(Minghui.org) La persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) repose en grande partie sur la « transformation ». Alors que les pratiquants de Falun Gong s’efforcent de devenir de meilleures personnes en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, le PCC encourage la lutte des classes, la haine et la brutalité. En plus de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance, souvent par la torture, les responsables obligent les pratiquants auxquels ils ont fait subir un lavage de cerveau à battre et à injurier d’autres pratiquants afin de les « transformer » eux aussi.
Fabriquer des mensonges
Pour inciter à la haine et obtenir le soutien du public dans sa campagne contre le Falun Gong, le PCC a organisé la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen en janvier 2001, où des personnes se faisant passer pour des pratiquants de Falun Gong se sont immolées par le feu. Bien que les enseignements du Falun Gong interdisent explicitement le meurtre et le suicide, de nombreuses personnes ont aveuglément accepté le mensonge comme un fait. Le PCC est connu pour censurer les nouvelles négatives et, normalement, les fonctionnaires auraient couvert un tel événement du mieux qu’ils pouvaient. Toutefois, dans le cas de la fausse histoire des auto-immolations, les autorités ont diffusé la nouvelle à l’intérieur et à l’extérieur du pays avec une rapidité et une portée sans précédent. Le PCC a fait passer les images en continu à la télévision, et a couvert le pays de propagande par le biais des chaînes d’information, d’éducation, de littérature et de divertissement.
Abus du système juridique
La Constitution chinoise garantit aux citoyens la liberté de croyance, et le PCC ne dispose donc d’aucune base juridique pour arrêter et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.
Ce n’est qu’après que les pratiquants ont commencé à être arrêtés en juillet 1999, que le PCC a commencé à utiliser des prétextes tels que l’article 300 du Code pénal (« utilisation d’une organisation sectaire pour saper l’application de la loi »), des interprétations judiciaires de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême, ainsi qu’une « décision du Congrès national du peuple visant à punir les religions hérétiques ». Ces lois violent le principe nullum crimen sine lege (latin de « pas de crime sans loi »). Aucune de ces lois ne concerne explicitement le Falun Gong, et aucune explication n’a été donnée sur la manière dont les pratiquants du Falun Gong « sapent l’application de la loi », comme le décrit l’article 300.
En outre, le pouvoir législatif appartient au Congrès national du peuple. Par conséquent, la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême ont outrepassé leur compétence en réprimant le Falun Gong par le biais d’interprétations judiciaires.
Brutalité sévère
Pour contraindre les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance, le PCC a utilisé plus d’une centaine de méthodes de torture dans le passé et à l’heure actuelle. Lorsque l’incitation et la manipulation ne parviennent pas à faire céder un pratiquant, les autorités recourent à la torture physique et psychologique. Les méthodes de torture sont souvent combinées pour les rendre encore plus insupportables et mortelles.
Par exemple, au cours de l’été 2000, les agents du Bureau 610 de la ville de Linyi, dans la province du Shandong, ont engagé des voyous professionnels pour battre les pratiquants. Les pratiquants Mme Zhang Suqing, son mari M. Zhang Ruzhong, M. Gao Yiming et Mme Zhang Yupei ont été enfermés dans le sous-sol et le garage de l’usine alimentaire du district de Lanshan.
Portant des lunettes de soleil foncées et vêtus de gilets noirs, les hommes de main sont entrés dans le sous-sol un par un dans la soirée, munis de matraques électriques, de gourdins et de lampes de poche. Après avoir éteint toutes les lumières, ils ont pointé les lampes de poche dans les yeux des pratiquants. Si la victime fermait les yeux à cause de la lumière aveuglante, les voyous la battaient. Ils ont aussi brûlé les mains des pratiquants avec des briquets, et les cloques qui en ont résulté sur les mains de Mme Zhang ont mis des jours à guérir.
En outre, les hommes ont forcé les pratiquants à piétiner un portrait de Maître Li, le fondateur du Falun Dafa. Lorsque les pratiquants refusaient, ils les frappaient et leur donnaient des coups de pied, ou leur administraient des chocs électriques à l’aide de matraques. « Le PCC nous a versé de l’argent pour que nous nous occupions de vous », a déclaré l’un des voyous. Ces hommes auraient été payés 500 yuans pour chaque pratiquant qu’ils « transformaient ».
La même année, le Bureau 610 de la ville de Linyi a aussi engagé une trentaine d’hommes pour torturer les pratiquants du Centre sénior Lanshan et de la Commission de planification familiale de Lanshan. En plus de forcer les pratiquants à ramper sur le sol et à aboyer comme des chiens ou d’autres animaux, ils leur ont fait subir des contraintes physiques sous la forme d’un « entraînement militaire », les ont privés de sommeil et les ont obligés à se tenir debout, les deux bras dirigés vers l’avant, tout en portant une bassine d’eau sur le sommet de la tête ; si de l’eau se répandait, le pratiquant était battu.
Les voyous ont aussi brûlé les mains des pratiquants, les ont percées avec des clous et les ont fouettés avec des ceintures alors qu’ils étaient menottés à des tuyaux de chauffage. Pendant ce temps, les tortionnaires ont forcé les membres de la famille de ces pratiquants à couvrir leurs frais de subsistance.
Après avoir été battu et avoir perdu connaissance, M. Peng Chengxu a été emmené à l’hôpital pour y être soigné, puis détenu et torturé. Mme Zhao Fumin, une autre pratiquante détenue pendant cette campagne, a aussi perdu connaissance à plusieurs reprises.
Lors d’un acte de torture particulièrement dépravé, les voyous ont utilisé un serpent venimeux pour mordre les pratiquants. Lorsque M. Peng a résisté, les dents du serpent se sont brisées, mais des marques profondes ont été laissées sur son cou. Des scorpions ont été placés sur les mains des pratiquants pour les mordre, et certains ont été forcés de s’asseoir sur un sol rempli de scorpions. Les voyous utilisaient ces méthodes pour atteindre les quotas de « transformation ».
Processus de « transformation » systématique
Au cours des vingt-six dernières années, le processus de « transformation » est devenu plus systématique et plus approfondi. Au lieu d’être mis en œuvre par les autorités locales, il est désormais institué dans les prisons. Il est aussi passé de mesures administratives à des procédures judiciaires, et des séances de critique sur le lieu de travail à des prisons secrètes dites « noires » gérées par le Bureau 610.
La « transformation » est aussi pratiquée dans les centres de lavage de cerveau. Les séances de lavage de cerveau peuvent être organisées sur le lieu de travail, par le gouvernement local ou par le Bureau 610. Elles peuvent être parrainées par des hôpitaux psychiatriques, des camps de travail ou des prisons. Certains centres de lavage de cerveau associés à des installations militaires souterraines ne sont pas connus des étrangers.
Mais quel que soit le format, le processus de « transformation » comprend la surveillance et le contrôle, le suivi, l’analyse de données, l’arrestation, le saccage de domiciles, la condamnation, le lavage de cerveau, l’intimidation par les gardiens, la tromperie par les collaborateurs, l’observation par les détenus (en cas de détention illégale), l’obligation de signer des documents déclarant que l’on ne pratiquera plus le Falun Gong, le harcèlement répété à domicile et même la mort par la torture ou le prélèvement forcé d’organes. Tous les aspects de cette « transformation » sont illégaux et constituent un crime odieux à tous les niveaux du gouvernement.
Un exemple est celui de M. Qian Fajun, du faubourg de Zhuanggang dans la ville de Linyi. Parce qu’il pratiquait le Falun Gong, il a été détenu et torturé à plusieurs reprises, notamment lors de trois détentions dans des camps de travail (en 2003, 2004 et 2011). Les auteurs de ces actes étaient des agents de la police locale (Xu Hengnian, Han Jincheng, Ma Zongtao), des gardiens du camp de travail (Zheng Wanxin, Li Gongming, Yue Linzhen, Yang Peng) et des collaborateurs (Wang Yunbo, Xu Fayue, Yan Huayong).
Les bourreaux ont violemment plaqué M. Qian contre un mur et lui ont asséné des coups au cou avec leurs mains, l’ont privé de sommeil, l’ont frappé avec des matraques en caoutchouc et ils lui ont administré des décharges électriques sur les parties sensibles de son corps. En outre, M. Qian a été menotté et ses pieds ont été entravés. Il s’est vu refuser l’accès aux toilettes, est resté longtemps suspendu, a été contraint de rester longtemps assis sans bouger sur un « petit tabouret », a été attaché à un « lit de mort », a été piqué avec des aiguilles, a été laissé à l’extérieur par un hiver glacial, a été maintenu en isolement et a été gavé avec de la nourriture et des drogues inconnues. Finalement, il a reçu une injection d’une substance inconnue dans le camp de travail avant d’être libéré. M. Qian est décédé peu après son retour chez lui.
Un état d’esprit sinistre
Les criminels savent que leur comportement est répréhensible, mais ils trouvent des excuses. C’est l’approche habituelle des fonctionnaires du PCC et du personnel des centres de lavage de cerveau qui persécutent les pratiquants de Falun Gong. Leurs excuses sont souvent les suivantes : « cet ordre vient de plus hauts responsables », « c’est mon travail » ou « cela peut m’aider à obtenir une promotion ».
Soumis à un lavage de cerveau par l’idéologie communiste qui est remplie de haine et de mensonges, les auteurs de ces actes se conforment souvent à des politiques qu’ils savent moralement erronées. En raison des pressions politiques, ils supposent qu’ils ne seront pas tenus pour responsables et que la faute incombera au PCC. Cet état d’esprit faussé a conduit à une persécution massive et irréfléchie.
Remarques vicieuses
Les mots peuvent révéler la morale et le caractère d’une personne. Lorsque l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a ordonné la persécution du Falun Gong, il a donné l’ordre de « considérer le meurtre [des pratiquants] comme un suicide » et d’« envoyer directement [les corps] à la crémation sans vérifier l’identité ». Les fonctionnaires du PCC continuent de suivre ces ordres, et le personnel des centres de lavage de cerveau menace, ridiculise et blesse les pratiquants par des mots, accompagnés de tortures physiques.
Zhang Shibin, chef du Bureau 610 de Mo Banner en Mongolie intérieure, a arrêté le pratiquant M. Yang Yuxin et son épouse Mme Zhen Haiyan le 29 mai 2007. Quelques jours plus tard, M. Yang a été emmené dans un endroit où il a été soumis à des tortures mentales et physiques afin de le forcer à renoncer à sa croyance. Lorsque M. Yang a refusé, Zhang l’a pointé du doigt et lui a dit férocement : « Je te ferai incinérer si tu ne te transformes pas. »
Après avoir ramené M. Yang au centre de détention de Mo Banner, Zhang a demandé aux gardiens et aux détenus de torturer M. Yang. M. Yang est mort des suites de ces tortures.
Des conséquences désastreuses
La « réforme de la pensée » est un élément essentiel des campagnes politiques du PCC. La plupart de ces campagnes visent les valeurs traditionnelles et les remplacent par l’idéologie communiste de la lutte des classes, de la haine, de la brutalité et du mensonge.
Dans la persécution du Falun Gong, le PCC ne se contente pas de torturer physiquement les pratiquants, il les soumet aussi à des violences mentales pour les forcer à renoncer à leur croyance dans le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En d’autres termes, le PCC les transforme de bonnes personnes en mauvaises personnes. Cela va à l’encontre du bien commun et de l’humanité, et viole à la fois la Constitution chinoise et de nombreuses lois en Chine, notamment le droit pénal, le droit de procédure pénale et le droit administratif. Si la persécution ne cesse pas, cette tragédie en cours causera des pertes encore plus catastrophiques pour la Chine et le monde.
Traduit de l’anglais :
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