(Minghui.org) En repensant à mon parcours de cultivation, je ne peux m’empêcher d’être ému. Je suis passé du statut d’agent de police qui persécutait les pratiquants de Falun Dafa à celui de pratiquant. J’aimerais vous raconter mon histoire.

Lorsque la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC) était la plus sévère, je travaillais comme gardien de prison dans un camp de travaux forcés et j’ai participé à la persécution des pratiquants. J’ai petit à petit compris ce qu’était le Falun Dafa. J’ai lu le Zhuan Falun et j’ai eu la chance de commencer à pratiquer. Mon corps et mon esprit ont subi d’énormes changements, plusieurs de mes maladies ont disparu, mon caractère s’est amélioré car je ne frappe plus et je n’insulte plus les gens et j’ai cessé de boire et de jouer.

Les camps de travaux forcés en Chine exécutent les ordres du PCC et de nombreux pratiquants y sont illégalement incarcérés. Ils viennent de tous les horizons, des dirigeants et techniciens de niveau moyen et supérieur aux policiers, soldats et enseignants, en passant par des paysans analphabètes et des femmes au foyer. Les plus âgés ont entre soixante et soixante-dix ans, et les plus jeunes n’ont que quinze ou seize ans.

Le directeur et le capitaine de mon camp de travail nous demandaient de forcer les pratiquants à renoncer au Falun Dafa, et nous devions forcer 90 % d’entre eux à se transformer, ce qui rendait l’environnement de plus en plus mauvais. Lorsque je suis entré en contact pour la première fois avec ces pratiquants de Falun Dafa, j’ai été cruel parce que j’avais écouté les mensonges du PCC et je pensais : « Je n’imagine même pas que je ne pourrai pas vous dominer ! »

Pendant mon service, je battais les pratiquants qui n’obéissaient pas aux règles du camp de travail et qui, à la place, récitaient le Fa et faisaient les exercices. Sous la pression du capitaine, je giflais les pratiquants qui refusaient d’être transformés. Cependant, j’ai vu qu’ils ne m’en voulaient pas, mais qu’ils disaient gentiment aux gardiens que faire le mal entraînerait une rétribution karmique. Je me suis souvent demandé ce qui les rendait si déterminés.

J’ai lentement compris les changements qu’ils avaient connus après avoir appris le Fa et commencé à pratiquer les exercices, ainsi que l’effet miraculeux de Dafa sur la résolution des maladies. Certains d’entre eux avaient autrefois été atteints de maladies incurables, mais ils avaient guéri après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Les ménages de ceux qui étaient sur le point de divorcer étaient devenus harmonieux après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, et certains hauts fonctionnaires n’étaient plus corrompus.

Comme la méthode adoptée par le camp de travail consistait à forcer les pratiquants à renoncer au Falun Dafa par la violence, j’étais encore plus stressé et je souffrais d’insomnie et d’autres troubles. Au bout d’un moment, le directeur du camp de travail a dit : « Lisons leurs livres et voyons ce que nous pouvons faire pour les convaincre d’abandonner. »

J’ai découvert que ce qui est écrit dans les livres de Falun Dafa est complètement différent de la propagande du PCC à la télévision. Après avoir lu un des livres, mon insomnie a disparu. Un jour, alors que j’étais en service, j’ai soudain eu une forte fièvre et une pratiquante m’a dit : « C’est une bonne chose, notre Maître est en train de purifier votre corps. » J’étais un peu sceptique : Elle ne savait pas que j’avais lu le Zhuan Falun, alors pourquoi pensait-elle que le Maître m’aidait ?

Peu de temps après avoir lu le livre, le papier blanc est devenu rouge. Une autre fois, un courant chaud est parti de ma tête jusqu’à mes pieds, tout comme ce que dit le Maître dans le livre à propos de guanding. Un jour, en levant les yeux vers le ciel, j’ai vu un nuage qui ressemblait à une fleur de lotus.

En l’espace de six mois, plusieurs de mes maladies ont disparu, et je me suis dit que c’était vraiment incroyable ! J’ai réfléchi : D’une part, je lis le livre de Dafa et le Maître prend soin de moi, et d’autre part je persécute toujours ces pratiquants, quel genre de personne est-ce-que je suis ? »

J’avais des questions et je ne pouvais pas m’arrêter de lire le Zhuan Falun. Je le lisais chaque fois que j’en avais le temps. Une fois, alors que je lisais la neuvième Leçon, les mots sont entrés dans les différentes couches de mon corps. J’ai compris ceci : Dans un environnement aussi dur, si on pratique le Falun Dafa, on risque les camps de travail, la prison, on risque de perdre son emploi et même la vie. Au milieu de cette persécution des plus violentes, si on continue à être convaincu que ce Fa est bon et qu’il enseigne aux gens à être bons, on a une grande qualité innée. À partir de ce moment, j’ai dit au Maître dans mon cœur : Je veux être quelqu’un de bien et je dois pratiquer Dafa ! »

En voyant la persécution cruelle envers les autres pratiquants chaque jour, j’avais l’impression qu’un couteau me poignardait le cœur. En tant que pratiquant, je ne pouvais pas rester les bras croisés, je voulais dénoncer la persécution ! Mais je savais aussi ce qui m’attendait dans un environnement aussi pervers.

Les dirigeants du camp de travail et le personnel du département nous surveillaient et nous demandaient de patrouiller constamment dans les couloirs et de surveiller les moindres mouvements des pratiquants. Mes collègues avaient été stupéfaits de ma transformation spectaculaire, si bien que les dirigeants leur avaient demandé, ainsi qu’aux détenus non pratiquants, de m’espionner.

À cette époque, je dormais très peu, je profitais de chaque instant pour étudier le Fa, pratiquer, et émettre la pensée droite. Je n’osais pas me relâcher un seul instant. Plus je lisais le Fa, plus ma compréhension du Fa s’approfondissait, le Maître m’a ainsi donné la sagesse et le courage de faire face aux intimidations sans éprouver de peur.

J’ai rêvé que les pratiquants étaient forcés de s’asseoir sur un petit banc dans la cour, mais ils n’étaient pas entourés de murs. Je criais : Courez ! Courez ! À mon réveil, j’ai compris que le Maître me demandait de coopérer avec les compagnons de cultivation dans cette épreuve afin de nier la persécution et qu’ils puissent partir.

Même si nous étions surveillés, j’ai commencé à dire aux compagnons de cultivation comment nier la persécution et comment passer au travers avec la pensée droite. De nombreux pratiquants qui avaient été « transformés » sont revenus à Dafa, et les pratiquants déterminés sont devenus encore plus fermes. Leur pensée droite est devenue plus puissante. Ils ont commencé des grèves de la faim pour protester contre la persécution. Plusieurs pratiquants ont réussi à sortir de ce repaire pervers grâce à leur pensée droite et au renforcement apporté par le Maître.

Sous cette surveillance rapprochée, il était difficile pour les pratiquants d’écrire la façon dont ils étaient persécutés, mais je les ai aidés. Les pratiquants à l’extérieur ont imprimé ces témoignages sur les dépliants de clarification de la vérité et les ont envoyés aux responsables de la persécution, ce qui les a effectivement dissuadés de persécuter les pratiquants.

Au cours de ces années, nous nous sommes entraidés et les compagnons de cultivation ont travaillé ensemble à l’intérieur et à l’extérieur pour dénoncer les responsables de la persécution et leurs actes malveillants, et démanteler ce camp de travaux forcés.

En repensant au chemin que j'ai parcouru, si je n'avais pas commencé à pratiquer le Falun Dafa, ma vie serait tombée dans un abîme sans espoir de retour parce que j’ai participé à la persécution.

Je suis reconnaissant au Maître pour son salut compatissant. Il m’a sorti de l’enfer ! Je suis reconnaissant au Maître de m’avoir confié une mission aussi sacrée ! Dans les moments les plus difficiles, j’ai fait ce que je devais faire.

Je vais pratiquer plus diligemment et je vais mieux faire les trois choses pour sauver plus de gens.

Traduit de l’anglais