(Minghui.org) En me remémorant mes 20 dernières années de xiulian, certaines choses sont si nettes dans mon esprit, c’est comme si elles s’étaient produites hier. Je suis fière de suivre Maître Li en tant que disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa.

Échapper de justesse à la police

Une compagne de cultivation et moi-même étions dans un district voisin pour clarifier la vérité sur le Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong). Plus de 20 habitants de la même rue ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. Nous étions ravies, mais nous ne nous sommes pas rendu compte que nous étions en train de développer l’attachement à l’exaltation. Comme nos efforts de clarification de la vérité se déroulaient sans problème, nous avons commencé à baisser la garde et nous sommes allées dans la rue principale pour parler avec les gens, espérant rencontrer des personnes ayant l’affinité prédestinée.

J’ai remarqué qu’une voiture de police nous suivait, alors j’ai entraîné l’autre pratiquante et j’ai accéléré le pas. Je ne lui ai rien dit, car je ne voulais pas qu’elle soit effrayée. Elle voulait déposer un CD sur la porte d’une maison au bord de la rue, mais je l’ai tirée vers l’avant pour qu’elle avance plus rapidement.

Nous sommes arrivées dans un supermarché, et j’ai acheté deux glaces. Alors que le vendeur me rendait la monnaie, la police est entrée et a demandé au vendeur, tout en nous regardant fixement, si des pratiquants de Falun Gong étaient venus lui donner un CD ou lui parler de faits concernant le Falun Gong.

Le vendeur a répondu : « Non, non. Si c’était le cas, je vous l’aurais dit. Ils impriment parfois des informations sur de l’argent. » Les agents nous ont vues manger calmement nos glaces. Ils n’étaient pas sûrs que nous étions les personnes qu’ils cherchaient, alors ils sont ressortis du magasin. Nous les avons suivis hors du supermarché et nous avons émis la pensée droite. Lorsqu’ils se sont aperçus que nous continuions de les suivre, ils sont partis.

Avant de commencer la cultivation, j’étais très timide et j’avais peur de la police. C’est Dafa qui m’a donné la pensée droite, et c’est le Maître qui m’a renforcée et m’a donné la sagesse et le courage de m’échapper lorsque nous faisions face à un danger.

Par la suite, j’ai regardé à l’intérieur, et j’ai découvert que l’exaltation était l’origine du problème. Nous allions souvent dans ce village et nous avions réussi à convaincre les gens de se retirer du PCC, à raison de 20 à 50 personnes par jour. C’est cela qui avait fait naître en nous le sentiment d’autosatisfaction.

Un jeune homme devancé par une femme

Un autre jour, alors que nous étions sur un marché, quelqu’un nous a signalées. Trois officiers en civil sont arrivés, et ils ont essayé de nous arrêter. L’un d’eux m’a saisi le bras en me disant : « Quelqu’un nous a dit que vous lui avez donné un CD de Falun Gong ? » J’ai répondu : « Pourquoi me retenez-vous ? Je n’ai commis aucun crime. » Il a ensuite pris la clé de mon vélo électrique et ne m’a pas laissé partir.

Je lui ai dit : « Voilà mon manteau, prenez-le ! » Je l’ai enlevé et je l’ai jeté sur son visage, puis je me suis enfuie. Il m’a poursuivie sans relâche. J’ai continué à courir jusqu’à ce que je sois à bout de force quelques mètres devant lui. Mais lui aussi était épuisé.

J’ai dit dans mon cœur : « Maître, je ne peux pas tomber entre les mains de la perversité. Vous devez m’aider à m’échapper. » Tout à coup, j’ai été remplie d’énergie et à nouveau, je me suis enfuie, alors que le policier était encore si fatigué qu’il marchait à peine.

Le policier était un jeune homme, grand et fort d’une vingtaine d’années. Si le Maître ne m’avait pas aidée, comment une femme de mon âge aurait-elle pu le distancer ?

Repousser les malfaiteurs qui viennent frapper à ma porte

Mon mari et moi-même tenons un petit commerce dans la rue. Un jour, deux agents de la sécurité intérieure sont venus au stand. L’un d’eux m’a montré sa carte d’identité pendant que l’autre fouillait mon panier à provisions. Ils n’ont rien trouvé. J’avais bien une amulette de clarification de la vérité cachée dans mes vêtements, mais ils ne m’ont pas fouillée. Ils ont même essayé de me pousser à insulter le Maître, mais je les ai ignorés.

Ils m’ont alors demandé : « Êtes-vous une pratiquante de Falun Gong ? Avez-vous donné des documents à d’autres personnes ? » Je leur ai répondu : « Qui vous a dit cela ? Je vends des marchandises et je fais des affaires ici. Je suis occupée toute la journée. Nous dépendons de ce commerce pour gagner notre vie. Nous n’avons pas le temps de discuter avec vous. » Quand ils ont vu qu’ils n’avaient rien contre moi, ils sont partis.

Comme j’ai été persécutée illégalement par la police à maintes reprises, j’avais une mentalité de lutte et un cœur plein de ressentiment à leur égard.

Lorsque la pandémie a éclaté, cinq policiers se sont rendus au stand où se trouvait mon mari. Il avait peur de la police, et il ne voulait pas que les policiers ternissent la réputation de notre commerce, alors il leur a donné mon numéro de téléphone portable. Je peux le comprendre, car j’ai été harcelée et arrêtée à maintes reprises. Il avait subi beaucoup de pression et depuis, il souffrait d’insomnie. C’était difficile pour lui.

Les policiers m’ont appelée et ils sont venus chez nous. Je suis descendue pour les rencontrer, mais je ne les ai pas laissés entrer dans la maison. De plus, je leur ai demandé d’arrêter de prendre des photos. Un agent a demandé : « Êtes-vous une pratiquante de Falun Gong ? » Je lui ai répondu : « Cela n’a rien à voir avec vous. Êtes-vous en train d’essayer de contrôler l’esprit des gens ? Comment vous appelez-vous ? Mon mari est malade et vous l’avez contrarié. Si quelque chose se passe mal pour lui, c’est moi qui irai vous chercher ! »

Le policier qui venait de me poser la question a été un peu secoué. À ce moment-là, un autre policier est sorti de la voiture et a demandé à tout le monde de partir. Je me suis alors exclamée : « Avec votre attitude, vous faites peur aux citoyens ! » Ils sont tous partis. Les conférences du Maître m’ont appris qu’il ne faut jamais coopérer avec la perversité ! J’ai suivi son conseil et j’ai repoussé ces malfaiteurs et leurs intentions maléfiques.

Après avoir appris les faits, faire le bon choix

Une pratiquante et moi-même avons rencontré trois personnes alors que nous étions en train de clarifier la vérité dans un autre village. À en juger par leur tenue vestimentaire, deux d’entre elles venaient d’une autre ville.

Une de ces personnes avait l’air d’être le cadre d’un village (fonctionnaire). Il nous a dit qu’ils étaient des employés envoyés par la province et le gouvernement de la ville pour vérifier les propriétés foncières. Je leur ai alors gentiment dit la vérité sur la persécution. L’un des jeunes fonctionnaires, qui était un membre du Parti, était prêt à quitter le PCC.

Un autre fonctionnaire plus âgé est soudain devenu agité et m’a menacée : « Arrêtez de parler ! Si vous continuez, j’appelle la police ! » Voyant qu’il ne comprenait toujours pas la vérité, j’ai expliqué en détail ce qu’est Dafa, pourquoi nous le pratiquons et pourquoi Jiang Zemin a commencé la persécution. Après avoir entendu la vérité, il nous a laissé partir. Nous avons continué à clarifier la vérité dans le village et nous avons sauvé beaucoup de gens ce jour-là.

Je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. J’ai connu beaucoup de hauts et de bas, mais j’ai mûri pour devenir une véritable pratiquante de Dafa qui ose affronter la perversité. Merci, Maître, de m’avoir donné le courage, la sagesse et la pensée droite !

Traduit de l’anglais