[Célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa] L’épouse d'un secrétaire du Parti : « Une proche pratique le Falun Dafa et c'est une bonne personne »

(Minghui.org) Je suis enseignante et je pratique le Falun Dafa depuis vingt-sept ans. Je suis très reconnaissante pour les bénédictions que j’ai reçues de la pratique et de Maître Li Hongzhi, le fondateur.

En l’honneur de la Journée mondiale du Falun Dafa et de l’anniversaire de Maître Li, j'aimerais raconter certains événements qui se sont produits sur mon lieu de travail et qui montrent comment mes collègues sont devenus solidaires lorsqu’ils ont appris les faits concernant Dafa.

Le secrétaire du Parti et sa femme

J’ai commencé à travailler dans cette entreprise à l’époque où la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC) était omniprésente. En tant que pratiquante, il est de ma responsabilité d’aider mon entourage à comprendre ce qu’est le Falun Dafa en leur clarifiant les faits qui contrecarrent la propagande négative et les mensonges du Parti.

Quelques jours plus tard, j’ai dit à certains de mes collègues : « Je pratique le Falun Dafa, et les informations télévisées ont répandu des mensonges sur cette méthode. Le Falun Dafa enseigne à être une bonne personne en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a aussi des effets bénéfiques étonnants sur la santé. J’ai eu plusieurs problèmes de santé dans le passé, dont l’épuisement nerveux (neurasthénie), une maladie rénale et des séquelles suite à un choc. Tous ont été guéris grâce au Falun Dafa. » Mes collègues m’ont souri après que je leur ai raconté les faits. J’avais peur de leur parler, mais ils sont restés amicaux après que je l’ai fait.

À l’époque, le secrétaire du Parti avait distribué plusieurs articles de hauts fonctionnaires diffamant le Falun Dafa. Après chaque réunion, je lui rendais visite chez lui, je lui apportais des fruits et je partageais avec lui des faits sur Dafa. Je sais que le Falun Dafa et Maître Li sont justes, et je ne voulais pas qu’il fasse quelque chose de mal en s’opposant à eux.

Une fois, quand je suis allée le voir, il était en train d’arroser ses fleurs. Au cours de notre conversation, il a parlé de différents types de fleurs et de leurs caractéristiques. Il était intéressant de voir que quelqu’un qui avait toujours une expression sévère au travail avait un tel passe-temps. Je leur ai expliqué, à sa femme et à lui, comment le PCC avait répandu des mensonges calomnieux sur le Falun Dafa, y compris la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen. Après avoir entendu les brutalités et les mensonges du PCC, tous deux ont accepté de démissionner du Parti. L’épouse a dit : « L’une de mes proches pratique le Falun Dafa et c’est une bonne personne. »

« Parce que le Parti a fait tant de mal à tant de gens, je ne pense pas qu’il durera encore longtemps », ai-je dit.

« Probablement encore dix ans », a répondu le secrétaire du Parti. J’étais heureuse de voir que même un secrétaire du Parti n’avait pas confiance dans le régime.

Prendre la parole lors d’un atelier

Une fois, nous avons organisé un atelier pour discuter de la réforme des programmes scolaires. J’ai inclus dans ma présentation des informations sur Dafa et la culture traditionnelle. Il y a eu ensuite une discussion de groupe avec plus de 30 membres clés du personnel enseignant, y compris des personnes venant d’autres districts et d’autres villes. Je savais que s’ils apprenaient ces faits, leurs élèves en bénéficieraient aussi. Même si je n’avais pas confiance en moi, je savais que c’était ma responsabilité et que le Maître m’aiderait.

Au cours de la discussion, j’ai naturellement abordé le sujet de la mise en scène des auto-immolations et j'ai clarifié les incohérences. Une collègue m’a pincée dans le dos pour tenter de m’arrêter, mais j’ai continué à parler. Les enseignants écoutaient attentivement et je savais qu’ils comprenaient ce que je disais.

La collègue m’a dit après la discussion : « Vous pouvez nous dire ces choses, mais si vous les dites à des personnes à extérieures, elles risquent de vous signaler. »

Je l’ai rassurée en lui disant : « Pas de problème. Ils sont comme vous, intelligents et bons. » Après la discussion, certains enseignants m’ont demandé une copie de la présentation, et je savais qu’ils pourraient partager les informations avec leurs élèves.

La réforme du programme d’études m’a permis d’expliquer le Falun Dafa. Parfois, je parlais à une seule personne, parfois à un groupe. Lorsque j’ai visité un lycée de district, un vice-principal, un directeur et deux enseignants assistaient à la réunion sur la réforme des programmes. Le Maître m’a donné la sagesse et j’ai partagé des faits de Dafa qui étaient liés aux sujets du manuel. Tous les quatre ont accepté de renoncer à leur adhésion aux organisations du PCC et ont semblé heureux de le faire.

J’ai utilisé différentes méthodes pour encourager les jeunes enseignants à aller au-delà du format d’enseignement prescrit. En remettant en question les informations contenues dans le manuel, ils pouvaient aider les élèves à développer leurs propres idées, à se concentrer sur les faits et à apprendre davantage. Cette année-là, le Département de l’éducation de la ville m’a décerné un prix pour mon excellent travail sur la réforme des programmes scolaires. Je savais que Maître Li m’encourageait à travers cela.

« Vous êtes la seule personne à refuser cet argent »

La réforme des programmes scolaires ayant débuté, de nombreux nouveaux manuels ont été publiés. Chaque Département de l’éducation devait décider du matériel pédagogique à utiliser, tandis que les éditeurs faisaient une promotion active de leurs manuels.

Un jour, un représentant d’une maison d’édition m’a téléphoné pour me demander s’il pouvait me rendre visite à la maison. Nous nous étions déjà rencontrés et je savais qu’il voulait discuter de la sélection des manuels. « Il n’est pas nécessaire de me rencontrer chez moi. J’ai vérifié les manuels de votre société et ils ont l’air bien. » Il m’a ensuite proposé de prendre le thé. Réalisant que je n’avais pas encore parlé de Dafa avec lui, j’ai décidé d’accepter.

Une fois arrivé, il a essayé de me tendre une enveloppe contenant 10 000 yuans. J’ai secoué la tête et j’ai dit : « Je pratique le Falun Dafa, et Maître Li nous dit d’être de bonnes personnes et de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Je lui ai ensuite expliqué ce qu’était le Falun Dafa et comment le PCC avait diffamé la méthode.

Il a écouté ce que je lui disais, mais a continué à me proposer de l’argent. « Nous avons un budget pour cela chaque année. Veuillez l’accepter », a-t-il dit.

« Je dois suivre mon principe », ai-je répondu. « Vous savez que je ne mentirai pas. Si vous devez faire cela, parlez-en avec d’autres membres du personnel. Inutile de m’impliquer. »

« Je fais cela depuis de nombreuses années et vous êtes la seule personne à avoir refusé cet argent », a-t-il dit.

Les personnes avec lesquelles je travaille ont démissionné du PCC

Après la publication de Neuf commentaires sur le Parti communiste en novembre 2004, de nombreuses personnes ont appris comment le PCC les avait trompées et ont commencé à rompre leurs liens avec le régime. Lorsque j’en ai discuté avec un collègue, il m’a répondu : « J’ai lu le livre. Il est bien écrit et basé sur des faits. Il doit y avoir beaucoup de compétences parmi les pratiquants de Falun Dafa. »

Lorsque le PCC a observé la tendance des membres à démissionner du Parti, il a lancé fin 2005 une campagne appelée Bao Xian (Loyauté au Parti) pour renforcer la pertinence du Parti. Le directeur du département m’a demandé pourquoi je n’avais pas payé la cotisation au Parti. J’ai répondu : « Selon la politique, toute personne qui ne paie pas sa cotisation pendant six mois est considérée comme ayant démissionné du Parti. Je fais partie de cette catégorie, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. »

« Je l’ai payée pour vous », a dit le directeur. « Je vous rembourserai, mais ne recommencez pas. Je n'ai rien à voir avec le Parti », ai-je expliqué.

Pendant la campagne de Bao Xian, tout le monde devait écrire des notes pour dire à quel point le Parti était formidable. Comme je n’ai rien écrit, le secrétaire du Parti m’a demandé pourquoi. J’ai répondu que j’avais démissionné du Parti parce que je n’avais pas payé la cotisation. Il m’a répondu : « Vous devez faire une demande pour démissionner du Parti. » J’ai été surprise, mais j’ai tout de même écrit une demande, déclarant que le Parti était corrompu et que de nombreux hauts fonctionnaires étaient tombés ces dernières années. J’étais tellement déçue que j’avais décidé de renoncer à mon adhésion au Parti et que je n’avais pas payé ma cotisation depuis six mois.

Certains de mes collègues se sont inquiétés pour moi après avoir appris ce que j’avais fait. Je les ai rassurés en leur disant qu’ils pouvaient utiliser ce que j’avais écrit comme exemple si quelqu’un voulait faire de même. J’ai appris que le comité du Parti avait discuté de la question, et avait inscrit la demande dans mon dossier, mais personne n’a pris contact avec moi. J’ai remercié Maître Li de m’avoir protégée et d’avoir aidé les autres à comprendre la situation.

Le nouveau secrétaire du Parti et ma détention

Après le départ à la retraite du premier secrétaire du Parti, son remplaçant était un fervent défenseur de la culture du Parti. Il avait auparavant occupé les fonctions de directeur du Département de l’organisation et de chef de district. Il était attentif à tout. Avant de donner une conférence ou de prendre la parole lors d’un atelier, il nous demandait de lui soumettre à l'avance les documents pour révision. Comme je l’avais fait avec le premier secrétaire du Parti, je lui ai rendu visite chez lui, je lui ai apporté des fruits et j’ai parlé du Falun Dafa.

Un jour, lorsque je me suis rendue à son bureau, il était en train de discuter avec quelqu’un en ligne. J’ai commencé à parler de la façon dont le Parti avait fait du mal à des innocents pendant la Révolution culturelle. Cependant, il n’était pas d’accord et ne montrait aucun intérêt à discuter du Falun Dafa. Voyant que la discussion en ligne l’occupait, j’ai quitté son bureau.

Lorsque j’ai parlé du Falun Dafa avec une collègue, je lui ai montré le site web Minghui.org. À ce moment-là, le secrétaire du Parti est passé et a vu l’écran de l’ordinateur. Il n’a rien dit, mais quelques jours plus tard, une autre pratiquante et moi-même avons été arrêtées. Nous n’avions pas beaucoup d’expérience en matière d’opposition à la persécution à l’époque et nous avons été détenues pendant deux semaines. Mon sac contenait des dépliants et des autocollants de Falun Dafa, mais mes collègues les ont cachés et les agents du Bureau 610 ne les ont pas trouvés.

Plusieurs pratiquants nous ont rendu visite et ils nous ont encouragées à émettre la pensée droite. Quelques-uns de nos collègues sont aussi venus nous voir. Certains se sont inquiétés du fait que nous n’avions pas assez de nourriture et ont déposé de l’argent sur nos comptes au centre de détention.

Une collègue, Min, était bouddhiste. J'avais parlé du Falun Dafa à son mari et à elle dans le passé. Le mari, un directeur adjoint, avait fait l’éloge des pratiquants pour leur courage. Lorsque j’ai été détenue, son mari et elle ont essayé de m’aider grâce à leurs relations. Min m’a aussi apporté des pommes et des produits de première nécessité. J’ai été très touchée, mais je n’ai accepté que les pommes. Je l’ai néanmoins remerciée et lui ai expliqué que les produits de première nécessité n’étaient pas utiles dans le centre de détention.

Certains collègues et fonctionnaires de mon lieu de travail ont aussi essayé de m’aider grâce à leurs relations. Un agent du Bureau 610 a demandé à l’un d’entre eux : « Savez-vous que cela pourrait affecter votre carrière ? » Le fonctionnaire ne s’est pas laissé intimider.

Fang, une autre collègue, a pleuré en apprenant que j’avais été arrêtée. Plus tard, un agent du Bureau 610 m’a dit que j’avais besoin de deux garants pour être libérée. À l’époque, j’étais divorcée et je n’avais pas de famille dans la région. Fang et une autre collègue se sont immédiatement manifestées et ont déclaré qu’elles seraient mes garantes. « Vous savez, cela signifie que si elle (moi) a de nouveau des ennuis, vous serez arrêtées et renvoyées », a déclaré un agent du Bureau 610. Toutes deux étaient professeurs agrégées, mais elles n’ont pas hésité.

Leurs efforts pour aider les personnes honnêtes ont été récompensés. Le fils de Fang a réussi dans le secteur des technologies de l’information et gagne plus de deux millions de yuans (environ 278 000 $ US) par an. Peu de temps après, Fang a été promue professeur titulaire. L’autre collègue est restée en très bonne santé. Lorsqu’on a diagnostiqué un cancer du côlon à son mari, je leur ai rappelé de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Ils ont écouté, et l’examen qui a suivi a montré que le cancer du côlon avait disparu sans traitement. La collègue et moi-même pensons qu’il s’agit là de bénédictions de Dafa.

Le fonctionnaire qui a contacté le Bureau 610 pour demander ma libération a été promu. Il existe de nombreux exemples comme celui-ci, dans lesquels des personnes ont été bénies pour avoir soutenu des pratiquants innocents de Falun Dafa. Cela montre que le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance est déjà profondément ancré dans leur esprit. Je suis très reconnaissante envers Maître Li d’avoir organisé cela.

Avant que je ne sois libérée du centre de détention, un représentant du Bureau 610 a ordonné à mon employeur de payer une « amende » de 6000 yuans. Lorsque le chef de service en a parlé, mes collègues ont rapidement sorti leur argent sans hésiter et étaient prêts à faire un don. L’agent du Bureau 610 a été impressionné par le fait que les pratiquants de Falun Gong étaient aussi appréciés sur leur lieu de travail.

Le nouveau secrétaire du Parti a ensuite subi des représailles et a dû se rendre à Pékin pour subir un pontage. Lorsque je l’ai rencontré dans la rue plusieurs années plus tard, il avait l’air beaucoup plus sombre et amaigri qu’auparavant. Il semblait gêné de me voir, j’ai donc pris l’initiative de le saluer et de lui parler de Dafa. Il a accepté de démissionner des organisations du PCC cette fois-ci, et je me suis sentie heureuse pour lui.

« Vous ne devez pas vous rendre dans un tel endroit »

Deux agents du Bureau 610 se sont rendus sur mon lieu de travail au début de l’année 2015, affirmant qu’ils avaient trouvé deux brochures de Falun Dafa. Comme ils les avaient trouvées près de mon lieu de travail, ils soutenaient que je devais être impliquée et que je devais me rendre dans un centre de lavage de cerveau. Le chef de service et le directeur du Bureau de la sécurité se sont entretenus avec eux, louant mon travail et notant que je n’avais jamais recherché la notoriété ou les gains matériels. Le chef de service a dit que j’étais trop occupée à travailler tous les jours, pour avoir le temps de distribuer ces brochures. Après le départ des agents, le directeur du Bureau de la sécurité m’a raconté ce qui s’était passé. Je leur avais déjà parlé de Dafa et je les avais aidés à démissionner des organisations du PCC. J’étais heureuse qu’ils aient pris la bonne décision et qu’ils m’aient aidée ce jour-là.

Après un certain temps, le secrétaire du Parti m’a dit que le Bureau 610 voulait m’envoyer dans une « classe d’étude ». Il m’a dit : « C’est à toi de décider si tu veux y aller ou non. »

J’ai été surprise et j’ai réalisé qu’il ne savait pas qu’il ne s’agissait pas d’une classe d’étude. J’ai donc dit : « Pas question ! Ils veulent que j’aille dans un centre de lavage de cerveau. »

Le secrétaire du Parti a compris et a secoué la tête : « Je suis d’accord. Vous ne devez pas aller dans un tel endroit ! »

Personne ne m’a signalée

Juste avant de prendre ma retraite, une équipe de plus de dix inspecteurs municipaux a examiné mon lieu de travail pendant plus d’un mois. L’inspection comprenait une enquête. Suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je savais que je ne pourrais pas mentir s’ils me posaient des questions sur le Falun Dafa.

Après l’enquête, des employés sélectionnés ont été convoqués pour des entretiens individuels. La première personne interrogée a déclaré qu’on lui avait demandé si l’un de ses collègues suivait un système religieux. Elle a répondu qu’elle connaissait un bouddhiste. Tout au long du mois, la plupart de mes collègues ont été interrogés et la même question leur a été posée. Il est intéressant de noter que très peu de personnes de mon bureau ont été interrogées. En fait, le chef de l’équipe d’inspection était déjà au courant de ma situation.

J’ai pris ma retraite peu après le départ de l’équipe d’inspection, après avoir travaillé dans cet établissement pendant vingt ans.

En repensant au passé, je suis reconnaissante envers Maître Li de m’avoir protégée une fois de plus et d’avoir empêché mon entourage de commettre de mauvaises actions.

(Article sélectionné pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa 2025 sur le site web Minghui)

Traduit de l’anglais