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Reuter : La Chine libère un adeptedu Falun Gong de nationalité canadienne

[Site Minghui] Reuter, le 11 jan. 2001, nouvelle venant d’Ottawa: Mercredi, la Chine a libéré d’un camps de rééducation par le travail forcé un chinois naturalisé canadien, adepte du mouvement spirituel Falun Gong interdit en Chine, cette personne avait été condamné à 3 ans de rééducation par le travail forcé il n’y a même pas 2 mois.

A l’occasion, d’ici un mois à peine, de l’importante visite d’un groupe commercial du Canada, la décision imprévue de libérer le professeur ZHANG Kunlun âgé de 60 ans va contribuer à détendre considérablement les relations entre Ottawa et Pékin.

Le gouvernement canadien avait pressé incessamment Pékin de libérer Zhang. Zhang était entré en Chine avec son passeport chinois, et avait été arrêté en octobre au nord de la province de Shandong, puis envoyé dans un camps de rééducation par le travail forcé en mi-novembre.

L’ambassade de Chine à Ottawa avait déclaré : « La décision d’annuler la rééducation par le travail forcé pour M. Zhang entrera en vigueur dès le 10 jan. 2001. »

Les organisations des droits de l’homme ont dit que c’était le premier adepte de Falun Gong, détenteur d’ une nationalité d’outre-mer, à avoir été envoyé dans un camps de rééducation par le travail forcé.

Mardi 9 janv. un haut adjoint du Ministre des Affaires Etrangères du Canada, qui avait proclamé solennellement qu’il allait continuer à négocier cette affaire avec la Chine, a exprimé sa joie à l’annonce de cette nouvelle.

Jennifer Slang chargée de la communication de Menli a dit à Reuter : « Après les maintes protestations de notre gouvernement pour demander la libération du professeur Zhang, nous accueillons avec joie cette proclamation du gouvernement chinois. »

Elle a dit : « Les officiels du Canada qui sont en Chine n’ont pas encore eu l’occasion de le rencontrer, mais on estime que cette rencontre aura lieu très prochainement. »

Les officiels du gouvernement attendent le retour proche de Zhang au Canada. Le groupe de Falun Gong du Canada ne contenait pas sa joie en apprenant la nouvelle de la libération de Zhang.

Leur porte-parole Shindy Gu a dit à Reuter : « Je suis trop contente. Je voudrais remercier tous ceux qui nous ont donné un coup de main. »

Cette décision a résolu un gros ennui pour Ottawa , car la détention de Zhang portait une ombre sur la visite à caractère commercial, prévue entre le 9 et 18 février, des hauts fonctionnaires du commerce et des officiels de certaines provinces et dirigée par le premier ministre du Canada Jean Kelitian en Chine.

Les organisations des droits de l’homme avaient manifesté leur colère à l’annonce de la condamnation de Zhang. Le parti d’opposition officiel du Canada—le parti de la ligue du Canada avait exprimé que si Zhang n’était pas été libéré, il annulerait la visite du groupe commercial Canadien.

Zhang qui enseignait en tant que professeur dans la province de Shandong a immigré au Canada en 1989, il est devenu citoyen canadien en 1995 tout en gardant la nationalité chinoise. En 1996, il est rentré en Chine avec son passeport chinois pour continuer sa carrière d’enseignant.

Le Falun Gong dit que depuis juillet 1999 ( à savoir 3 mois après l’appel de 10 000 personnes au gouvernement ayant eu lieu au centre de Pékin ) date de l’interdiction de ce groupe par Pékin, il y a déjà 50 000 membres détenus, de nombreuses personnes ont été envoyés dans des camps de rééducation par le travail forcé sans aucun procès.

Les organisations des droits de l’homme disent qu’en Chine continentale, environs 90 adeptes sont morts au cours de détentions. Les autorités chinoises ont avoué quelques incidences meurtrières au cours de détentions.

Ce texte est traduit de http://www.cnn.com

http://www.minghui.org/mh/articles/2001/11/zip.html#1