(Minghui.org) George Orwell, un écrivain britannique opposé au totalitarisme, a publié Animal Farm (La Ferme des animaux) en août 1945, un conte allégorique sur le communisme. Sous la forme d’une histoire mettant en scène des animaux, il ridiculise le régime communiste soviétique.
Près de quatre-vingts ans se sont écoulés depuis la publication du livre d’Orwell, mais ses enseignements perdurent en Chine sous le régime du Parti communiste chinois (PCC).
La Ferme des animaux
Dans l’histoire, les animaux ont vaincu le fermier irresponsable et ont pris le contrôle de la ferme, dans l’espoir d’une vie meilleure. Au début, ils ont suivi le décret selon lequel « tous les animaux sont égaux ». Napoléon, l’un des cochons, a progressivement pris le contrôle. Non seulement il a déformé l’histoire par la propagande, mais il a également lancé des vagues de purges visant ceux qui avaient des opinions divergentes.
Au fil du temps, les cochons au pouvoir se sont mis à se comporter comme des humains, portant des fouets et buvant de l’alcool. Ils ont également modifié le décret pour : « Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres. » Bien que leur vie fût désormais bien pire, ceux qui se plaignaient du comportement de Napoléon étaient exécutés. Au final, le rêve de La Ferme des animaux (rebaptisée de son ancien nom « La Ferme du manoir ») s’est effondré, car les cochons au pouvoir se sont avérés ne pas être différents des fermiers humains.
Depuis sa publication, La Ferme des animaux a été interdit dans les pays communistes, notamment en Union soviétique, en Chine, à Cuba et en Corée du Nord. En effet, ce livre dénonce la nature du communisme, qui incite à la lutte des classes, à la brutalité et au mensonge.
Le communisme soviétique
Dans une lettre adressée à un ami, Orwell expliquait que La Ferme des animaux était un conte satirique sur Joseph Staline, secrétaire général du Parti communiste soviétique entre 1922 et 1952. Après la création de l’Union soviétique, on disait au peuple que tous les hommes étaient égaux. Mais des luttes de classes s’en sont suivies, dans lesquelles les propriétaires terriens, les capitalistes et les marchands ont été pris pour cibles. Plus tard, des personnes ont été tuées sur la base de quotas planifiés dans le seul but de semer la terreur. Cela s’est produit pendant la rébellion de Tambov (1920-1922) ainsi que pendant la Grande Purge (1936-1938).
À la suite des purges, plus d’un million d’enfants ont perdu leurs parents et se sont retrouvés à errer dans les rues, ce qui a choqué les politiciens étrangers en visite. Pour résoudre ce problème, Joseph Staline a signé un décret en mai 1930 visant à criminaliser ces enfants dès l’âge de 12 ans. De nombreux enfants ont été exécutés et enterrés dans des fosses communes. Cela s’est produit dans plusieurs villes de l’Union soviétique, notamment à Kiev, Leningrad (Saint-Pétersbourg), Vinnitsa, Kharkov et Butovo.
Marxisme et génocide
Ce qui s’est passé en Union soviétique n’était pas accidentel et cette brutalité trouve son origine chez Karl Marx. Dans le Manifeste communiste, publié en 1848, il écrivait : « Un spectre hante l’Europe, le spectre du communisme. »
Marx a embrassé la lutte des classes malgré sa nature destructrice. George Watson, un universitaire de l’université de Cambridge, a conclu que le socialisme encourageait le génocide et estimait que Marx était responsable d’avoir imaginé cette idée.
Tout au long de l’histoire, la moralité et les valeurs traditionnelles ont été les pierres angulaires de la société. Mais Marx et le communisme ont abandonné ces valeurs et ont proposé à la place de diriger la société avec brutalité et tromperie.
De l’Union soviétique à la Chine communiste
Après l’effondrement du bloc de l’Est en 1989 et la dissolution de l’Union soviétique en 1991, le monde occidental pensait que le communisme avait dépassé son apogée. Mais avec l’aide des présidents américains Bill Clinton et George W. Bush, la Chine communiste a rejoint l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 et son économie a connu une croissance spectaculaire.
En 2009, la Chine est devenue le premier exportateur mondial de marchandises ; un an plus tard, elle est devenue la deuxième puissance économique mondiale. De nombreux dirigeants occidentaux n’ont pas réalisé que faire du commerce avec la Chine communiste signifiait se livrer à la corruption au détriment des intérêts et des valeurs de leur propre pays.
À la fin de La Ferme des animaux, les hommes (les fermiers) et les cochons jouent aux cartes ensemble, se flattent et se complimentent mutuellement tout en trichant au jeu. Lorsque l’un des fermiers, M. Pilkington et Napoléon jouent tous deux l’as de pique en même temps, ils se disputent pour savoir qui a triché le premier. Les animaux, qui n’étaient pas invités au dîner, mais qui pouvaient observer la scène depuis une fenêtre, ont constaté que les cochons et les hommes étaient impossibles à distinguer les uns des autres.
Le PCC est allé encore plus loin. En 1999, deux hauts responsables de l’APL ont publié Unrestricted Warfare : Two Air Force Senior Colonels on Scenarios for War and the Operational Art in an Era of Globalization (Guerre sans limites : deux colonels supérieurs de l’armée de l’air sur les scénarios de guerre et l’art opérationnel à l’ère de la mondialisation). Dans cet ouvrage, ils ont décrit comment une nation telle que la Chine pouvait vaincre un adversaire technologiquement supérieur (les États-Unis) par des moyens autres que la confrontation militaire directe, tels que la guerre politique, la guerre juridique, l’influence économique, etc.
En d’autres termes, la guerre sans limites du PCC dépasse les limites éthiques et morales normales : elle vise à détruire son adversaire à tout prix. En revanche, bien que l’Union soviétique ait été une entité communiste, elle a tout de même respecté les conventions de guerre pendant la guerre froide. La pratique d’échange d’espions entre les États-Unis et l’Union soviétique en est un exemple, les agents de renseignements capturés étaient rapatriés.
Mais le PCC est différent. Un exemple est celui de Larry Wu-tai Chin, un espion du PCC qui a travaillé pour le gouvernement américain pendant trente-sept ans (entre 1944 et 1981) au sein de l’armée américaine et de la CIA (Agence centrale de renseignement). Cependant, après l’arrestation de Chin en 1985, le PCC a nié tout lien avec Chin en matière d’espionnage, rendant ainsi impossible tout échange.
Guerre sans limites
Le livre Unrestricted Warfare (Guerre sans limites) met l’accent sur l’absence de conventions, de compromis et de frontières. En conséquence, le PCC a déployé ce type de guerre dans de nombreux domaines, notamment l’économie, la propriété intellectuelle, l’armée, l’agriculture et bien d’autres encore.
1. Plusieurs sources, dont le FBI, ont constaté que l’économie américaine perdait de 200 à 600 milliards de dollars par an en raison du vol de propriété intellectuelle par la Chine. Par exemple, des personnes associées à des entreprises publiques chinoises ont collecté des semences génétiquement modifiées dans des fermes américaines, évitant ainsi de dépenser des milliards de dollars en recherche et développement.
2. Avec la vague de mondialisation, de nombreux produits auparavant fabriqués aux États-Unis ont commencé à être produits en Chine. Selon un rapport de l’Economic Policy Institute (EPI), entre 2001 et 2018, le déficit commercial croissant des États-Unis avec la Chine a entraîné la perte de 3,7 millions d’emplois américains. Parmi ceux-ci, 2,8 millions étaient des emplois du secteur manufacturier.
En outre, la Chine occupe une position dominante dans la construction navale mondiale, produisant plus de la moitié des navires commerciaux et de nombreux conteneurs d’expédition dans le monde. En 2024, un seul chantier naval public chinois a construit plus de tonnage commercial que l’ensemble de l’industrie navale américaine au cours des quatre-vingts années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, selon le Center for Strategic & International Studies (CSIS).
3. En juin 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a pris la parole lors du gala New World de l’American Compass et a déclaré que la pratique économique de la Chine au cours des vingt-cinq à trente dernières années consistait à monopoliser le marché, ce qui constituait un défi pour la libre entreprise pure. Il a également souligné qu’une fois que la Chine aurait le monopole, elle dicterait les prix à l’échelle mondiale.
4. Le PCC a construit son économie comme un système de guerre plutôt que pour la vie normale ou pour le commerce. Il peut utiliser à sa guise les ressources naturelles, la main-d’œuvre et les fonds publics pour produire des biens artificiellement bon marché et détruire l’industrie manufacturière américaine.
Selon un article publié par le Council on Foreign Relations en février 2025, intitulé « China’s Environmental Crisis » (La crise environnementale en Chine), les pertes causées par la pollution environnementale en Chine représentent entre 3 % à 10 % du revenu national brut (RNB) du pays chaque année.
Selon un document de travail du Fonds monétaire international (FMI) publié en août 2024, intitulé « Trade Implications of China’s Subsidies » (Les implications commerciales des subventions chinoises), une analyse réalisée entre 2009 et 2022 a montré que les subventions représentaient 95 % de toutes les politiques chinoises ayant une incidence sur les échanges commerciaux. Cela indique une dépendance importante à l’égard des subventions comme outil permettant d’influencer les flux commerciaux.
5. Des entreprises chinoises ont intégré des portes dérobées dans des produits technologiques pouvant être utilisés pour attaquer les infrastructures d’autres pays. Le 14 mai 2025, Reuters a rapporté que des équipements de communication inexpliqués avaient été découverts à l’intérieur de certains onduleurs fabriqués en Chine, qui sont utilisés dans le monde entier pour connecter des panneaux solaires et des éoliennes aux réseaux électriques.
Des responsables américains ont découvert que des équipements Huawei comportaient des portes dérobées destinées à être utilisées par les forces de l’ordre, et qui pouvaient être exploitées par le gouvernement chinois pour espionnage ; ceci a été rapporté par le Wall Street Journal. La Commission fédérale des communications (FCC) a interdit aux opérateurs locaux américains d’utiliser des fonds fédéraux pour acheter des équipements ou des services auprès d’entreprises présentant un risque pour la sécurité nationale, notamment Huawei et ZTE.
Un rapport du Wall Street Journal publié en mars 2023 et les enquêtes qui ont suivi ont également soulevé des inquiétudes quant aux risques pour la sécurité nationale posés par les grues de fabrication chinoise dans les ports américains, y compris les installations militaires. Ces grues sont conçues pour être commandées à distance et pourraient potentiellement être contrôlées ou programmées à partir d’endroits éloignés.
6. La guerre biologique sans restriction peut être utilisée pour provoquer des crises alimentaires et sanitaires. En 2020, des habitants d’au moins 30 États américains ont déclaré avoir reçu des colis non sollicités contenant des semences, dont beaucoup portaient la mention « Service postal de Chine ». Une analyse préliminaire du ministère américain de l’Agriculture (USDA) a soulevé des inquiétudes quant au fait que ces semences pourraient introduire des maladies nuisibles ou des espèces envahissantes, menaçant l’agriculture et les ressources naturelles américaines.
En juin 2025, deux chercheurs chinois de l’université du Michigan ont été accusés de trafic d’agents pathogènes biologiques. Un rapport du FBI a décrit ces agents pathogènes comme « une arme potentielle d’agroterrorisme » pouvant provoquer des maladies chez le maïs, le riz et l’orge et entraîner chaque année des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Le cheval de Troie rouge
Le PCC s’est profondément infiltré dans la société occidentale. Contrairement à la nature conflictuelle de la guerre froide, le PCC a approché les dirigeants occidentaux au nom de la « coopération », de « l’investissement » et de « l’amitié ». En réalité, il cherche à saper les fondements de ces pays.
Le complot et les tactiques décrits dans La Ferme des animaux sont faciles à comprendre, mais la guerre sans limites menée par le PCC est complexe. Ce n’est qu’en percevant la nature malveillante du PCC et en prenant les mesures appropriées que nous pourrons protéger les valeurs et les systèmes de gouvernance du monde libre de l’influence du PCC.
Traduit de l’anglais
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