(Minghui.org) Bonjour Maître et chers compagnons de cultivation !

Je m’appelle Amy, j’ai 7 ans et je suis élève en cours élémentaire 1re année à l’école Minghui. J’aimerais vous parler de mes expériences de cultivation.

Tout d’abord, je vais parler d’un attachement : le désir de se faire valoir. J’aimais montrer aux autres les belles choses que ma mère m’achetait. Elle me disait que ce n’était pas bien, mais je ne l’écoutais pas, car j’aimais quand les autres me disaient à quel point mes affaires étaient belles et j’aimais voir leurs regards envieux. Mais maintenant, j’ai compris, le Maître parle spécifiquement « du désir de se faire valoir » dans le Zhuan Falun. Le désir de se faire valoir n’est pas une bonne chose, et je devais m’en débarrasser. Sur ce point, j’ai progressé un peu. Il n’y a pas longtemps, mon père m’avait acheté une belle boîte de rangement bleue transparente avec deux tiroirs. Je l’avais remplie de mes petits objets préférés et j’avais vraiment envie de l’emporter à l’école pour la montrer à tout le monde, mais ma mère m’a rappelé : « Essaierais-tu encore de te vanter ? » Je me suis dit : je ne peux plus me vanter, sinon je ne cultiverai pas bien. » Je n’ai pas amené la boîte à l’école. Je me suis contrôlée, et à présent, le fait d’y repenser me rend très heureuse.

Mais j’ai encore une certaine tendance à me faire valoir et je dois faire plus d’efforts pour m’en débarrasser. Un jour, sur le chemin de l’école, ma mère, ma sœur et moi récitions « Sur les chevaux », écrit par Han Yu. Je pensais l’avoir presque mémorisé et je me trouvais plutôt douée, alors j’ai voulu encore une fois me faire valoir. J’ai dit : « Maman, maman, je veux le réciter toute seule ! » Mais quand j’ai essayé, je n’ai pas pu le faire. Ma sœur s’est moquée de moi en me disant : « Je savais que tu n’y arriverais pas ! Toujours à vouloir te faire remarquer ! » En y repensant, c’était vraiment le désir de se faire valoir et ça n’allait pas. C’est peut-être parce que je voulais tellement montrer à quel point je pouvais le faire que je n’ai pas pu le réciter. Je dois me débarrasser de cette habitude.

Avant, j’étais très égoïste, je ne pensais qu’à moi, mais maintenant j’ai appris à penser aux autres et à faire preuve de tolérance. Récemment, ma mère a acheté de nouvelles boîtes à lunch pour ma sœur et moi. L’une avait un motif de feuilles sur le couvercle, et l’autre un motif d’écureuil. Nous les aimions toutes les deux, mais nous voulions toutes les deux celle avec l’écureuil. Ma mère a dit que la boîte à lunch avec l’écureuil était pour moi, parce que je suis la plus jeune. Mais j’ai vu que ma sœur aînée l’aimait aussi beaucoup, alors je lui ai laissé celle de l’écureuil. Mais ensuite, ma sœur a vu à quel point je l’aimais, et elle me l’a rendue. Ma mère nous a félicitées d’avoir si bien réagi ! Elle a dit que tant que nous mettions toujours la gentillesse au premier plan, nous n’aurons pas envie de rivaliser ou de prendre les choses des autres. Je sens que j’ai fait des progrès et dans mon cœur, je me sens très heureuse.

Parfois, je me mets très en colère. Un jour, je voulais avoir un porte-mine et j’avais demandé à ma mère qu’on l’achète tout de suite. Mais elle m’avait répondu que c’était trop loin pour retourner au magasin et que l’on pourrait l’acheter le lendemain, elle me disait que pour le moment, je pouvais emprunter celui de ma sœur. Je n’étais pas d’accord, je voulais vraiment avoir mon propre porte-mine. J’étais en colère et contrariée toute la soirée. Ma mère ne m’a pas contredite, mais m’a rappelé : « Tu es une petite pratiquante, et ce n’est pas bien de se mettre en colère. » Je me suis lentement calmée et ma colère s’est dissipée. Je savais que je n’aurais pas dû me fâcher.

Dès que je me suis réveillée le lendemain matin, j’ai demandé : « Maman, est-ce qu’on peut acheter le porte-mine aujourd’hui ? » Elle m’a dit oui, et elle m’a emmené au supermarché. Dans l’après-midi, nous y sommes allées et j’ai eu mon porte-mine. J’étais tellement contente. Le lendemain, à l’école, je l’ai apporté pour l’utiliser, mais à la fin de la journée, j’ai constaté que le capuchon du porte-mine avait disparu, qu’il avait été piétiné et qu’il était cassé. J’étais très triste. Voyant à quel point j’étais affligée, ma mère m’en a acheté un autre. Étrangement, le troisième jour, le capuchon a de nouveau disparu. J’ai demandé : « Maman, tu peux m’en acheter un autre ? »Elle m’a répondu : « Cela s’est produit deux fois de suite. Ne devrais-tu pas réfléchir à ce que tu n’as pas bien fait ? Il est temps de faire ton introspection. Ne te précipite pas pour en acheter un autre. »

Qu’ai-je mal fait ? J’ai réfléchi. Peut-être que le premier crayon s’était cassé parce que je n’avais pas bien géré mes relations avec mes camarades de classe. Pendant les activités de groupe, je voulais être avec les personnes que j’aimais bien et je ne faisais pas de cas des sentiments des autres. De plus, je me suis fâchée contre ma mère. Le deuxième crayon s’est cassé parce que j’avais le désir de me faire valoir, je pensais : « Regardez-moi, j’ai encore un nouveau crayon ! » Comme mon cœur n’était pas droit et que je me vantais, le crayon s’est cassé à nouveau, pour me rappeler que la prochaine fois, je ne dois pas me vanter.

Je suis une jeune pratiquante de Falun Dafa et je souhaite m’élever. Je dois bien étudier le Fa, faire les exercices et regarder à l’intérieur lorsque des choses se produisent. De cette façon, je pourrai m’améliorer.

Merci, Maître ! Merci, chers compagnons de cultivation !

Traduit de l’anglais