(Minghui.org)Je viens de la campagne et je pratique le Falun Dafa depuis vingt-six ans. Tout au long de ma cultivation, je n’avais pas une bonne qualité d’éveil et je ne m’élevais que lentement. Même si je comprenais certains principes du Fa lorsque je le lisais ou l’écoutais, je les oubliais souvent par la suite lorsque je rencontrais des problèmes. J’avais aussi des sentiments et des attachements humains très forts. Par conséquent, je m’inquiétais pour ma cultivation.

Récemment, un compagnon de cultivation m’a suggéré de mémoriser le Zhuan Falun. Bien que la mémorisation du livre soit beaucoup plus lente que sa lecture, j’ai découvert qu’après avoir mémorisé chaque paragraphe, j’avais compris une couche de principes du Fa. Le Fa illimité du Maître m’éveille constamment et améliore ma qualité d’éveil. J’ai commencé à vraiment savoir comment cultiver.

Souffrir est une bonne chose

Pendant de nombreuses années, je n’ai pas considéré la souffrance comme une bonne chose. Si je ressentais un malaise physique, je souhaitais souvent qu’il disparaisse rapidement. J’émettais alors la pensée droite et demandais de l’aide au Maître. Je ne me rendais pas compte que je ne comprenais pas les principes du Fa à ce sujet.

Chaque fois que je faisais l’expérience d’un karma de maladie grave, le Maître miséricordieux me montrait dans mes rêves les terribles choses que j’avais faites dans mes vies antérieures. J’ai tué de nombreuses personnes et accumulé beaucoup de dettes. Les créanciers voulaient me faire du mal. Le Maître a porté de nombreux péchés pour moi et je n’ai eu à en porter qu’une toute petite partie. Pourtant, je ne voulais même pas payer pour cette petite partie ! Au lieu de cela, je demandais au Maître de m’aider à réduire mes souffrances, et j’émettais la pensée droite pour éliminer mes créanciers. Comment pouvais-je faire ça ? Est-ce que je n’augmentais pas mes dettes en faisant cela ? En fin de compte, je considérais la souffrance comme une mauvaise chose.

Le Maître a dit :

« Il y a une phrase qui dit : “La Grande Loi est sans limites, tout dépend de la détermination que vous mettez à cultiver ; la hauteur à laquelle vous pouvez vous élever par la cultivation dépend entièrement de votre capacité à exercer votre patience et à supporter la souffrance.” Quand vous aurez épuisé toute votre matière blanche, votre matière noire pourra, à travers les épreuves que vous allez endurer, se transformer en matière blanche. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

Lorsque j’ai mémorisé cette partie, j’ai eu l’impression que le Maître me parlait directement. Le Maître me disait que je devais avoir la capacité de supporter les épreuves. Et ma substance noire pourra être transformée en substance blanche par la souffrance. En tant que pratiquante, je sais que la substance noire est le karma, qui a été créé par mes mauvaises actions dans le passé. Ce sont des dettes que je devais. Les principes de l’univers ne permettent pas de ne pas rembourser la dette après s’être endetté. En cultivant Dafa, la souffrance consiste à rembourser les dettes et à transformer la substance noire (karma) en substance blanche (vertu). Ensuite, le Maître transforme la substance blanche en gong (énergie de cultivation). Comme c’est merveilleux ! C’est pourquoi le Maître nous dit : « Prendre la souffrance comme de la joie » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

Le Maître nous a enseigné la voie du Ciel et nous a révélé des secrets célestes afin que nous puissions retourner à notre origine céleste ! Mon cœur s’est ouvert et je me suis sentie claire et lumineuse à l’intérieur ! J’ai enfin compris le principe du Fa selon lequel les épreuves sont une bonne chose.

Je ne cherche plus à traiter mes maladies

Lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, je l’ai fait pour traiter mes maladies. Au cours de ma cultivation, le Maître a continué à purifier mon corps, et j’ai eu une meilleure santé et une nouvelle vie. Je suis tellement reconnaissante envers le Maître et Dafa ! Peu à peu, j’ai abandonné ma perception émotionnelle de Dafa et j’ai acquis une compréhension plus profonde et plus rationnelle du Fa. J’en suis venue à comprendre que le Maître guide véritablement les gens vers des niveaux élevés, et que Dafa est la cultivation du Fa de Bouddha et que nous cultivons la bouddhéité.

Cependant, au cours des vingt dernières années, j’ai souvent souffert du karma de maladie. En conséquence, une tristesse persistante me pesait souvent : je devais avoir beaucoup de karma et le Maître devait avoir fait beaucoup de choses supplémentaires pour me purifier. Mes compagnons de cultivation me rappelaient de regarder à l’intérieur, ce que je continuais à faire. Je savais que cela devait être lié à mon xinxing. Mais, après avoir regardé à l’intérieur pendant tant d’années, mon karma de maladie était toujours là. J’ai fait les trois choses depuis le début, sans aucun retard. J’ai tenu bon, j’ai serré les dents et j’ai continué. La plupart du temps, lorsque je sortais pour aider le Maître à sauver des gens, ma condition physique n’était pas bonne et je devais demander au Maître de me renforcer et de m’aider.

En mémorisant le Fa, j’ai réalisé que j’avais toujours souhaité que le Maître guérisse toutes mes maladies. N’était-ce pas un attachement ? Je ne comprenais pas vraiment que je pratiquais le Fa de l’univers ! J’avais appris le Fa avec l’attachement à obtenir quelque chose. Lorsque j’étudiais le Fa, je pensais souvent : « Ma santé va bientôt s’améliorer. Le Maître prendra soin de moi. » Lorsque je faisais les exercices, je pensais souvent : « Ma pratique ne sera pas vaine. Le Maître m’aidera à purifier mon corps. » Mais je ne voyais pas mon corps changer. Comment mon gong pouvait-il augmenter avec cette mentalité ? J’ai alors commencé à regarder à l’extérieur : « Je dois avoir beaucoup de karma. » Je me suis enfermée dans ma mentalité erronée de « beaucoup de karma ». J’ai vu que je ne savais pas comment cultiver et que je ne cultivais pas vraiment.

Après avoir découvert mon attachement de longue date à vouloir traiter ma maladie, j’ai soudain vu la lumière et je me suis sentie soulagée. Puis mon corps a changé. Lorsque je faisais les mouvements des exercices, ma jambe gauche qui était froide s’est réchauffée. Pendant la méditation assise, j’ai senti de l’air froid sortir de toute ma jambe gauche, y compris de mon pied. L’oppression du côté gauche de ma poitrine s’est dissipée et je me suis sentie beaucoup mieux.

Depuis que j’ai commencé à mémoriser le Fa, mon état physique n’a cessé de s’améliorer. Je sentais mon corps léger. Je n’avais plus peur de travailler et je n’étais plus essoufflée en marchant. En mémorisant le Fa, j’ai senti que chaque caractère du livre pénétrait dans mon esprit, dans mon microcosme, dans mon cœur et dans chaque cellule de mon corps. Chaque phrase du Maître est le Fa, qui m’enseigne comment cultiver.

Mon expérience de la mémorisation du Fa, comparée à la lecture du Fa, bien que la mémorisation du Fa soit plus lente, m’a aidée à mieux comprendre le Fa et à l’assimiler véritablement. En d’autres termes, cela m’a aidée à comprendre comment cultiver et comment m’élever. J’ai décidé de continuer à mémoriser le Fa et de me rapprocher des critères du Fa.

Un soir, je me suis couchée après avoir mémorisé une page du livre. Avant de m’endormir, une voix m’a dit : « Tu es venue dans ce monde pour obtenir le Dafa de l’univers, et pour aider le Maître à sauver les êtres. » C’était l’encouragement du Maître. Je continuerai à mémoriser le Fa, à bien me cultiver, à sauver plus de gens, à accomplir mon vœu et à compléter ma mission.

Merci, Maître, pour votre salut compatissant.

Traduit de l’anglais