(Minghui.org) Le 28 mai, lors d’une activité organisée sur la colline du Parlement pour célébrer le 33e anniversaire de la présentation du Falun Dafa au public, les membres du Parlement canadien ont appelé à l’action pour contrer la répression transnationale du Parti communiste chinois (PCC) contre cette méthode pacifique de cultivation du corps et de l’esprit. Rappelant que le PCC a utilisé les médias et le système judiciaire américains pour attaquer Shen Yun et le Falun Gong (Falun Dafa) depuis le début de l’année dernière, les députés ont condamné le PCC et demandé qu’une enquête soit menée et que des mesures soient prises. Plusieurs théâtres où Shen Yun Performing Arts s’est produite cette année ont reçu des menaces d’attentat à la bombe et de fusillade.

Les députés ont déclaré que des cas d’ingérence du PCC et de répression transnationale se sont aussi produits au Canada et que ces derniers menacent la souveraineté, la sécurité et la liberté du pays. Ils ont souligné que les menaces de mort et les alertes à la bombe constituent un crime et ont déclaré que le Canada devrait prendre des mesures rapides contre cette répression transnationale et désigner les personnes impliquées comme membres d’une organisation terroriste.

Le 28 mai 2025, les députés Michael Guglielmin (3e à partir de la gauche), Rhonda Kirkland (4e à partir de la gauche), Cathay Wagantall (5e à partir de la gauche) et Garnett Genuis (6e à partir de la gauche) se sont joints aux pratiquants de Falun Gong lors de la célébration du 33e anniversaire de la présentation au public du Falun Dafa, sur la colline du Parlement à Ottawa.

Le 28 mai 2025, le député Dan Muys (3e à partir de la gauche), la députée Melissa Lantsman (4e à partir de la gauche), le député James Bezan (5e à partir de la gauche) et des pratiquants de Dafa lors de la célébration du 33e anniversaire de la présentation au public du Falun Dafa.

Un député : Les menaces de mort sont des infractions pénales

Le Falun Dafa Information Center (Centre d’information du Falun Dafa) a signalé qu’au cours de l’année écoulée, plus de 100 messages anonymes ont été envoyés, menaçant de violence Shen Yun, les pratiquants de Falun Gong et les élus qui soutiennent le Falun Gong. Les menaces font état d’attentats à la bombe, de fusillades, de viols et de meurtres.

Le député Scott Reid a souligné que la répression du Falun Gong par le PCC est devenue « plus sophistiquée dans la recherche de moyens d’essayer d’utiliser des instruments dans d’autres pays pour faire taire les défenseurs du Falun Dafa et de Shen Yun. »

Il a déclaré que la valeur fondamentale de Shen Yun est de montrer l’essence de la culture traditionnelle chinoise au public occidental par l’intermédiaire des artistes les plus remarquables, notamment des danseurs et des musiciens. En même temps, Shen Yun met en évidence la relation entre le Falun Dafa et la culture traditionnelle chinoise, que le régime du PCC s’efforce de minimiser. Il a indiqué que c’était la raison pour laquelle le PCC essayait si activement d’empêcher les représentations de Shen Yun.

Le député Reid a aussi expliqué que « Shen Yun est un outil très efficace pour sensibiliser le grand public de ces pays au Falun Dafa lui-même et à la culture chinoise traditionnelle. C’est pourquoi [le PCC veut] y mettre fin en recourant à divers mécanismes, en refusant une salle, en essayant de dissuader les gens de s’y rendre par des menaces de violence. Ce sont des tactiques qui peuvent réduire la transmission de l’information.

« Il est très difficile de croire que les menaces de violence associées à Shen Yun dans divers pays ne sont pas coordonnées d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit. « Ces choses semblent se produire spontanément. Après des années d’absence, elles se produisent soudain toutes en même temps. Il semble beaucoup plus probable que le PCC ait un rôle à jouer dans cette affaire. Il s’agit là d’une ingérence étrangère, ici et dans d’autres pays. Et nous aurions absolument dû enquêter sur cette question de manière beaucoup plus approfondie que cela n’a été le cas actuellement. »

« Menacer de faire exploser une bombe ou de commettre d’autres actes de violence est en fait contraire à la loi, c’est un délit pénal. Il est absolument inacceptable qu’un État étranger punisse des individus pour des actes posés dans un autre pays », a déclaré le député Reid.

Député : Le gouvernement doit agir contre la répression transnationale

Le projet de loi C-70 (Loi concernant la lutte contre l’ingérence étrangère), qui a reçu la sanction royale en juin 2024, vise à renforcer la capacité du Canada à répondre à l’ingérence étrangère, en particulier en prévenant la répression transnationale.

Le projet de loi C-70 s’attaque à la répression transnationale en élargissant les pouvoirs des agences de renseignement telles que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), en établissant des registres de transparence sur l’influence étrangère et en renforçant l’application de la loi, notamment en modifiant le Code criminel pour réglementer plus strictement les comportements liés à l’ingérence étrangère, y compris l’intimidation, les menaces et d’autres formes de répression transnationale.

Garnett Genuis, député et coprésident des Amis parlementaires du Falun Gong au Canada, a déclaré : « Nous constatons la poursuite de la répression transnationale, qui vise le mouvement Falun Dafa, les hommes politiques et les établissements universitaires. Nous devons voir la mise en œuvre de la législation sur l’ingérence étrangère que le Parti conservateur a fait adopter. Et nous avons besoin que le gouvernement prenne ces questions au sérieux. »

Michael Cooper, député et ministre du Cabinet fantôme responsable de la Réforme démocratique, a déclaré à propos de la répression transnationale : « C’est très inquiétant et inacceptable. Cela montre jusqu’où le régime communiste chinois est prêt à aller. Mais il est certain que la législation [C-70] adoptée lors de la dernière législature pourrait fournir des outils supplémentaires pour faire face à l’ingérence étrangère et à l’oppression sur notre sol. »

Le programme à long terme du PCC contredit les idéaux des nations libérales

Depuis août 2024, le New York Times a publié dix articles attaquant Shen Yun, dont huit comprennent une version chinoise. Ces articles font écho à la propagande du PCC et contiennent des déformations et de fausses déclarations sur le Falun Gong et Shen Yun. La publication de ces articles permet au récit du PCC de pénétrer dans la société américaine et d’être largement diffusé par les forces et les agents du régime chinois à l’étranger.

Se référant à la manière dont le PCC manipule les médias américains pour attaquer Shen Yun et le Falun Gong, M. Genuis a déclaré : « Je pense qu’il faut sensibiliser davantage l’ensemble de la population aux effets de la désinformation promue par les États étrangers, et je pense qu’un grand nombre d’institutions différentes peuvent en être victimes, ou commettre l’erreur d’adhérer à certains récits.

« Nous devons être très attentifs à la manière dont le PCC tente d’utiliser toutes sortes de moyens pour critiquer ses opposants », a déclaré le député Genuis. « Malgré tous les défis auxquels nous sommes confrontés dans le monde, nous devons garder à l’esprit que le PCC a un programme à long terme qui n’est pas conforme aux valeurs des sociétés libres, ouvertes et démocratiques. »

Il a aussi souligné : « Nous devons nous rappeler que nos valeurs doivent être ancrées dans le niveau non matériel, en ce sens qu’il y a des choses à poursuivre qui sont plus importantes que les choses matérielles. C’est sur cette base que nous nous opposons au matérialisme théorique du communisme et aux autres moyens par lesquels il cherche à s’infiltrer.

« Mais c’est un problème ‒ les efforts, l’oppression transnationale et les autres moyens de manipuler les institutions occidentales ‒ et nous devons nous y opposer. »

La coprésidente des Amis parlementaires du Falun Gong : Lutter contre la répression transnationale du PCC

Judy Sgro, députée et coprésidente des Amis parlementaires du Falun Gong, a déclaré que le Canada devait prendre des mesures pour lutter contre cette répression transnationale. « Je pense qu’en tant que Parlementaires canadiens, nous devons tous nous opposer à la Chine et à ses efforts pour écraser le mouvement du Falun Dafa, ce qu’elle tente de faire depuis de très nombreuses années.

La députée Sgro a déclaré que la vérité présentée par les spectacles de Shen Yun fait en sorte que le PCC se sente menacé. « Et il est clair que la Chine est très menacée. Je pense donc qu’il faut rester fort, continuer à faire ce que l’on fait et aller de l’avant. »

Le député libéral Yvan Baker a déclaré : « Nous devons nous assurer que nous équipons les agences gouvernementales, qui travaillent avec les communautés de toutes sortes pour veiller à ce que les Canadiens soient équipés et protégés de manière appropriée. Et que nos institutions soient protégées. Il existe différents types d’ingérence étrangère et nous devons nous assurer que nous répondons à tous ces types de menaces. »

Exposer l’ingérence étrangère et la répression transnationale

Melissa Lantsman, députée conservatrice, a déclaré que l’un des moyens de lutter contre la répression transnationale est de la porter à la connaissance du public. Il ne fait aucun doute que l’ingérence étrangère est présente sur notre sol et qu’elle intimide et affecte nos amis et nos voisins, ainsi que ceux qui ne recherchent que la paix et la tolérance. C’est contre cela que nous devons lutter à la Chambre des communes.

« Nous devons faire la lumière sur cette situation, veiller à ce que tout le monde au Canada sache que cela se passe, non seulement en Chine, mais aussi sur notre sol, et veiller à ce que tous les citoyens canadiens, tous ceux qui veulent construire leur vie au Canada, le fassent en toute liberté et sans être intimidés. C’est notre travail en tant que députés et c’est le travail du gouvernement de commencer à prendre cette menace au sérieux. »

Le député James Bezan a déclaré que l’influence du Parti communiste chinois au Canada s’exerce à différents niveaux, comme en témoignent la stratégie agressive dite de la « diplomatie du guerrier-loup » et la mise en place controversée de « postes de police chinois » à l’étranger. Il a déclaré : « Nous devons continuer à être courageux, à les dénoncer et à défendre nos citoyens afin qu’ils ne soient pas injustement ciblés par le Parti communiste chinois. Et nous devons nous assurer que nous mettons fin à des choses telles que les postes de police chinois qui se trouvent ici même au Canada. Nous devons empêcher leur corps diplomatique de se livrer à des actes d’intimidation et d’ingérence et de proférer des menaces à l’encontre d’anciens citoyens chinois qui vivent aujourd’hui au Canada. Nous continuerons donc à nous battre pour la démocratie, les droits de l’homme et la liberté, ce qui inclut bien sûr le Falun Dafa. »

Un député : le gouvernement devrait accélérer l’application de la loi

Dan Muys, député, a déclaré que les attaques dans les rues par les agents du PCC étaient inacceptables. Il a déclaré : « Au Canada, où les gens viennent chercher de l’espoir, des occasions et la liberté, ils sont pris pour cible dans les rues du pays par des agents étrangers. C’est inacceptable. Nous l’avons dénoncé en tant que conservateurs à la Chambre des communes, et nous continuerons à le faire, et nous ne pouvons pas tolérer cela. »

Il a dit que le gouvernement canadien et les services de police devraient aussi prendre plus rapidement des mesures concrètes pour freiner la répression transnationale, notamment en identifiant les responsables en tant qu’organisations terroristes. « Le gouvernement doit prendre cela au sérieux et agir en conséquence. Mais nos agences canadiennes, nos services de police doivent également en être conscients , a-t-il déclaré. « Nous avons eu des postes de police chinois dans les rues de Toronto, et le gouvernement a mis du temps à agir et à expulser les responsables. Il faut donc prendre des mesures beaucoup plus rapides pour mettre un terme à cette situation. »

Anita Vandenbeld, députée et secrétaire parlementaire du ministre du Développement international, a aussi parlé de la répression transnationale. « Je pense que nous voyons cela non seulement [au Canada], mais aussi dans le monde entier, dans différentes communautés. Et je pense que c’est quelque chose de très inquiétant ! »

La députée Vandenbeld a souligné : « Je pense que le Parlement doit consacrer plus de temps à l’étude de ce problème, afin de s’assurer que nous y mettons un terme. »

Traduit de l’anglais