Le cheval de Troie du PCC va bien au-delà du vol de la recherche et de la technologie

(Minghui.org) Dans une déclaration faite le 28 mai 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que le département d’État commencerait à révoquer les visas des étudiants chinois qui ont des liens avec le Parti communiste chinois (PCC) ou qui étudient dans des domaines critiques.

« Le système américain de visas pour étudiants est devenu un cheval de Troie pour Pékin, offrant un accès illimité à nos meilleurs établissements de recherche et constituant une menace directe pour notre sécurité nationale », a écrit le secrétaire d’État Rubio. « Si rien n’est fait, cette tendance continuera à supplanter les talents américains, à compromettre l’intégrité de la recherche et à alimenter les ambitions technologiques de la Chine à nos dépens. »

La commission d’enquête de la Chambre des représentants des États-Unis sur le Parti communiste chinois s’est félicitée de cette décision. « C’est exactement le genre d’action dont nous avons besoin », a écrit la commission dans un message sur X ce jour-là.

Dans l’histoire ancienne du cheval de Troie, les Grecs ont utilisé un cheval de bois pour entrer dans la ville de Troie et gagner la guerre. C’est devenu une métaphore pour inviter un ennemi à entrer dans une zone sûre et protégée d’une manière qui semble inoffensive.

Après avoir subi l’influence de la doctrine du Parti communiste chinois (PCC) ou un lavage de cerveau, l’implication de certains étudiants et universitaires chinois dans la recherche, la propriété intellectuelle et la technologie peut constituer un élément essentiel de l’infiltration stratégique du PCC. Aux États-Unis, par exemple, le régime a noué des relations non seulement avec des étudiants et des universitaires chinois, mais aussi avec ceux qui sont nés et ont grandi aux États-Unis, souvent aux frais des contribuables américains.

L’infiltration du PCC, qui dure depuis des décennies, a causé des dommages incommensurables aux États-Unis et à d’autres pays.

La guerre des médias

En 2024, le PCC a lancé une nouvelle série d’attaques contre le Falun Gong et la compagnie Shen Yun aux États-Unis par l’intermédiaire de médias très médiatisés tels que le New York Times. L’un des auteurs de ces articles, Nicole Hong (également connue sous le nom de Hong Qianqian), pourrait représenter une nouvelle génération de chevaux de Troie du PCC.

Le Falun Gong est une pratique méditative fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et Shen Yun est une compagnie artistique qui met en valeur la culture chinoise authentique. Alors, pourquoi ont-ils été pris pour cible ? Les valeurs traditionnelles qu’ils représentent sont ce que le PCC craint le plus, car ce sont ces valeurs que le PCC a voulu éradiquer au cours de ses nombreuses campagnes politiques après que le régime a pris le pouvoir en Chine en 1949.

Depuis, le PCC a exporté ses tactiques de répression à l’étranger. Il a lancé une guerre médiatique par l’intermédiaire des grands médias américains et des plateformes de médias sociaux, tout en manipulant les moteurs de recherche populaires et en contrôlant les associations et les communautés chinoises aux États-Unis. Tout en minimisant la persécution du Falun Gong et en supprimant les informations positives sur la discipline spirituelle, le PCC utilise la liberté d’expression des Américains pour diffuser directement des informations fausses afin de dénigrer le Falun Gong. Pendant ce temps, des personnalités médiatiques soutenues par le PCC alimentent le public américain en mensonges conformes à la propagande du PCC.

Le PCC a également mis en place des postes de police secrète aux États-Unis, soudoyé des organisations de Chinois de l’étranger dans les quartiers chinois et payé des « petits roses » pour qu’ils publient des contenus favorables au PCC sur les médias sociaux. Depuis au moins un demi-siècle, et surtout depuis que les États-Unis ont aidé la Chine à adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ces agents du PCC se sont répandus de plus en plus largement et de plus en plus profondément dans toute l’Amérique. Bien que le PCC tente de dissimuler son implication, de nombreuses preuves subsistent.

À mon avis, le projet du département d’État américain de réexaminer et de révoquer les visas des étudiants chinois s’applique principalement à la troisième génération de chevaux de Troie du PCC. Ces personnes ont été endoctrinées par la haine de l’Amérique avant d’entrer dans le pays. La grande majorité d’entre eux sont membres de la Ligue de la jeunesse du PCC, ou du Parti lui-même. Peu d’entre eux comprennent à quel point le PCC est cruel.

Après les élections américaines de 2024, de plus en plus d’Américains ont compris que le New York Times avait induit le public en erreur avec l’histoire de la « collusion avec la Russie ». Mais de nombreuses personnes en Chine continentale et en Europe continuent à tenir le journal en haute estime, ce qui fournit au PCC un point d’entrée exploitable pour activer le cheval de Troie déjà implanté dans le journal.

Selon le site web de la Zhejiang Federation of Returned Overseas Chinese in China (ndt : Fédération du Zhejiang des Chinois de l’étranger rapatriés en Chine), le père de Nicole Hong, George Hong (Hong Zhaohui), est né dans la province du Zhejiang, en Chine, en août 1959. Il a étudié aux États-Unis à l’université du Maryland et a obtenu une maîtrise et un doctorat en histoire économique américaine avant d’enseigner à l’université d’État de Savannah en Géorgie, à l’université de West Chester en Pennsylvanie et à l’université de Purdue.

Le même site web montre que George a organisé au moins six groupes de conférences pour les étudiants chinois aux États-Unis afin qu’ils visitent la Chine. Il a lancé et organisé l’Association des écoles de langue chinoise des États-Unis, dont il a été le premier vice-président. Il est le principal initiateur de l’Association des professeurs de chinois aux États-Unis, dont il a été le premier vice-président exécutif et le secrétaire général. Il a également été directeur du comité de recherche Asie-Pacifique de l’université d’État de Savannah, en Géorgie.

En 2006, le PCC l’a désigné pour le prix « Top Ten Outstanding Overseas Students Serving the Country in Zhejiang Province » (Dix meilleurs étudiants étrangers au service du pays dans la province du Zhejiang). George Hong (Hong Zhaohui) figure toujours dans la colonne des directeurs honoraires de l’étranger du quatrième conseil du site officiel de l’association des boursiers de l’Occident (WRSA), une organisation du front uni du PCC.

Selon un article publié en ligne par le collège de Zhoushan, dans la province du Zhejiang, « D^r Hong Zhaohui… est retourné sept fois en Chine pour assister à des conférences internationales et donner des cours dans des universités nationales et des établissements d’enseignement à Taïwan et à Hong Kong. L’édition de l’étranger du Quotidien du Peuple, l’émission Fenêtre sur l’Amérique de la CCTV et d’autres médias ont réalisé des interviews exclusives et des reportages sur ses activités de recherche universitaire en Chine et à l’étranger. Il a également rencontré le président Jiang Zemin et a été photographié à deux reprises avec lui dans le Grand Hall du Peuple à Pékin. » Cela montre à quel point le PCC apprécie le père de Nicole Hong.

Comment identifier et arrêter le cheval de Troie du PCC

« Le département d’État américain collaborera avec le ministère de la Sécurité intérieure pour révoquer énergiquement les visas des étudiants chinois, y compris ceux qui ont des liens avec le Parti communiste chinois ou qui étudient dans des domaines critiques », a déclaré le département d’État américain le 28 mai. « Nous allons également revoir les critères d’attribution des visas afin de renforcer l’examen de toutes les futures demandes de visa émanant de la République populaire de Chine et de Hong Kong. »

Si les dirigeants américains détournent le regard lorsque le PCC infiltre les universités américaines, vole la recherche, la propriété intellectuelle et la technologie américaines pour renforcer son armée, collecte des renseignements et réprime les voix dissidentes sur le sol américain, il ne faudra pas s’étonner que des générations d’Américains soient entraînées par le travail du front uni du PCC. Il se peut qu’ils ne voient pas les attaques du PCC contre les valeurs traditionnelles et qu’ils considèrent le PCC comme faisant partie du monde normal. C’est la preuve du succès du PCC.

Depuis leur fondation, les États-Unis ont défendu la justice au sein de la communauté internationale et condamné les violations des droits de l’homme et la persécution de la liberté religieuse. Pourtant, le PCC persécute le Falun Gong depuis près de vingt-six ans, et les médias américains continuent de garder le silence sur la question ou de répéter la propagande du PCC sur les raisons pour lesquelles il n’a pas voulu éradiquer cette pratique. Comme le montrent les récentes attaques médiatiques, le PCC a pu utiliser la liberté d’expression aux États-Unis pour réprimer le Falun Gong en dehors de la Chine.

Les Nations unies ont publiquement déclaré leur opposition aux discours de haine. Il n’existe pas de définition officielle de l’expression « discours de haine » dans le droit international relatif aux droits de l’homme, de sorte que la plupart des documents des Nations unies font référence à « l’incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence ». Selon le site web des Nations unies, « l’incitation directe et publique au génocide » et « tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence » sont strictement interdits par le droit international et sont considérés comme « la forme la plus grave d’incitation à la haine ».

Le PCC a mobilisé tout son appareil de propagande en Chine continentale pour inciter à la haine contre le Falun Gong, ce qui a eu pour effet de priver les pratiquants de leurs droits fondamentaux et de mettre en péril la sécurité de dizaines de millions d’entre eux et de leurs familles. Le PCC a encouragé les tribunaux, la police, l’armée et les médecins à « battre à mort les pratiquants de Falun Gong sans aucune raison, à compter [leur mort] comme un suicide et à incinérer les corps sans vérifier [les] identités », et à prélever les organes des pratiquants de leur vivant. La politique de « diffamer leur réputation, les ruiner financièrement et les éliminer physiquement » mise en place par l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, en 1999, est toujours en vigueur. Quelles sont donc les conséquences graves des guerres médiatiques et des poursuites judiciaires du PCC contre le Falun Gong à l’étranger, en particulier aux États-Unis  ?

Si la société américaine ne peut pas voir la vraie nature du PCC de manière opportune et approfondie, alors le PCC, qui a été renforcé économiquement par les États-Unis et engraissé par l’Organisation mondiale du commerce, ne renoncera jamais à sa lutte pour la domination mondiale, sans parler de se retirer volontairement. La guerre médiatique et les poursuites judiciaires lancées par le PCC aux États-Unis contre le Falun Gong et Shen Yun sont des exemples de la portée de plus en plus agressive du PCC dans d’autres pays. Plus la situation s’éternise, plus les préjudices subis par les Américains et les Chinois sont importants et plus l’impact sur les efforts de lutte contre la persécution aux États-Unis est compliqué et grave.

L’une des principales différences entre la médecine chinoise et la médecine occidentale est que la médecine chinoise traite la cause première, tandis que la médecine occidentale traite les symptômes. Si la cause première n’est pas éliminée, la maladie ne disparaît pas et les symptômes peuvent évoluer. Ce n’est qu’en reconnaissant pleinement la véritable nature violente du PCC que nous pourrons trouver une solution fondamentale pour l’Amérique et le monde, et mettre fin aux méfaits du PCC.

La sagesse des dirigeants canadiens

Le 28 mai 2025, les pratiquants de Falun Gong se sont rassemblés sur la Colline du Parlement à Ottawa, capitale du Canada, pour célébrer le 33^e anniversaire de la présentation du Falun Dafa et la Journée mondiale du Falun Dafa. Quinze députés canadiens se sont également rendus sur la colline parlementaire pour célébrer l’événement et prononcer des discours de soutien.

Parmi eux, le député conservateur Michael Cooper a déclaré dans son discours que le Falun Gong est devenu la cible de la persécution du PCC parce que la pratique est bonne et parce que le PCC s’oppose au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. « En tant que membre du Parlement, je me rendrai — comme je le fais depuis des années — dans cet hémicycle pour prendre la parole et soutenir le Falun Dafa », a-t-il ajouté.

James Bezan, député à la Chambre des Communes et membre du parti conservateur, a déclaré lors de l’événement : « Le principe fondamental du Falun Dafa — Authenticité-Bienveillance-Tolérance — est en fait le principe qui nous concerne tous en tant que Canadiens. »

« C’est un plaisir de voir des pratiquants de Falun Dafa à de tels événements, qu’il pleuve ou qu’il vente », a déclaré le député libéral Kevin Lamoureux. Comme il l’a fait par le passé, il est venu manifester son soutien aux pratiquants de Falun Dafa du Canada et du monde entier. Fervent défenseur du projet de loi S-223, une loi modifiant le Code pénal et la loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (trafic d’organes humains), il est au courant de la persécution dont sont victimes les pratiquants en Chine. Il a déclaré que ce que les pratiquants font pour diffuser les faits et promouvoir le bien-être spirituel est très important.

Le député conservateur Dan Muys a déclaré qu’il assiste chaque année aux célébrations de la Journée du Falun Dafa à Ottawa. « Merci d’être venus ici et d’organiser chaque année une manifestation pacifique pour prôner les vertus d’authenticité, de bienveillance et de tolérance, des vertus dont le monde a le plus besoin », a-t-il ajouté.

Résumé

La sagesse de ces fonctionnaires canadiens profitera certainement à leur pays et à leur peuple à l’avenir. Le PCC étant opposé aux valeurs traditionnelles, le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance constitue l’un des meilleurs moyens de mettre un terme à l’infiltration du PCC. Les Neuf commentaires sur le Parti communiste, publiés en 2004, aident également les gens à comprendre ce qu’est le PCC. Inspirés par ce livre et d’autres documents, plus de 447 millions de Chinois ont choisi de se séparer du Parti en renonçant à leur appartenance actuelle ou passée au Parti et ses organisations pour la jeunesse.

Que ce soit aux États-Unis ou en Chine, que ce soit avec le PCC ou pendant l’ère postcommuniste, la gloire et la prospérité ne sont pas contrôlées par les êtres humains ; elles sont accordées par le divin. Ce n’est qu’en revenant aux valeurs traditionnelles et en rejetant l’influence du PCC que les êtres humains peuvent mériter ces bénédictions et s’acheminer vers un avenir radieux.

Traduit de l’anglais