"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Le Courrier, le 20 mars 2001

INFOSUD/CAROLE VANN

Cuiying Zhang, denationalité australienne, a passé huit mois dans les prisons chinois.  « J’ai commencé le Falun Gong il y a quatreans. L’arthrose grave dont je souffrais a disparu avec la pratique régulièredes exercices. J’ai voulu alors témoigner auprès du Gouvernement chinois pourleur faire savoir quel bien m’a fait cette discipline. J’ai été accueillie pardes coups et la prison. On m’a arrêtée plusieurs fois. Une des dernières fois,je mangeais avec mon mari dans un restaurant à Pékin. La police est entrée,nous a embarqués et nous a enfermés durant 7 jours avec les condamnés à mort.On m’a empêchée de dormir pendant 5 jours d’affilée. J’étais obligée de me tenirdebout pieds nus sur le ciment glacé en plein hiver. Ils voulaient me forcer àrenoncer à ma nationalité australienne pour pouvoir me torturer librement ».

Cette étrange manière detout risquer en allant témoigner à Pékin semble particulière aux pratiquants duFalun Gong. Parfois, des familles entières partent à T’ien an Men, prêtes àaffronter, toujours pacifiquement, les foudres policiers.

« FALUN GONG EST BON »

            WangXiang He, de nationalité néerlandaise remue ciel et terre pour obtenir la libérationde cinq  de ses proches. Venue à Genèvepour apporter son témoignage, elle raconte : « Les autorités chinoisesdétiennent depuis décembre ma mère de 85 ans, ma nièce de 14 ans, deux frèreset ma belle-sœur. Ils s’étaient rendu sur la place T’ien an Men. Un policier aapproché ma mère : « Que viens-tu faite ? » Elle n’a pas répondu. Il lui aalors demandé de répéter après lui « Falun Gong est mauvais ». Elle a répondu «Falun Gong est bon » et a déroulé une banderole. Tout le monde a été emmené ».

            Faceà cette détermination pacifique, les autorités ne savent plus où donner de latête. Alors que le pays espère accueillir les Jeux olympiques de 2008, unrapport d’Amnesty International fait état de torture systématique à tous leséchelons des institutions nationales, des postes de police aux camps derééducations, en passant par les domiciles privés, les lieux de travail ou leslieux publics.

PSYCHIATRIEFORCEE

            Plusinquiétant, les internements forcés dans les asiles psychiatriques sont enforte augmentation. Selon le mouvement, il y a eu 1000 admissions forcées depratiquants du falun gong depuis 1999.

            Plusieursvictimes témoignent aujourd’hui à Lugano devant des parlementairessuisses.      

http://minghui.ca/mh/articles/2001/3/22/9264.html