(Minghui.org) Neuf habitants de la ville de Kunming, dans la province du Yunnan, ont été illégalement condamnés le 1er mai 2025 pour leur pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Liu Cuixian, 73 ans, a été illégalement condamnée à quatre ans et demi de prison et à une amende de 15  000 yuans.

Mme Liu Xiaoping, 68 ans, a été illégalement condamnée à quatre ans de prison et à une amende de 10  000 yuans.

Mme Zheng Cuilan, 78 ans, Mme Ma Ling, 68 ans, Mme Li Huanzhen, 69 ans, et Mme Yang Huifang, 57 ans, ont été illégalement condamnées à une peine de trois ans et à une amende de 10  000 yuans chacune.

Mme Zhu Yongzhen, 72 ans, a été illégalement condamnée à une peine de deux ans et à une amende de 7 000 yuans.

Mme Zhang Xiuzhen, 66 ans, a été illégalement condamnée à dix-sept mois de prison et à une amende de 5 000 yuans.

M. Bi Sheng, 62 ans, a été illégalement condamné à quinze mois de prison et à une amende de 5 000 yuans.

Les neuf pratiquants ont été illégalement arrêtés lors d’une opération de police le 6 juin 2024. Les policiers du poste de police de Zongshuying qui ont procédé à l’arrestation ont soumis un dossier commun à leur encontre au parquet du district de Xishan. Le procureur Zou Chengyun a renvoyé l’affaire à la police à deux reprises pour insuffisance de preuves, mais la police a refusé de libérer les pratiquants et a soumis leur dossier une troisième fois le 10 janvier 2025.

Zou a inculpé les neuf pratiquants le 8 février 2025 et a transmis l’affaire au tribunal du district de Xishan.

Le juge Yang Hui a jugé les pratiquants le 26 mars 2025. Seuls six membres de la famille étaient présents au procès. Les autres membres de la famille ont dit par la suite qu’ils n’avaient pas reçu la convocation au procès ou qu’ils n’avaient pas été autorisés à entrer dans le palais de justice.

Yang a désigné des avocats pour représenter les pratiquants. Certains d’entre eux ont refusé de faire appel aux avocats qui avaient été chargés de plaider coupable pour eux.

Pendant les cinq heures qu’a duré l’audience, aucun témoin ne s’est présenté au tribunal pour subir un contre-interrogatoire. Le procureur Zou n’a présenté aucune preuve à l’appui des accusations portées contre les pratiquants, à savoir « utilisation d’une organisation sectaire pour saper l’application de la loi », un prétexte habituel utilisé pour piéger et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.

Les pratiquants ont témoigné pour leur propre défense et ont souligné qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ou ne le qualifie de culte. Ils ont demandé à être acquittés, mais le juge les a tous condamnés le 1er mai 2025.

La plupart de ces pratiquants ont été illégalement arrêtés à plusieurs reprises au fil des ans pour avoir maintenu leur croyance. Certains ont été emprisonnés et soumis à diverses formes de mauvais traitements, notamment l’obligation de s’asseoir sur un petit tabouret pendant seize heures par jour, la mise en isolement, le travail forcé pendant plus de dix heures par jour ou l’interdiction d’acheter des produits de première nécessité. Les mauvais traitements à long terme ont porté atteinte à leur santé, certains souffrant d’hypertension, d’insuffisance cardiaque, d’enflure et d’autres symptômes. Même après leur libération, ils ont été fréquemment harcelés par les autorités. Certains ont également vu leur pension suspendue. Leurs dernières condamnations à des peines de prison constituent une nouvelle attaque contre eux pour avoir exercé leur droit constitutionnel à la liberté de croyance.

Voir aussi :

Neuf habitants du Yunnan jugés pour leur croyance dans le Falun Gong

Ville de Kunming, province du Yunnan : La police refuse de libérer neuf pratiquants alors que les dossiers ont été rejetés à deux reprises pour insuffisance de preuves

Traduit de l’anglais