(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître et compagnons de cultivation !

Je suis chercheur scientifique et je vis au Canada depuis cinq ans. Je suis devenu un pratiquant de Falun Dafa il y a quinze ans. Ma mère pratiquait déjà le Falun Dafa, également appelé Falun Gong, depuis deux ans. J'ai vu les changements survenus chez elle et combien l'atmosphère familiale chez nous était devenue plus gaie et plus harmonieuse. Même si mon père n'a pas adopté la pratique, j'ai vu comment ma mère gérait la situation avec tant de patience et de tolérance.

J'ai commencé à étudier régulièrement les enseignements du Fa et à lire des articles sur le site Web Minghui. J'ai compris très vite les exigences pour un disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa, alors j'ai commencé à émettre la pensée droite quotidiennement et à participer à des activités de clarification de la vérité avec ma mère.

Après avoir terminé mes études secondaires en Inde, j'ai déménagé à Singapour pour suivre des études universitaires de premier cycle. J'y ai passé six ans avant de venir au Canada en tant qu'étudiant en doctorat. Durant la période où je me trouvais à Singapour, j'ai participé à divers projets, comme la chorale et l'édition anglaise de Epoch Times.

Au cours des cinq dernières années à Montréal, j'ai vécu de nombreuses expériences enrichissantes en participant à des activités organisées par les pratiquants locaux, notamment la promotion de Shen Yun et le Tian Guo Marching Band.

Apprendre le chinois pour étudier le Fa

Dès le début de ma cultivation, j'ai pris très au sérieux l'étude du Fa. Comme je ne suis pas chinois, j'étudiais le Fa uniquement en anglais. J'ai pensé que, pour lire et écouter les mots originaux du Maître, je devais apprendre le chinois. Il y a dix ans, il n'existait pas autant de support d'étude en ligne pour apprendre le chinois. Pour apprendre chaque mot de chaque phrase du Zhuan Falun, j'ai donc utilisé un logiciel de traduction. Au début, cela semblait être une tâche très ardue. Cependant, je pensais que puisque le Maître avait enseigné le Fa en chinois à tous les êtres, cela signifiait que la langue chinoise elle-même appartenait également à tous les êtres vivants. Je ne faisais que revendiquer mon droit de naissance. Cette compréhension m'a aidé à renforcer ma résolution à continuer à apprendre le chinois. Au bout de quatre ans, j'ai pu lire le Zhuan Falun en chinois à une vitesse raisonnable. Cela m'a permis de rejoindre n'importe quel groupe d'étude du Fa avec des pratiquants chinois.

Après cela, j'ai rapidement pu apprendre à lire d'autres écrits du Maître, tels que Hong YinPoints essentiels pour avancer avec diligence et les conférences de Fa. J'ai souvent expérimenté que, lors de moments critiques dans ma cultivation, j'entendais dans ma tête les paroles des poèmes pertinents du Maître. Une fois, en traversant une tribulation très difficile, j'ai entendu les mots [en chinois] :

« Face à de grandes tribulations, il faut rester ferme

La volonté d’avancer diligemment ne doit pas être altérée »

(« Ferme », Hong Yin II)

En une autre occasion, alors que je me demandais si je devais participer ou non à la promotion de l'orchestre symphonique Shen Yun dans une autre ville, j'ai entendu les mots [en chinois] :

« La Loi rectifie et dissipe l’obscurité »

(« Éliminer le mal », Hong Yin II)

Ce qui m'a aidé à réaliser qu'il était très important que je me rende dans cette autre ville pour y participer.

Clarifier la vérité

À Singapour, j'ai rencontré pour la première fois des personnes venues de Chine continentale. Plus de la moitié de mes camarades de classe dans mon université étaient venus directement de Chine. Clarifier les faits aux étudiants chinois a été une expérience unique. Dès que le Falun Gong était mentionné, pour ces personnes, c'était comme une explosion. Je pouvais voir à quel point il était difficile de clarifier les faits aux personnes qui avaient été empoisonnées par le Parti communiste chinois (PCC) et avaient des liens familiaux et financiers avec la Chine. Cependant, même s'ils ne l’acceptaient pas lorsque je clarifiais la vérité, j'ai développé une étroite amitié avec certains camarades de classe chinois. J'ai persisté à être gentil et amical avec eux et nous avons travaillé ensemble sur des projets universitaires.

Clarifier les faits aux étudiants chinois à Montréal a constitué une expérience très différente de celle de Singapour. Beaucoup nous soutiennent. D'autres ne sont pas contre le Falun Gong, mais craignent d'être persécutés pour avoir été en contact avec des pratiquants. Dans mon laboratoire, un professeur de Guangzhou était en visite et se liait d'amitié avec de nombreux professeurs chinois de mon université. Il était étonné de découvrir que je pratiquais le Falun Gong et il voulait en savoir plus sur la situation du Falun Gong en dehors de la Chine. Après que je lui ai expliqué la vérité, il a parlé du Falun Gong à tous ses amis de mon université. Cela m'a montré à quel point le fait de clarifier la vérité à une personne peut avoir un impact sur plus d'une personne - c'est comme un effet d'entraînement.

Mon ami chinois que j'ai rencontré à Singapour s'est maintenant installé aux États-Unis, et il m'a rendu visite à Montréal. Pendant son séjour chez moi, nous avons de nouveau eu l'occasion de parler du Falun Dafa. J'ai remarqué que son attitude avait changé au fil des ans, et qu'il était maintenant très ouvert d'esprit. Il a pleinement accepté que le Falun Gong est bon et il a dit qu'il espérait que Jiang Zemin mourrait bientôt pour que la persécution prenne fin.

Nous nous sommes promenés dans Montréal avec un autre de ses amis, ancien président de l'Association des étudiants et chercheurs chinois d'une université locale. En marchant dans le quartier chinois, nous nous sommes arrêtés devant les panneaux de clarification des faits, avons discuté de la mise en scène des auto-immolations et de l'importance de démissionner du PCC. Je pouvais voir que, du fait d'avoir reçu pendant de nombreuses années des documents expliquant la réalité des faits, mes deux amis avaient progressivement changé d'avis sur le Falun Dafa.

Cela m'a montré la valeur des efforts incessants des pratiquants pour clarifier les faits sur une longue période. Avant de quitter Montréal, mon ami a pris une photo du Maître dans mon appartement. Je me sentais incroyablement ému de le voir avancer vers un avenir radieux.

Participer à la promotion de Shen Yun

Lorsque j'ai commencé à participer aux promotions de Shen Yun à Montréal, il semblait que chaque jour apportait une nouvelle tribulation. Par exemple, un client est devenu impatient et est parti, parce que j'étais occupé avec une autre personne. Un autre client m'a dit qu'il préférait acheter un billet en passant par la ligne téléphonique parce que mon français n'était pas assez bon. Cependant, après avoir acquis plus d'expérience, je suis devenu plus confiant en gérant différents types de situations lors de la vente des billets. Lorsque je revenais des centres commerciaux, je ressentais souvent des transformations se produire dans mon benti. Cela m'a montré comment la cultivation personnelle et la promotion de Shen Yun sont étroitement liées.

Les longues périodes passées dans les centres commerciaux ont également été une occasion importante pour moi de renforcer ma conscience principale. J'ai compris que promouvoir Shen Yun dans les centres commerciaux, c'est un peu comme être un soldat dans les temps anciens. Lorsque ces soldats allaient au combat, ils passaient probablement très peu de temps à se battre. La plupart de leur temps était consacré à marcher ou à rester immobile en attendant les ordres. S'ils étaient trop laxistes ou discutaient avec des amis tout en restant immobiles, il aurait été plus difficile pour eux de devenir soudain pleinement attentif et d’utiliser toutes leurs capacités au moment crucial. Pendant que j'étais dans les centres commerciaux, je me suis donc traité comme un soldat en mission divine.

Participer au Tian Guo Marching Band

En 2015, j'ai rejoint le Tian Guo marching band de Montréal en tant que trompettiste et j'ai joué avec eux pendant plus d'un an. J'ai pu apprendre rapidement tous les morceaux de musique joués par le groupe et j'ai participé à mon premier défilé un mois après avoir obtenu mon instrument. À plusieurs reprises, lorsque je jouais lors des répétitions, j’ai senti que les mauvaises substances de mon corps étaient éliminées à travers ma bouche. La trompette est un instrument très exigeant physiquement, et je trouvais très difficile de jouer les notes aiguës requises. Une fois, je me suis blessé au cou en jouant des notes aiguës, et il m'a fallu une semaine pour récupérer. En regardant en moi, je me suis rendu compte que j'étais trop anxieux de répondre au standard requis le plus rapidement possible.

Nous avons eu deux défilés en hiver. Au cours de la semaine précédant chaque défilé, j'émettais quotidiennement la pensée droite pour éliminer les interférences pour que les gens viennent regarder les défilés. Pendant le défilé de Noël, la température était de -10 °C, sans soleil. Quand le défilé a commencé, je me sentais très ému de voir que beaucoup de personnes étaient venues regarder le défilé malgré le froid. L'uniforme du groupe ne comprenait pas de gants chauds et, après un certain temps, j'ai éprouvé des difficultés à bouger mes doigts. Je m'inquiétais parce que je n'avais pas l'habitude du froid et me demandais si je souffrais d'engelures. À ce moment, je me suis souvenu du poème du Maître :

« Pur lotus dans le monde fangeux, des milliers de milliards de fleurs de prunier

D’une verdeur encore plus vive dans le vent froid

Neige et pluie tombent sans cesse du ciel – larmes des dieux et des bouddhas

Aspirant au retour des fleurs de pruniers

Ne vous perdez pas dans les choses du monde auxquelles vous vous attachez

Soyez fermes dans la pensée droite

De l’antiquité jusqu'à aujourd'hui

Tout n'a été que pour cette fois-ci »

(« Fleurs de Prunier », Hong Yin II)

Penser à ce poème m'a donné de la force, car je me souvenais que mes doigts m'avaient été donnés précisément pour être utilisés pendant cette période de rectification du Fa.

Plus tard, j'ai participé au défilé de la Saint-Patrick à Ottawa, également en hiver. La veille du défilé, j'ai éprouvé des symptômes de grippe et il semblait que je ne serais pas suffisamment en forme pour jouer le lendemain. J'ai dit devant la photo du Maître : « Je jouerai dans le défilé de demain, quoi qu'il arrive. Aidez-moi, s'il vous plaît. » Au moment où j'ai rejoint le défilé, tous les symptômes avaient disparu. C'était aussi une grande chance que je sois venu, car il n'y avait qu'un seul autre trompettiste présent.

Obtenir mon doctorat

Les cinq dernières années passées à terminer mon doctorat m'ont également donné de nombreuses opportunités d'élever mon xinxing. J'ai remarqué que de nombreux professeurs et étudiants de mon département tombaient malades à cause du stress dans leur travail. Après réflexion, j'ai réalisé que c'était l'attachement à l'esprit de compétition qui affectait leur santé.

En tant que pratiquant, j'ai toujours pris la compétition à la légère et, lorsque je rencontrais des difficultés dans mon travail de recherche, je restais pondéré. L'examen final pour l'obtention du doctorat s'est avéré exceptionnellement difficile. Un panel de six examinateurs m'a posé des questions sur mes recherches, en public, pendant trois heures exténuantes. Tout au long du processus, j'ai pu rester calme et j'ai expliqué mon travail de recherche de manière très claire et convaincante. Finalement, tous les examinateurs ont déclaré avoir été impressionnés par mon travail.

Une autre doctorante a déclaré que c'était l'examen final de doctorat le plus difficile qu'elle ait jamais vu, et elle a été surprise de voir à quel point j'avais gardé mon calme pendant toute l'épreuve. Cela a été possible parce que je me suis traité comme un pratiquant et que j'ai pris le résultat de l'examen avec légèreté. La vie d'un pratiquant est organisée par le Maître. De par la grâce du Maître j'ai pu obtenir mon diplôme de doctorat avec un travail en main, un mois seulement avant que toutes les écoles ne soient fermées en raison de la pandémie du virus du PCC

Je sais qu'il y a encore beaucoup d'attachements que je dois enlever et que j'ai une longue route devant moi. Mais, avec le Maître qui me guide à chaque étape du chemin, je suis sûr de surmonter tous les obstacles et de bien cultiver.

(Présenté à la conférence internationale 2020 en ligne des jeunes pratiquants de Falun Dafa)

Traduit de l'anglais