"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Exposer lamalignité dans le camp de travail de Masanjia,
ville deShenyang, Province de Liaoning.
I aucuneraison n’est requise pour détenir les pratiquants de Falun Dafa.
Aux alentours du 20 juillet 2000, quelques pratiquants, (dontla majorité avaient été détenus auparavant pour avoir fait appel à Pékin) ontreçu des menaces téléphoniques venant du Poste de Police locale. Au poste, tantqu’ils répondent « oui » à la question « continuerez vous ou nonà pratiquer», ils sont envoyés dans un centre de détention, puis transférés aucamp de travail de Masanjia, pour la raison « Pourrait aller àPékin ». aucune procédure n’est requise, pas même d’informer leursfamilles.
Liu Meijun de la ville de Dalian, qui était en train derénover sa maison a été envoyée au Centre de détention de Yiaojia exactementcomme ça. Après avoir été gardée là un certain temps, elle a été envoyée àMasanjia pour un an de « rééducation par le travail ». Ceci pour laraison « Pourrait aller à Pékin ».
Certains pratiquants ne sont pas allés à Pékin auparavant,mais pour autant qu’ils aient répondu « oui » à la question« continuerez vous ou non à pratiquer ? » eux aussi ont étéenvoyés à Masanjia pour un an. Dans un autre cas une pratiquante travaillaitaux champs lorsque la police est venue lui demander sa carte d’identité, lapratiquante la leur a refusé, et a été en conséquence également envoyé àMasanjia ? Mais il y en a un qui aété envoyé à Masanjia pour avoir rendu visite à un autre pratiquant, la raisonétait aussi « Pourrait avoir l’intention d’aller à Pékin ».
2. Police : « Les criminels condamnés à la peine demort peuvent faire appel, mais vous pratiquants de Falun Gong vous ne le pouvezpas..
Les pratiquants, leurs familles n’ayant pas été informées, etpas même autorisées à leur rendre visite, n’ont emporté ni argent ni vêtementsde rechange, et ne peuvent acheter des choses aussi indispensables que lepapier toilette. Ils doivent se nettoyer avec de l’eau quand ils vont auxtoilettes, mais l’eau est généralement coupée pendant la journée, leursconditions de vie sont épouvantables. Lorsque les pratiquantes ont leursrègles, elles n’ont même pas de serviettes périodiques et doivent utiliserleurs propres vêtements.
Avant que les pratiquants ne soient envoyés à Masanjia, ilétait clairement stipulé sur leur ticket de détention que l’appel étaitautorisé, mais la police a dit « Seuls les criminels peuvent faire appel,mais vous – pratiquants de Falun Gong – ne le pouvez pas.
I.
Afin de transformerles pratiquants, Masanjia a développé une série de « procédures detransformation »
1.
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« Chaleur» initiale pour tromper la vigilance des pratiquants Le premier contact avec Masanjia a été l »accueilchaleureux » des « transformés ». Ils économisent leur eau àboire pour que les pratiquants puissent se nettoyer. Comme les pratiquantsn’ont pas eu la chance d’échanger informations et expériences avec les autrespendant la détention, ils ont été touchés par tant de « sollicitude »venant de si nombreuses personnes, et ont eu l’impression d’être reçus chezeux, pour se rendre compte seulement plus tard que ce n’était que la premièreétape utilisée pour parvenir au but de la « transformation » seservir des transformés pour les faire travailler à la « transformation »et tromper la vigilance des pratiquants.
2 Le tourd’ « entourer et d’enfoncer »
Pas besoin d’aller chercher son repas, quelqu’un y pourvoira,même un tour aux toilettes est toujours sous escorte – les pratiquants nouveauxarrivés pourraient prendre cela pour une « attention » délicate.Pourtant on réalisera plus tard que c’est en fait une mesure pour empêcherl’échange d’information entre les « pas si fermement transformés »,et pour éviter d’affecter la « transformation ».
Les soi-disants « fermement transformés » sont ceuxqui pouvaient parler irrespectueusement de notre maître et de Dafa dès qu’ilsouvraient la bouche. Les gardiens leur demandent souvent d’insulter le Maîtreou Dafa .
Se servir de deux ou trois « transformés » pour« entourer et enfoncer » un pratiquant « pas encoretransformé » est un autre tour à Masanjia. Dans leur rencontres avec ces« transformés », les pratiquants découvrent graduellement que ce sontdes personnes perdues qui travaillent contre Dafa, juste comme Maître Li l’aécrit dans « Eliminez le mal » : « quant à ce que lessoi-disants réformés ont dit, en surface ils ne sont pas contre le Maître, maisdans le fond de leur cœur il persuadent les gens d’arrêter de pratiquer etd’étudier [la Loi]. » Lorsque les pratiquants « transformés »reprennent leurs esprits, ils « rebondissent », demandant le retourde leurs garanties et dépositions écrites lors du lavage de cerveau, ou lesdéclarent invalides ; mais naturellement les personnes malignesn’abandonneront pas facilement ces papiers qu’ils utilisent pour gagner mériteset récompenses. Ces « rebondis » seront engagés comme« non-transformés » ou « pas encore tansformés », ettraverseront de nouveau le processus de transformation forcée. Nombreux sontceux qui incapables de le supporter écrivent une autre déclaration detransformation, et certains ont « rebondi » de nombreuses fois. Cessoi-disants « totalement transformés », ensemble avec les« transformateurs » pervers du centre, forment une force du mal,faisant de Masanjia un endroit extrêmement difficile pour les pratiquants.
3 lavage de cerveau forcé.
Masanjia falsifie et déforme Dafa, fabrique de toute piècedes théories basées sur les « six refus » du Département de Sécurité,qui ont été introduits dans le but de persécuter le Falun Gong, force lespratiquants à regarder encore et encore des compte-rendus d’informations pleinsd’une propagande déformant les faits et d’histoires de« transformation » manipulées, pour leur laver le cerveau. Si cela nemarche pas dans les quatre jours, ils retirent leur couverture« modérée », et commencent les procédures de transformation inhumaineen utilisant la violence.
4Torture physiqueMasanjia a épuisé tous les moyens possibles afin de parvenirà leur but « Petite Cellule » « AccroupissementCarré », « Accroupissement en Coin », «Penché /enArc », « Punition Debout », « choc électrique » etc,en voici quelques exemples.
« Petite cellule » c’est être gardé en isolationdans une petite pièce, avec seulement une cuvette et une paire de menottes. Lamême cuvette est utilisée pour se laver et aller aux toilettes. La personnedans la cellule est nenottée à la rampe de la porte. On peut être menotté danstrois positions différentes, la position la plus haute est à hauteur de poitrine,seule la plus basse position peut permettre à la personne de s’asseoir.
Jia Naizhi, une pratiquante d’une quarantaine d’années, a été en« petite cellule » pendant 19 jours et nuits parce qu’elle refusaitde se « transformer ». Ses chevilles étaient enflées du diamètred’une soucoupe, comme elle ne pouvait plier ses jambes, elle devait se mettre àplat-ventre pour uriner. Elle a été menottée dans la plus haute positionpendant six jours et six nuits jusqu’à ce qu’elle ait la fièvre partout sur lecorps, même alors la torture n’arrêta pas, la position des menottes futseulement un peu abaissée. A la mi-octobre il fait un froid glacial dans laville de Shenyang, pourtant la fenêtre était grande ouverte, avec l’excuse dela ventilation des mauvaises odeurs. Assoiffée par la fièvre, Jian Naizhidemanda de l’eau, mais on le lui refusa, sur la base d’éviter l’inconvénient defaire passer l’urine. Sa requête de vêtements plus chauds fut aussi rejetée.Jia Naizhi, jusque là une personne en bonne santé, fut torturée ainsi pendant19 longs jours et nuits, jusqu’à ce qu’elle attrape une forte fièvre, ait unegrave réaction cardiaque, ne puisse plus plier ses jambes, et devienneextrêmement faible. Parce qu’elle ne voulait toujours pas abandonner sa foi, leCentre se préparait à appliquer la torture suivante, l’électrocution.Auparavant, on lui fit un examen médical et les médecins à l’infirmeriedécouvrirent son problème de cœur et suggérèrent à la police de lui donner plusd’eau et plus de repos. Ce n’est que par peur de causer la mort que Masanjiaarrêta alors la torture brutale.
Le soi-disant « en Arc » c’est être maintenu courbéla tête en bas constamment, excepté pendant les repas, le sommeil, ou pouraller aux toilettes, et cela pendant 17 ou 18 heures par jour.
Shen Roulin, une pratiquante qui avait juste été placé àMasanjia presque en même temps que Jia Nanzhi, fut punie de cette façon pourpersister dans sa croyance. Elle fut forcée de garder la posture pendant 19jours consécutifs ! Le reflux du sang pendant une si longue durée fitqu’un de ses yeux fut gravement injecté de sang et ses globes oculairesterriblement projetés à l’extérieur. Elle avait tant enflé de partout qu’on lareconnaissait difficilement. Dans son tourment, les gardiens la tournaient malgrécela en ridicule. Ils lui disaient « regarde, comment pourrais tu êtrecomme ça si tu étais une bonne personne. » Même en butte à une tellepersécution, Shen refusa -d’être « transformée », aussi les policiersvicieux de là-bas se préparèrent à lui appliquer de nouveau les chocsélectriques. Plus tard, la pratique fut suspendue lorsqu’on découvrit à Shendes problèmes cardiaques. A cause de sa détermination à garder sa croyance,elle fut envoyée au travail avec les véritables criminels. Le travail dure de 7heures du matin jusqu’à neuf heures du soir et elle fut souvent contrainte detravailler plus longtemps.
Une autre pratiquant de Dafa nommée Li Shuzhen fut aussienvoyée au travail forcé avec des criminels après avoir fait l’expérience denombreux tourments et avoir été frappée par la police. Lin Suli et Miao Limin,qui ont aussi refusé d’être « réformées », ont été également envoyéesau travail.
Li Xiaoyan, Zhao Xue et Liu Xia ont été punies au moyen del »accroupissement en coin » et du matraquage avec un bâton,l’ « accroupissement en coin » consiste à bloquer la personnedans l’étroit espace autour du coin du mur avec des tables, la personne ne peutque rester immobile dans ce petit espace. Ce châtiment continuait sans fin à moinsque les pratiquants ne manifestent de mauvaises réactions du corps. D’abord lespoliciers vicieux là-bas donnaient souvent aux élèves des décharges électriquesavec des bâtons électriques, mais cela n’ayant pas d’effet sur eux ilschangèrent cela pour des coups avec le bâton électrique.
« Châtiment debout » c’est forcer une personne à setenir contre le mur tout le temps si ce n’est pour manger, dormir et aller auxtoilettes. Ce châtiment dure chaque jour jusqu’à 1 ou 2 heures du matin pourcontinuer de nouveau à 5 heures après une brève période de sommeil. Denombreuses personnes se sont évanouies après plusieurs jours de ce châtiment,mais elles ont été forcées de continuer après un certain traitement médicalforcé. Si ce châtiment est sans effet, il y en aura un autre qui suivra.
Le choc électrique c’est appliquer l’électricité de hautvoltage aux pratiquants. Lorsqu’un pratiquant était emmené dans le corridorpour un tel châtiment, les gardiens ordonnaient à toutes les chambresd’augmenter le volume de la TV au maximum, de crainte qu’on entende lesgémissements du pratiquant et que les autres connaissent leur crime. Dans lereportage d’un entretien en direct par CCTV cette année, les camérasattestèrent comment la police de Masanjia mentait et trichait de manière flagrante.Lorsqu’un pratiquant se dressait pour les exposer, ils couvraient immédiatementcette voix juste avec des claquements de main et frappaient l’élève. Lesphotographes devaient mouvoir la caméra précipitamment pour l’éloigner de cettescène violente. Cette partie a été coupée lorsque CCTV l’a diffusée. PourquoiCCTV N’ose-t-il pas permettre aux gens de connaître la vérité ? Leur jobconsiste-t-il seulement à dire des mensonges aux gens ?
Le soi disant « accroupissement carré » c’estforcer une personne à s’accroupir à l’intérieur d’une petite zone dont un côtéest de 30 cm. Les pieds de la personne ne doivent pas dépasser la limite, sinonelle sera terriblement battue. Une personne ordinaire sera couverte de sueuraprès seulement 2 ou 3 minutes, mais ils forçaient les élèves de Dafa às’accroupir comme ça pendant 16 ou 17 heures. Une telle brutalité dépasse touteimagination.
Une pratiquante à été terriblement battue pour avoir pratiquéà l’intérieur du camp de travail. La police mauvaise l’a tirée dans le couloiraprès l’avoir battue dans la chambre. Ils ont continué à la gifler jusqu’à enêtre fatigués. Finalement ils l’ont forcée à prendre la posture de« l’arc » à 90 degrés dans le couloir.
Il y a en fait de nombreuses méthodes utilisées pourpersécuter les pratiquants. Si une méthode ne prend pas effet, ils enessaieront une autre. Si la torture physique n’est pas suffisante, ilsappliquent la persécution mentale.
5. Persécutionmentale
1) Prolongerl’emprisonnement
Une pratiquante a étéemprisonnée 3 mois de plus après qu’une condamnation d’un an ait été effectuée.Parce qu’elle n’était pas « transformés », la police a menacé« Si tu ne te transforme pas, nous prolongerons ta condamnationindéfiniment jusqu’à ce que tu meurs de ces tourments. Alors on déclarera quetu es morte normalement.
2 )Utiliser lesparents et les proches
Un gardien a une fois appelé le mari et la jeune fille d’unepratiquante et les a laissés venir à Masanjia pour la voir. L’enfant était siheureuse qu’elle ne put dormir de toute la nuit, parce qu’elle allait enfinvoir sa mère après une si longue séparation. Lorsqu’ils arrivèrent sur place,on leur interdit malgré tout de rencontrer la pratiquante et leur dit que ce neserait possible que quand la pratiquante aurait signé une garantie de renoncerà Dafa. Le mari et la fille ne purentpas la voir finalement, même après que la pratiquante ait refusé l’extorsion.Ayant manqué son but, le géolier gifla comme un dément la pratiquante etl’insulta sans retenue sans faire preuve du moindre sentiment humain
.Distorsion des mots de Maître Li pour induire les pratiquantsà une fausse compréhension.
Considérant que les prisonniers emprisonnés là ne pouvaient accéder auxnouveaux articles de Maître Li, la police changea les mot et le sens desarticles et lu les articles déformés aux pratiquants. De plus, ilsinterprétaient souvent les articles de Maître Li en dehors de leur contexte,essayant d’induire les pratiquants à mal comprendre Dafa et trahir le Maître.
4)Se servir des « transformés » comme d’aides dansla persécution.
Ceux qui ont été « transformés » prétendentouvertement être les yeux, les oreilles et les jambes des gardiens, et ilstrouvent des idées pour « transformer » les pratiquants résolus etrapportent fréquemment les activités des pratiquants. En collaboration avec lesgardiens, on leur donne en fait ledroit de prendre en charge de nombreuses affaires. Lorsque certains pratiquantsveulent faire appel aux autorités pour mauvais traitements, ils disent qu’ilsont juste obéi aux instructions des autorités. Ce faisant, certaines personnesn’osent pas s’opposer à l’injustice parce qu’elles manquent de pensées justeset sont négligeantes dans leur cultivation, et une telle conciliation avec lemal a augmenté la souffrance des pratiquants qui refusent d’être« transformés ».
Ces « transformés » jouent à dessein les méchantspour que les gardiens apparaissent bons aux pratiquants. Ils ont aussi flattéles gardiens vicieux publiquement.
III. Extorquer de l’argent aux pratiquants.
Depuis qu’a commencé la persécution du Falun Gong, legouvernement a doté le camp de travail de fonds supplémentaires et les salaireset bonus des gardiens ont connu une augmentation significative. Cependant, lesrepas offerts dans le camp de travail sont très mauvais. On donne auxpratiquants très peu de nourriture à manger chaque jour. Souvent les repas nesont pas même bien cuits. Il n’est pas rare qu’on y trouve des punaises et desmouches.
Tous les membres de la famille qui viennent rendre visite auxpratiquants doivent ordonner un repas spécial qui coûte au moins 100 yuanss’ils veulent voir les pratiquants plus de 10 minutes. Ce repas ne vaut en fait même pas 10 yuans.
Masanjia ne permet pas aux membres de la famille d’apporterles choses élémentaires dont les pratiquants ont besoin. Tout doit être achetédans la boutique du camp de travail à des prix très élevés.
Récemment, Jiang Zemin et son gang vendent les soi-disant« résultats de transformation » à Masanjia à des gens qui ne connaissentpas la vérité. Il est pitoyable que tant de gens soient trompés et manquent laprécieuse opportunité pour cultiver.
Maître Li a dit dans « Exposer à nouveau lasuperstition », « humanité ! , éveille-toi ! le vœu desDieux dans l’histoire est en train de s’accomplir. Dafa évalue toutes les vies.Le chemin de la vie c’est à chacun de le parcourir soi-même. Une seule penséede l’homme lui-même déterminera son propre avenir.
Un pratiquant qui a été torturé à Masanjia.
traduit en françaisle 27 février.