont effondrés ; il y a vraiment des choses dans ce monde qui sont invisibles et pourtant indéniablement réelles ! J’ai réalisé que tout ce qui était écrit dans le livre Zhuan Falun était vrai ! À partir de ce moment, j’ai enfin commencé à pratiquer véritablement le Falun Gong.
Ma belle-mère a appris le Falun Gong pour m’aider, et j’ai adopté Dafa pour honorer ses bonnes intentions. Je suis reconnaissante envers Maître Li de nous avoir permis d’obtenir le Falun Gong et d’expérimenter les bienfaits miraculeux d’être libérées de la maladie ! Depuis lors, Yuan et moi nous sommes engagées sur la voie du retour à notre origine première, pratiquant ensemble et baignant dans la lumière du Fa.
Nous formons une excellente équipe
Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, qui était alors dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a lancé une campagne de persécution contre le Falun Gong. Lorsque Yuan et moi avons appris cette nouvelle, nous savions que le Falun Gong enseignait aux pratiquants à être de bonnes personnes et à purifier leur corps. Nous avions toutes deux guéri de nos maladies grâce à cette méthode. Comment pouvions-nous permettre au PCC de tromper les gens ? Nous nous sommes jointes à d’autres pratiquants de Falun Gong pour diffuser la vérité sur la méthode et dénoncer les mensonges diffusés par le PCC.
Yuan et moi sommes devenues d’excellentes coéquipières. Elle s’occupait de toutes les tâches ménagères, y compris la lessive, la cuisine et d’aller chercher les enfants. Le fils de mon frère aîné, qui est au secondaire, a été élevé par Yuan lorsqu’il était jeune et vit avec nous depuis. Mes autres nièces et neveux étaient à l’école primaire et à la maternelle. Mon beau-père aidait à aller chercher les enfants à l’école, et tout le monde se retrouvait pour le repas du midi et du soir chez nous. Vous pouvez imaginer à quel point ma belle-mère était occupée chaque jour. Pourtant, elle ne se plaignait jamais. Elle était toujours joyeuse et pleine d’énergie.
Le dévouement désintéressé de Yuan m’a permis de disposer de beaucoup de temps pour m’engager dans des activités du Falun Gong. Je parcourais 40 ou 50 kilomètres à bicyclette pour rassembler des documents de clarification de la vérité. Je faisais du porte-à-porte avec d’autres pratiquants pour distribuer ces documents, et lorsque je rentrais à la maison, mes enfants dormaient déjà. Parfois, lorsque j’accrochais des banderoles de Falun Gong ou que je distribuais des dépliants, je passais la nuit chez une autre pratiquante s’il était trop tard ou si j’étais trop loin de chez moi. Mon mari a été le témoin direct de l’amélioration de ma santé physique et mentale grâce au Falun Gong. Bien qu’il s’inquiète et me rappelle d’être prudente, il ne s’est jamais opposé ou n’a jamais entravé mes efforts pour distribuer des documents clarifiant la vérité.
Le soutien silencieux de Yuan nous a permis, à moi et à mes compagnons de cultivation, de distribuer des documents sur le Falun Gong dans les villages et faubourgs environnants, apportant la vérité et l’espoir à nos concitoyens, faisant savoir aux autres ce qui est arrivé à notre nation et comment se choisir un avenir radieux. Je quittais également les zones voisines pour Yuan, afin qu’elle puisse distribuer elle-même des documents, réalisant ainsi son souhait de répandre la vérité.
Pendant les vacances ou les jours de congé, je fais de mon mieux pour aider ma belle-mère à effectuer les tâches ménagères, à maintenir la maison en ordre et à l’organiser, ou pour l’aider à préparer de bons repas. En outre, je lui achète des vêtements qui lui vont bien et je la coiffe. Elle ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’elle porte ses nouveaux vêtements et se voit dans le miroir avec sa nouvelle coiffure.
Yuan et moi nous soutenons mutuellement et maintenons une famille harmonieuse. Nos parents et amis sont tous impressionnés par le lien étroit et solide que je partage avec ma belle-mère. Mon beau-père a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2009 et est resté alité pendant trois ans, nécessitant nos soins. Deux mois avant son décès, il est devenu confus et s’est souvent emporté, maudissant les autres, mais il ne s’est jamais emporté contre Yuan et moi.
Le niveau de la compassion
Cette année, Yuan a eu 85 ans. Un jour après le Nouvel An, elle a soudain commencé à avoir la diarrhée. Elle a souillé tellement de sous-vêtements et de pantalons thermiques qu’elle n’avait plus de vêtements propres. J’ai rapidement acheté des couches jetables et je l’ai aidée à les mettre. Elle avait la diarrhée cinq ou six fois par jour, à intervalles irréguliers, pendant une durée importante à chaque fois, et elle perdait également le contrôle de sa vessie. Je lui rinçais le bas du corps, nettoyais les toilettes, lavais ses sous-vêtements thermiques et passais la serpillière. Cela a duré trois jours sans aucune amélioration. Parfois, je lui massais l’abdomen et lui demandais : « Où as-tu mal ? » Elle me répondait : « Je n’ai pas mal. Ne t’inquiète pas. Le Maître purifie mon corps. »
Le cinquième jour, seule de l’eau jaune est sortie. Malgré une diarrhée importante, elle a continué à manger et à boire comme d’habitude. Cette situation a duré neuf jours. Il est remarquable qu’à 85 ans, elle se portait si bien. Pendant les jours où je me suis occupée de ma belle-mère, j’ai répondu à ses besoins méticuleusement et sans me plaindre.
Le Maître m’a aidée à comprendre un merveilleux état d’esprit. Après avoir lavé et aidé Yuan à se coucher, j’ai soudain eu l’impression d’entrer dans un autre niveau. Toutes les choses matérielles autour de moi semblaient disparaître, et l’air était rempli d’une énergie compatissante, chaude et douce. Je me sentais comme un ange, tenant un enfant fragile dans mes mains, le protégeant de toutes les fibres de mon être. C’était un état de compassion désintéressée ; la paix, la chaleur et le confort étaient indescriptibles. Bien que cela n’ait duré qu’un instant, j’en suis restée profondément émue.
Je comprends maintenant pourquoi le divin considère la vie humaine comme une souffrance. Lorsque les gens recherchent la gloire et la richesse, leur esprit et leur corps sont tourmentés. Ceux qui cultivent Dafa sont désintéressés, sans ressentiment ni haine. Ils parviennent à élever leur corps et leur esprit.
Le Maître nous a dit :
« Ce que la religion a transmis et ce que les gens ont ressenti autrefois ne sont que des choses superficielles et des phénomènes. Tandis que sa connotation riche, immense, raffinée et profonde ne peut se manifester et être expérimentée et comprise par le sens de l’éveil que par les pratiquants dans leur cultivation réelle aux différents niveaux, c’est seulement de cette façon qu’ils peuvent voir réellement ce qu’est le Fa. » (« Riche et grand », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Juste au moment où je réalisais l’état merveilleux que le Maître m’avait révélé, la diarrhée de Yuan s’est tout à coup arrêtée, et tout est revenu à la normale.
Les histoires miraculeuses vécues par chaque pratiquant peuvent devenir des mythes ou des légendes pour les générations futures, mais elles sont bel et bien vraies. Comme la Journée mondiale du Falun Dafa est célébrée le 13 mai de chaque année, je veux la célébrer et partager les histoires de cultivation de ma belle-mère et moi, ainsi que témoigner de la grandeur extraordinaire de Dafa avec tout le monde.
(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa sur Minghui.org)
Traduit de l’anglais
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