"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
J'ai été détenue illégalement dans le Camp deTravail de Masanjia, province de Liaoning; à la fin d’octobre 1999. Tout étaitsecret, je ne savais pas où j'allais et ma famille ne savait pas où je metrouvais . J’avais continuellement à l'esprit que j'étais une pratiquante deFalun Dafa innocente et solennelle. Je m'encourageais à bien agir.
C'est à la deuxième station pour femmes ducamp de travail de Masanjia (un bâtiment de trois étages) que j’ai été détenue.Nos pratiquants étaient détenus aux deuxième et troisième étages. Au début,lorsque nous avons pratiqué en groupe et récité Fa (la Loi et les principes deFalun Dafa) la gardienne et la responsable de la prison ont été surprises.Elles ne savaient pas très bien ce que nous faisions et pensaient que nousémettions de "l'énergie" pour leur nuire. Elles nous ont observésilencieusement et n’ont rien trouvé de mal, tout était calme et paisible,aussi n’ont-elles rien.entrepris. Plus tard lorsqu'elles ont appris que nouspratiquions et étudions Dafa et partagions nos expériences, elles ont commencéà interférer par tous les moyens. Une nuit, je pratiquais tandis que les autresdormaient. La responsable de la prison m’a traînée dehors dans le hall. Je suisrestée là jusqu'au petit matin, lui présentant Dafa et lui disant combien leFalun Gong bénéficiait à la fois au pays et aux gens ; puis j’ai été autoriséeà rentrer. Le matin suivant, toutes dans la chambre ont entrepris la pratiquede groupe. La chef d'équipe a forcé chacune d’entre nous à s'accroupir. Onn'était autorisé à se lever que si on reconnaissait sa faute. A la fin, il nerestait qu’ une autre pratiquante et moi-même à être encore dans cette position.Puis j’ai été de nouveau emmenée dans le hall. "quatre défenseurs"(prisonniers) ont commencé à me donner coups de poings et coups de pieds ; onm’a forcée à me pencher en avant mes mains touchant mes pieds. Je n’ai pascoopéré avec elle, aussi s’est-elle ruée sur moi et m’a donné des coups sur labouche. J’ai dis , "peu importe la façon dont tu me traites, je ne te hais pas". choquée elle a cessé sabrutalité disant qu'elle n'était pas intéressée parce que je ne me battais pasen retour. Je n’ai pas été autorisée à rentrer avant minuit. Le jour suivantcette pratiquante et moi-même avons pratiqué de nouveau, à ce moment, certainschefs étaient venus visiter le camp de travail. J’ai saisi cette opportunitépour leur présenter la Loi. L'équipe de chefs était très en colère, un despoliciers m’a donné plusieurs coups de poing avant de me forcer à entrer dansune pièce. Là on m’a enlevé mon manteau et m’a donné des coups de matraqueélectrique sur le coup et le dos. Trois matraques me choquaient tour à tour,mais j'endurais imperturbablement. Je gardais à l'esprit que j'étaispratiquante de Falun Dafa. Après cela j’ai été punie et ai du essuyer le sol dela salle d’eau.(water house) .Le chef d'équipe a continué sa garde, mais j’ai continué à lui présenter Dafa.Aussi a-t-elle cru que ma conduite était très mauvaise et m’a envoyé à laPremière Station pour des tortures encore plus brutales.
A la Première Station, nous devionstravailler de notre réveil jusqu'à 9 ou dix heures du soir parfois même jusqu'àminuit, 1 ou deux heures du matin. J’ai été placée avec des prisonnièresordinaires. Deux d'entre elles me surveillaient de prés et je dormais serréeentre elles. Si je pratiquais, leur peine serait prolongée. A cause des fauxrapports de la propagande, les prisonnières eurent d'abord peur de nous ; ellespensaient que nous étions des terroristes. Lorsque nos pratiquantes faisaientles exercices, certaines d'entre elles étaient même effrayées au point depleurer. Après un long contact avec elles, j’ai fini par bien m'entendre avecelles Celles qui avaient toujours été hostiles aux autres on cessé de nouscauser des ennuis. Elles ont été surprises de découvrir que nous étions toutesdes personnes aussi gentilles et aussi justes. Peu à peu elles ont cessé dejurer et de donner des coups et ont été heureuses d’être
Lorsque j'en avais le temps, je leurapprenais à réciter Hong Yin (les poèmes de notre Maître) et leur parlais deshistoires et des principes contenus dans Zhuan Falun. Certaines d'entre ellesont arrêté de fumer, certaines de jurer et de donner des coups, certaines ontd’elles même étendu leur aide, et certaines ont dit qu'elles apprendraient leFalun Gong lorsqu'elles seraient libérés.
Nous approchions du nouvel an 2000, lestumeurs malignes (NdT. référence auxanciens pratiquants transformés qu on tcommencé à saboter Dafa) cachéesparmi nos pratiquantes s'exposaient, et comme les attachements de certainespratiquantes n'étaient pas abandonnés, le nombre des "transformés"s’est accru. La première station a également initié un nouvel ajustement. Ellesont séparé les pratiquantes des prisonnières et nous ont rassemblées en unesous-équipe, puis elles ont commencé leur performance intense et perverse. l’uneaprès l’autre. Celles qui avaient été mes amies intimes sans qu'il y ait entrenous le moindre secret, sont soudain devenues des espionnes prêtes à me trahir.Elle savaient que j'avais les Jingwen (
Toutes dormaient la nuit sauf celles despratiquantes qui gardaient résolument leur pensées droites et étaient privées d'untel droit ; elles ne pouvaient que s'accroupir. Cela pouvait durer jusqu'àminuit ou même la nuit entière. Lorsque les pratiquantes ne pouvaient plustenir la position et s'asseyaient par-terre, ces moniteurs les trouvaientparesseuses et rusées, et n'obéissant pas aux ordres. Il y avait une"chic" chef de cellule qui ordonnaient aux non-transformées des'allonger pour dormir ; puis elle toussait et disait en se levant que letravail de transformation ne se passait pas bien, aussi était-elle punie à laplace des pratiquantes. Elle fabriqua aussi une scène d’un groupe de genscensurant une pratiquante. Elles mirent à exécution d'autres plans pour créerdes conflits et attaquer les pratiquantes de Dafa. Par exemple elles nelaissaient pas les pratiquantes travailler donnant à penser à d'autrespersonnes ignorantes que les pratiquantes n'aimaient pas le travail etfaisaient travailler les autres à leur place. Elles pouvaient ainsi trouver desraisons de nous réprimander ostensiblement pour notre égoïsme. Si notre maîtrepubliait un nouvel article, le camp de travail permettait à ces pratiquantes"transformées" de le lire d'abord. Ces dernières mêlaient le juste etle faux en interprétant les articles. Lorsque je pointais leurs erreurs, ellesétaient irritées et ne me laissaient plus lire les articles. mais comment d’aussi puériles manigances auraient-elles pu tromper les gens ? j’avais appris àne pas à ne pas laisser leurs choses noires pénétrer mes oreilles, parconséquent tout ce qui m'importait était de m'éloigner d’elles aussi loin quepossible.
Elles s'approchaient de la porte de l'enfer,et elles en entraînaient d'autres avec elles elles déchaînaient leur férocitéquand les méthodes ne marchaient pas. un jour elles ont rassemblé toutes lespratiquantes non transformées dans une pièce, et trois ou quatre personnes nousont giflé le visage. Dans cette confusion elles se sont même
Comme j'étais considérée obstinée etdifficile à transformer, j’ai été transférée dans la grande équipe. A monarrivée , elles ont pris soin de moi dans chaque aspect de ma vie, et m’ont ditqu'ici tout était très décontracté et libre. Je pouvais librement partager avecd'autres, personne ne s’occuperait de moi. Il n'y avait pas de dur travail àfaire, nous pouvions travailler tout en nous amusant, et personne ne nousforcerait. Puis, 4 ou 5 personnes (les anciennes pratiquantes transformées)commencèrent à répandre autour de moi leurs fausse compréhensions. J'y résistaismais elles se mirent très en colère, "C'est un camp de travail, c'est labase pour la transformation. N'étant pas transformée, on te forcera à êtretransformée, tu dois écouter." Cela m’épuisa, mais elles continuaient àpasser la vidéo (qui calomniait Dafa et notre Maître), à lire les journaux etles livres calomniateurs, et me forcèrent aussi à lire et à les écouter. Jem'agenouillais et criai, "Maîtreje suis trop incapable pour t'éviter d'être insulté". A minuit elles meforcèrent à faire mon introspection tandis qu’elles allaient dormir. Elles memenacèrent en disant , "être transformée est quelque chose qui arrive tôtou tard, personne n'y résiste !"
Lorsqu'il y avait de nouvelles arrivées,c'était pour elles le moment le plus occupé. elles formulaient des méthodespour traiter les pratiquantes après la discussion. Elles trouvèrent certainesexpériences, comment traiter par exemple les pratiquantes selon différentsmoyens, comment les tromper, puis la chef de cellule arrangeait différentsgroupes pour s'attaquer à son tour au travail de transformation. Le temps pourchacun de ce genre de groupes était pré-déterminé. La routine habituelle étaitd’envoyer un autre groupe pour parler lorsque le groupe précédent avait fini etallait dormir. Elles échangeaient leurs opinions après avoir parlé avec lespratiquantes, et changeaient donc leur tactique à tout moment. Ces pratiquantesqui passaient par ce processus avaient souvent mal et leurs sourcils sefronçaient. Je savais qu’elles souffraient mais persistaient. Quand d’aussiridicules discours ne pouvaient pas tromper nos pratiquantes, ellespassaient à la torture à la foisphysique et mentale afin de briser leur ferme volonté.
Une fois je me suis compromise sous les injures physiques et mentaleset ai fait la chose la plus douloureuse que j'ai jamais faite de toute ma vie.Je suis désolée d'avoir laissé tomber Dafa en acceptant alors la force du mal. Elleschantèrent alors à tue-tête pour montrer leur contentement, certaines fondirentmême en larmes. Après recherche, les chefs d'équipe trouvèrent cinq moyens detransformer sûrement les pratiquantes. Dès lors, le crime de transformer lespratiquants connut une escalade.
Je ne peux pas me le pardonner. Je déclaraisconstamment au chef d'équipe que ma transformation avait été forcée sous lapression et que telle n’était pas l'actuelle situation, mais j'étais privée detout droit de m'exprimer. Ma condamnation fut prolongée, mais mon attituderesta la même, inchangée et déterminée envers Falun Dafa. Certaines chefsd'équipe dirent que j'avais des problèmes mentaux et m'emmenèrent dans lasection pour désordres mentaux d'un hôpital pour y recevoir de lourdes doses demédicaments. Ces médicaments déprimèrent beaucoup mon esprit et me rendirentnauséeuse. Je les avais refusés mais ils me furent administrés de force. Ilsprétendirent même "nous te ferons prendre cela jusqu'à ce que tucomprennes." Cependant, je n'abandonnai pas. La durée du terme qu'ilsm'avaient imposé s'écoula aussi. La chef d'équipe questionna sur mon attitude.Je déclarai être déterminée envers Dafa. J'étais une particule de Dafa, et jeferais tout pour Dafa.
Un miracle m'arriva plus tard, et je sortisde ce sombre repaire.
Après avoir été libérée, en regardant lesrapports sur le Camp de travail de Masanjia à la CCTV( TN Centrale de Chine, lastation TV de l’état), j’ai découvert que ce qu’ils avaient dit à tout le mondeétaient d’absolus mensonges, qui inversaient les faits avec une mauvaiseintention.
Une pratiquante en Chine
Le 8 mars 2001
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