(Minghui.org) Le documentaire primé Organes d’État a été projeté au Shadbolt Centre for the Arts à Burnaby, au Canada, le 27 avril 2025. M. David Matas, avocat renommé spécialisé dans les droits de l’homme, a assisté à l’événement et a participé à une séance de questions et réponses après la projection. Il a encouragé tout le monde à agir, même de façon modeste, pour aider à mettre fin aux violations des droits de l’homme commises par le Parti communiste chinois (PCC). De nombreux spectateurs ont été bouleversés par les preuves révélées dans le film et ils ont demandé qu’il soit mis fin aux prélèvements forcés d’organes en Chine.
M. Raymond Zhang, lauréat d’un Peabody Award, a réalisé ce documentaire qui a nécessité sept ans de travail. Il expose les prélèvements forcés d’organes par le PCC à travers le parcours douloureux de deux familles à la recherche de leurs proches disparus. Le film montre que ces crimes sont toujours commis en Chine.
S’exprimant sur les raisons qui l’ont poussé à réaliser ce documentaire, M. Zhang a expliqué qu’en 2016, il a interviewé M. Zheng Zhi, un ancien médecin interne de l’hôpital général de l’armée de Shenyang. Il a dit que l’entretien avait été très difficile. Le premier jour, M. Zheng, qui a été témoin d’un prélèvement forcé d’organes sur une personne vivante, s’est effondré plusieurs fois sous le coup de l’émotion. « Il s’est précipité dans la salle de bain, a ouvert le robinet et a pleuré très longtemps », se souvient M. Zhang.
« Le lendemain, j’ai poursuivi l’entretien. À la fin de l’entretien, M. Zheng a eu les larmes aux yeux et m’a dit : « Vous ne savez pas que je vivais dans une peur constante chaque jour, comme si quelqu’un me poursuivait en permanence. Je faisais souvent des cauchemars. Mais après cet interview, j’ai l’impression qu’un poids énorme m’a été enlevé. C’est comme si ma vie avait été sauvée. »
Ce témoignage a profondément ému M. Zhang et l’a conforté dans sa décision de réaliser un film qui dénoncerait ces crimes.
La productrice Mme Cindy Song a dit : « Au cours des vingt dernières années, pendant la persécution du Falun Gong par le PCC, de nombreux médecins ont été entraînés à commettre des actes terribles. Lorsque les médecins commettent ces actes sans aucune culpabilité, ils sont déjà devenus des monstres. Dans ce genre de situation, personne n’est vraiment en sécurité. »
M. David Matas, avocat de renom spécialisé dans les droits de l’homme : « Nous avons beaucoup de preuves »
Le réalisateur M. Raymond Zhang (à gauche), l’avocat renommé des droits de l’homme M. David Matas (au centre) et la productrice Mme Cindy Song (à droite) répondent aux questions du public après la projection. (The Epoch Times)
Au cours de la séance de questions et réponses qui a suivi la projection, M. David Matas a expliqué au public qu’en 2006, après l’annonce du prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants de Falun Gong à Sujiatun, Shenyang, lui-même et M. David Kilgour, ancien secrétaire d’État canadien pour l’Asie et le Pacifique, ont été invités à mener une enquête indépendante.
Il a dit que l’enquête avait porté sur trente aspects différents et qu’elle avait révélé que le PCC pratiquait les prélèvements forcés d’organes depuis 2000, ce que des preuves accablantes corroborent. Les principales victimes étaient les pratiquants de Falun Gong, mais aussi, dans une moindre mesure, des Ouïghours du Xinjiang, des membres d’églises domestiques et d’autres personnes.
M. David Matas a souligné qu’ils ont découvert de nombreuses preuves. Par exemple, parmi les personnes détenues illégalement, seuls les pratiquants de Falun Gong devaient subir des analyses de sang tous les six mois. Il a dit que cela soulevait de sérieuses questions : « S’agissait-il de trouver les groupes sanguins correspondants en vue de greffes d’organes ? »
Ils ont également engagé des enquêteurs pour appeler directement les hôpitaux. Fait choquant, certains médecins ont dit ouvertement que les organes provenaient de pratiquants de Falun Gong et qu’ils pouvaient être disponibles rapidement. Pendant ce temps, le gouvernement chinois a tout nié en bloc et a empêché ou retardé la visite d’enquêteurs internationaux, essayant clairement de cacher la vérité et de détruire les preuves.
Aujourd’hui âgé de 82 ans, M. David Matas continue de parcourir le monde pour sensibiliser le public à ces crimes. Son travail lui a valu deux nominations au prix Nobel de la paix.
Il a dit aux journalistes : « Parce que le PCC est au pouvoir, il nie tout et se livre même à une répression transfrontalière et à une propagande à grande échelle. J’en sais beaucoup sur cette question parce que je suis impliqué depuis longtemps. »
M. David Matas a souligné que même si le PCC tombait, il resterait à traduire les criminels en justice et à mettre au jour tous les dossiers. « La lutte pour les droits de l’homme ne s’arrête jamais », a-t-il dit.
« J’ai pleuré. Cela m’a brisé le cœur. »
Alice (pseudonyme), originaire de Hong Kong, a dit après avoir vu le film : « Cela m’a vraiment brisé le cœur. J’ai pleuré. J’ai l’impression que les gens n’ont plus de conscience. C’en est trop. Tant que le PCC sera au pouvoir, il pourra continuer à faire du mal aux gens. Et il ne s’agit pas d’une seule personne. Cela arrive à de très nombreuses personnes. Je pense que nous devons rester forts. Nous devons tous nous unir et nous dresser contre le PCC. »
Jack (pseudonyme), un immigré de Hong Kong, a dit que le documentaire mettait pleinement en lumière les actions du PCC. Il a ajouté : « J’espère que d’autres personnes contribueront à faire passer le message afin que d’autres puissent voir à quel point le PCC est terrifiant. »
M. Jiang de Hong Kong admire le courage des pratiquants de Falun Gong. (The Epoch Times)
M. Jiang, également originaire de Hong Kong, a dit aux journalistes : « Le visionnage de ce film a été douloureux. J’ai été arrêté neuf fois par la police de Hong Kong, je sais donc ce que c’est que d’être réprimé par le PCC. J’admire vraiment les pratiquants de Falun Gong. Même face à la vie et à la mort, ils ont choisi de s’accrocher à leurs croyances. Je pense que c’est vraiment courageux. »
Il a également ajouté que face à des crimes aussi graves, la communauté internationale doit non seulement s’exprimer, mais aussi prendre des mesures concrètes.
M. Yen Liao, un jeune homme d’origine taïwanaise, est venu voir Organes d’État. Il a dit : « Les prélèvements forcés d’organes par le PCC sont une violation grave des droits de l’homme. Nous espérons que ce documentaire et les nouvelles qui l’entourent aideront les Taïwanais à comprendre que le PCC ne respecte pas les droits de l’homme. Nous ne devons pas nous ranger du côté du PCC. Nous devons nous en éloigner le plus possible. »
Un ancien candidat au Parlement provincial appelle à l’action : « Diffusez le message autant que possible »
Simon Chandler, ancien candidat du Parti conservateur de la Colombie-Britannique, appelle les gens à aider à mettre fin au crime des prélèvements d’organes commis par le PCC. (The Epoch Times)
Simon Chandler, ancien candidat du Parti conservateur de la Colombie-Britannique, a fait part de ses réflexions après avoir visionné le film : « Cela [les prélèvements d’organes] se produit à une échelle si massive. Nous n’avions aucune idée de l’ampleur du phénomène. Nous avons maintenant des témoins qui ont fui la Chine et sont venus au Canada. Nous pensons que ce qu’ils disent est crédible. »
Il a appelé à l’action : « Nous devons être plus attentifs à ce qui se passe et nous adresser aux chefs de parti, aux députés, aux législateurs provinciaux et aux fonctionnaires, tant aux États-Unis qu’au Canada. Nous devons leur en parler. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir. Le Canada entretient des liens étroits avec la Chine, et des lois telles que la loi sur le registre des influences étrangères seraient utiles dans des situations comme celle-ci.
Une immigrante taïwanaise : « Tout le monde devrait condamner les prélèvements forcés d’organes »
Ruby, une Canadienne d’origine taïwanaise vivant à Vancouver, a dit : « Il est choquant que les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes soient effectivement orchestrés, ou du moins approuvés, par le gouvernement. Quel que soit le pays où cela se produit, c’est profondément honteux, surtout lorsqu’il est délibérément dissimulé. Je pense que tout le monde devrait dénoncer cela. »
Elle ajoute que le fait de vivre dans un pays démocratique l’a aidée à apprécier des valeurs telles que la liberté et le respect mutuel, ce qui lui permet de voir plus clairement ce que fait le PCC. Ruby a ajouté que le don d’organes est censé être un acte sacré, mais que le PCC en fait un commerce en prélevant de force des organes sur des personnes toujours vivantes. « Cela souille complètement la mission sacrée de la médecine. C’est une énorme insulte », a-t-elle dit.
Lorsque tout le monde agira, les choses changeront
Au cours de la séance de questions et réponses, M. Yen Liao, un membre du public, a expliqué qu’il avait appris l’existence des prélèvements forcés d’organes par le PCC plusieurs années auparavant. Il a mentionné que récemment, le chanteur taïwanais Tank s’est rendu en Chine pour une transplantation cardiaque et hépatique accélérée, ce qui a suscité beaucoup d’inquiétude et de questions à Taïwan. M. Yen a demandé comment un plus grand nombre de personnes pourraient découvrir la vérité sur le PCC et contribuer à la protection de la démocratie et de la liberté.
M. David Matas a répondu que tout le monde peut jouer un rôle dans l’arrêt de ces crimes. Il a encouragé le public : « Peu importe qui vous êtes ou ce que vous faites, vous pouvez faire quelque chose. Faites-le dans le cadre de votre vie quotidienne. Il ne suffit pas qu’une seule personne fasse tout. Il faut que de nombreuses personnes utilisent leurs compétences, leurs réseaux et leurs capacités. C’est ainsi que le changement se produit.
Le réalisateur M. Zhang a ajouté : « Après la Seconde Guerre mondiale, les gens n’ont cessé de dire : « Plus jamais ça. » Mais c’est en train de se reproduire, et c’est encore le cas aujourd’hui. La bonne nouvelle, c’est que nous avons encore le temps d’arrêter cette nouvelle forme de génocide. Nous avons encore la possibilité de changer le cours de l’histoire. »
Il a encouragé tout le monde à prendre des mesures, même modestes, comme partager ce qu’ils ont vu et entendu dans le film avec leurs amis, leur famille et les représentants du gouvernement. « Ensemble, nous pouvons contribuer à changer la Chine et à rendre le monde plus sûr et plus pacifique », a-t-il dit.
Traduit de l’anglais
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