"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)



Le Wall Street Journal: La Chine Arrête de Pousser Hong Kong à Interdire leMouvement Falun Gong [03/07/01]

Par GRENMANUEL

Journalistepour le WALL STREET JOURNAL

7 mars2001

HONG KONG –Après deux mois, la dure critique de Pékin à propos du traitement du mouvementspirituel Falun Gong par Hong Kong, s’est arrêtée – le signal possiblement aété que la direction chinoise a décidé de se retirer, par peur de miner legouvernement de la ville et d'alarmer les investisseurs internationaux.

Pour la majeure partie de janvier et février, Pékinet ses alliés à Hong Kong ont demandé que le gouvernement de la ville s'enligneavec le restant de la Chine et interdise le groupe, qui pratique la méditationet …des exercices. Des militants humanitaires et des diplomates étrangers ontaverti que toute interdiction porterait un coup sévère aux libertés de la villeet au principe - un pays, deux systèmes - qui gouverne ses relations avec lereste de la Chine.

La dernière semaine, des analystes politiques ontremarqué un renversement subtil dans le paysage et, qu’ils croient le signed'un arrangement  entre les autoritésnationales et locales.

« Il semble qu’une entente a étéatteinte, » a dit Shiu Sin-por, directeur exécutif d’un comité d’expertsdes liens avec Pékin, l’Institut de recherche du système un pays deux systèmes.« Il y a eu plusieurs occasions où ils auraient pu dire quelque chose. Ilsne l'ont pas fait. »

Le silence à propos des activités de Falun Gong àHong Kong a été particulièrement perceptible cette semaine, alors que deux desorganes officiels de l’état se rencontraient à Pékin, et qu'il a étéfourni  maintes opportunités pour denouvelles attaques contre Hong Kong et son directeur général, Tung Chee Hwa.

Lundi, quand des journalistes d’Hong Kong ont demandéau président chinois Jiang Zemin à propos des activités continues dans laville, il a simplement répliqué que : « …La question à Hong Kong seratraitée par M. Tung. »

[…Un passage omis]

Il n’y a pas d’indications cependant que cetteattitude adoucie  envers le groupe àHong Kong implique une grâce pour  lerestant de la Chine, où le groupe prétend que plus d’une centaine de sesmembres sont morts depuis les deux années des mesures de répression. Les dirigeants chinois cette semaine ont ditplusieurs fois que l’éradication du groupe demeure une priorité nationale.

Tout de même, dans le rapport de travail annuel de laConférence Consultative du Peuple Chinois, livré samedi, des paragraphes sur leFalun Gong, aussi connu sous le nom Falun Dafa, ont été effacés à la dernièreminute. Sur des brouillons vus par certains délégués étaient des avertissementspour le  groupe [mots diffamatoires dugouvernement chinois].

Des attaques, dans les  journaux soutenus par Pékin, à Hong Kong, ont aussi diminué. Etles partisans de Pékin à Hong Kong, qui ont promis de soulever la question à larencontre du Congrès National du Peuple, cette semaine, n’ont rien dit et nedonnent aucune explication pour leur silence. Tsang-Hin-chi, un homme d’affairequi est un des plus grands partisans de Pékin à Hong Kong et qui avait indiquéauparavant qu’il voulait soulever la question, a dit avant de s’envoler vers lacapitale, « Je pense que le gouvernement central du peuple est déjàfamilier avec la situation. »

Seul un partisan vétéran dur à cuire à Hong Kong, XuSimin, a promis de continuer la lutte.

Un prixtrop élevé ?

Lau Siu-kai, un conseiller de la Chine, sur lesaffaires d’Hong Kong, quand la ville était sous la domination anglaise, a ditque l’entente semble être que M. Tung ne prendra aucune action, mais qu'aulieu, il essaiera de critiquer et de marginaliser le Falun Gong à Hong Kong oùle groupe estime qu’il a environ 500 adeptes ; Pékin en retour a résumé saposition traditionnelle en offrant au directeur général d’Hong Kong, sonsupport catégorique.

« Pékin modère sa pression sur le Falun Gong àHong Kong, » a dit M. Lau, directeur associé de l’Institut des Études AsiePacifique d’Hong Kong à l'université chinoise de la ville. « Ils veulentempêcher de donner aux gens l’impression qu’ils mettent de la pression sur M.Tung. »

« Je ne pense pas que le gouvernement [d’HongKong] est prêt à prendre des actions contre le Falun Gong », a dit M. Lau.« Le prix est trop élevé. Cela créerait de l’anxiété chez le peuple d’HongKong et compromettrait la confiance dans le principe un-pays,deux-systèmes. »

Law Yuk-tai, directeur des Droits Humains d'HongKong, l'un des groupes qui a originellement sonné l’alarme sur la persécutiondu Falun Gong, a dit que le « message clair » de Pékin, est que la question devrait être abandonnée.« Ceci a renforcé l’autonomie d’Hong Kong qui est déjà affaiblie. »

Plusieurs commentateurs croient que, le mois dernier,[les personnes contacts] du groupe spirituel à Hong Kong ont rencontré deux figuresseniors pro-Pékin et que  le groupeaurait  accepté de faire appel avec desmanifestations modérées contre  la  persécution de ses adhérents dans le restantde la Chine.

Cependant, Hui Yee-han, une porte-parole pour leFalun Gong à Hong Kong, a nié que le groupe a changé sa position. « Larencontre n’était qu’un début, pour recevoir de l’information, » a-t-elledit. Le gouvernement chinois a « modéré sa rhétorique » envers legroupe à Hong Kong, a dit Mme Hui, mais elle a ajouté qu’il est difficile desavoir si ce n’est qu’un calme momentané.

Test demai

M. Lau a dit que le test pour tout compromisviendrait en mai, quand M. Jiang visitera Hong Kong. Plusieurs pratiquants duFalun Gong croient que M. Jiang est personnellement responsable pour l’intensitédes mesures de répression et  ilss'attendent à ce que les autorités d’Hong Kong soient résolues pour assurer queles assemblés ou les manifestations du Falun Gong ne soient pas déranger par lavisite du président.

L’incident qui semble avoir provoqué lemécontentement de Pékin avec le traitement d’Hong Kong pour le  Falun Gong est survenu en janvier, quand legouvernement de la ville a permis au groupe de louer l’Hôtel de Ville pour uneconférence internationale. C’est à ce moment-là que  les partisans de Pékin et les commentateurs des journauxcontrôlés par la Chine ont lancé une campagne non seulement contre le groupe,mais aussi contre le gouvernement d’Hong Kong pour lui avoir permis d’opérer…Aulieu de prendre action, M. Tung et son chef de sécurité, Regina Ip, ont montéune campagne intermittente de rhétorique contre le groupe, l’appelant une« [mot diffamatoire] ». Des officiels ont jurer de soigneusementsurveiller le groupe. Mais ils ont essayé à maintes reprises 

mais se sont rendu compte que toute actionse devait d'être en accord avec la loi. La loi reste modelée sur le systèmeanglais et les avocats disent qu’elle serait difficile a utilisé contre ungroupe qui n’utilise que des manifestations paisibles. Malgré l’inaction, lechœur de Pékin et ses alliés ont  cessé.

À Pékin, Qiu Sanyi, un délégué du Congrès National duPeuple de la province du sud-ouest de Yunnan a dit « Falun Gong est [motsdiffamatoires du gouvernement chinois] » Mais à Hong Kong « c’est unesituation différente, » M. Qiu a dit, parce que « les autorités ontde l’autonomie. »

[Traduit le 12 mars 2001 à partir de http://www.clearwisdom.net/eng/2001/Mar/08/NMR030801_1.html

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