Falun Gong : la gaffe de la Ville

"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)

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EditorialFalunGong : la gaffe de la Ville

Tribune de Genève,le 20 mars 2001

Laurence BEZAGUET

André Hediger continue à se défendre d’avoir baisséses culottes devant les autorités chinoises. Et invoque un malheureuxquiproquo. Il n’empêche ! Quels que soient les réels motifs qui ont pousséle Conseil administratif à refuser aux adeptes du Falun Gong le droit demanifester à la place des Nations, les autorités de la Ville n’en sortent pasgrandies. Même si l’exécutif genevois, inspiré par le feu vert de l’Etat, afini par faire amende honorable en permettent lui aussi, hier matin, à environmille pratiquants de se rassembler devant le siège de l’Organisation desNations Unies.

            La gaffe initiale n’enreste pas ridicule, voire choquante ! Ridicule parce que nos élus genevoissoutiennent inlassablement et à juste titre le droit à la liberté d’expressiondes uns et les autres. Le Conseil administratif a d’ailleurs encore récemmentfaire la preuve de ses bonnes dispositions en autorisant une grève de la faimcontre la répression en Turquie. Alors que l’Etat s’y était opposé.

            Au delà desdivergences aussi curieuses qu’incompréhensibles des deux pouvoirs politiques,la gaffe de la Ville reste enfin et surtout choquante. Comment avoir pu,sciemment ou pas, faire le jeu de régime chinois en cette ouverture de la 57^esession des droits humains ? ......

http://minghui.ca/mh/articles/2001/3/22/9262.html