"Utiliser
la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la
vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue
et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Le 2 octobre 2000, pendant que j’étais chez mes beaux-parents, j’ai reçu un appel inattendu de la sous-station de police. L’attitude du policier me semblait plus gentille qu’à l’habitude, il me dit quelque chose comme : “Qu’importe ce qui arrive, vous ne devez pas aller à Beijing”. Quelques minutes après le téléphone en question, un groupe de policiers entrèrent de force dans la maison. Je réalisai soudainement qu’ils étaient venus pour se saisir de moi et m’arrêter. Les pressentiments et les indices que j’avais eu ces derniers temps, devenaient une réalité. Durant ces derniers jours il y avait une rumeur qui circulait à Shenyang, Province de Liaoning à l'effet que j’avais été arrêté et envoyé au camp de travaux forcés pour rééducation à Masanjia [ note du traducteur: un camp très renommé pour la torture qu’on fait subir aux pratiquants du Falun Dafa en les persécutant]. Quelques-unes de ces ‘personnes transformées”, maintenant étaient des agents spéciaux et publiquement criaient : “Ne pensez surtout pas qu’on ne sait pas ce que vous faites. Vous allez tôt ou tard être arrêtés! Et, n'en n’entraînez surtout pas d’autres avec vous !” [Ils référaient aux pratiquants qui clarifiaient la vraie image de la vérité avec moi.] Récemment, mon copieur brisait souvent et le matin du 24 octobre, le photocopieur s’éteignit soudainement pendant que je faisais des copies. À cause de mon comportement antérieur, la police et tous les pratiquants guettaient mes réactions. Aussi, depuis quelques jours, quelques pratiquants semi-éclairés de Beijing m’avertirent d’un danger imminent
J'ai décidé d’écouter leurs conseils et d’enlever tout le matériel et de déménager ma copieuse. Entre-temps, pendant cette période de temps, plusieurs événements de persécution extrêmement brutaux contre les pratiquants ont eu lieu à Shenyang. Premièrement, Luo Gan [ un Officiel chinois très haut placé qui est très actif dans les complots et l’organisation contre le Falun Gong –traducteur] s’étant mobilisé à Masanjia avait ordonné qu’on déshabille et place 18 pratiquantes nues dans les cellules des hommes. Ensuite, un pratiquant, Zhong Hengjie, du District de Tiexi de Shenyang, fut battu jusqu’à la mort dans la sous-station de police de Tiexi, pour avoir distribué du matériel Dafa. Ceci après l’arrestation et la persécution en masse de pratiquants qui auraient distribué des feuillets. J’ai perdu mon calme et ma rationalité à cause de tout ce qui se passait autour de moi. Étant extrêmement peiné et indigné, j’ignorai le danger et je décidai d’imprimer des feuillets pendant la nuit. Je voulais faire part aux gens de Shenyang le plus vite possible, des crimes pervers qui sévissaient en Chine surtout à Shenyang. La nuit précédente j’avais rêvé que j'étais en danger: les forces perverses voulaient m’arrêter. J’entrai dans la tranquillité, le Xiulian de la méditation. Et alors, soudainement j'ai traversé plusieurs couches de dimensions et je suis entré dans l’infini microcosme. J'ai regardé en bas et j'ai vu que les forces perverses avaient disparues en un instant, sans aucune trace.
Lorsque la police entra de force, ma femme et son frère étaient avec moi. Parmi les policiers il y avait des individus avec qui j’avais eu des affaires plusieurs fois, avant. En plus de ces visages familiers il y avait d’autres visages qui m’étaient inconnus, dont l’apparence était plus sinistre. Ils ont essayé de maintenir leur ‘comportement’, afin de cacher leur panique, mais dans leurs yeux, ils ne pouvaient cacher leur culpabilité. Je me suis assis sur le sofa et je leur ai demandé calmement la raison de leur visite. Ils s’excusèrent en inventant des excuses comme par exemple : nous voudrions que vous vous présentiez au poste de police comme témoin et ensuite vous pourriez retourner à la maison. Je leur ai calmement dit que je n’irais pas avec eux et qu’ils n’avaient à dire, enfin, ce qu’ils voulaient tout de suite, sur place. Nous avons gardé nos positions ainsi pendant un certain temps ; pendant qu’ils jonglaient sans succès à trouver toutes sortes de raisons, je les réfutais paisiblement les unes après les autres, au fur et à mesure, refusant d’être convaincu. Par la suite ils ont changé leur approche et ils ont demandé à ma femme et à son frère de me persuader. À ce moment, j'ai commencé à penser qu’ils s'étaient préparés avant de venir, et qu'ils étaient décidés et que je ne pourrais pas les dissuader. Alors, pour ne pas impliquer ma belle-famille, j'ai décidé d’aller avec eux.
En descendant les escaliers, je me suis aperçu qu’il y avait plusieurs policiers ainsi que des patrouilles blanches tout autour du développement de mes beaux-parents ; ceci incluait la police du Bureau Municipal, de la Station du District et de la Sous-station. Il y avait aussi des gens de l’administration urbaine et un comité du voisinage. Sur la route vers la sous-station de police, je me suis senti très calme. Pendant ces années-là de cultivation tout spécialement après le 20 juillet 1999, [ lorsque le gouvernement chinois a officiellement interdit le Falun Gong--traducteur], j'avais travaillé sans relâche pour valider la Grande Loi et pour éliminer les forces perverses. Du point de vue d’une personne ordinaire, je savais que cette fois-ci, ce serait probablement la fois où je me ferais arrêter. Durant ces quelques instants sur le parcours vers la sous-station, d’un esprit calme et serein, j’ai fait une révision de ma sublimation avant et après avoir obtenu la Grande Loi, [Loi et ses principes] mon expérience solennelle de me fondre graduellement dans la Loi depuis le 20 juillet 1999, ainsi que le désir que j’avais il y a quelques années auparavant et même il y a nombreuses d’années dans le passé de contribuer à la rectification de la Loi ; j'ai regardé profondément dans mon coeur et j’ai ressenti les mots : “Ayant entendu le Tao le matin, on peut mourir le soir.” Je fus grandement satisfait. Je n’avais qu'un simple souci celui que j’aurais peut-être une trace de peur cachée qui m’empêcherait de “mourir sans regrets”( Hong Yin). Lorsque je vis que mon coeur était ferme et rempli de clarté, je me suis senti ferme sans chancellement, calme et en paix. J’avais une profonde confiance parfaite qu’après un an de rectification de la Loi et l’élimination des êtres pervers de hauts niveaux, la partie brillante, illuminée de moi-même qui avait réussi la cultivation par la rectification de la Loi serait assez lumineuse pour m’illuminer, m’éveiller et me libérer de la persécution par les êtres pervers les plus faibles de ce monde humain.
Durant l’interrogatoire qui a suivi, j’étais calme et rationnel au point que mes interlocuteurs se sont calmés eux aussi. Ils m’ont montré leurs évidences (preuves) : du matériel et une copieuse qu’ils avaient saisis chez moi. Ils m'ont aussi montré une déclaration de responsabilité que ma femme devait signer. Ils m’ont aussi fait part des autres ‘confessions” faites par des pratiquants lors de leur arrestation... Ils avaient préparé et monté toute une preuve contre moi et selon leur déclaration ils étaient certains à 90% de ma culpabilité avant mon arrestation. Je me sentis désolé pour ces pratiquants qui n'avaient pas su passer leur test, pourtant il n'y avait aucune trace d'indignation dans mon coeur envers leur “confession " contre moi À ce moment-là, j'ai pensé que je devais faire de mon mieux afin d’aider à la libération des autres pratiquants tels que ma femme puisque j’étais la réelle cible de la police. Je me servis de la rationalité et de la sagesse obtenues avec le Falun Dafa pour leur faire croire graduellement que j'étais le seul responsable, donc, ils ont libéré ma femme dans l’après-midi du même jour. (Les autres furent libérés peu de temps après.)
Lorsque ma femme partit, elle semblait pâle et presque en larmes. La catastrophe soudaine lui avait fait réaliser les conséquences désastreuses de mon arrestation, puisque j’avais été hautement coté par le Ministre Publique pour la Sécurité comme une “personne dangereuse” et qui était “plus dangereuse que plusieurs directeurs de centres d’assistance. C’était la vraie raison pour laquelle elle avait voulu prendre toute la responsabilité sur elle-même, afin d’assurer ma libération. J'avais une forte confiance et un bon pressentiment que je pourrais résoudre ces tribulations, bien que je ne voyais aucun espoir à ce moment-là. J'avais dit à mon épouse : “D'abord, si tu entends parler de ma mort, tu dois savoir que je ne commettrais jamais le suicide, ni que je serais détruit par les forces mauvaises pour avoir coopérer avec leur persécution. Plutôt, ce serait parce que j'aurai pris l'initiative d’éliminer les perversités et que je serai sorti de mon corps de chair en raison de l'épuisement d'énergie (c'est nullement le même concept que la mort). En second lieu, en raison de ma participation à la rectification de la Loi et à la droiture de mon éclaircissement, de mon éveil durant la dernière année, ce ne sera pas la même situation que dans le passé où j'avais été détenu et persécuté pendant de longs termes. Les situations précédentes étaient survenues parce que ma partie humaine, la partie qui n'avait pas été cultivée avec succès était trop forte, en plus de cela, ceux qui m'ont persécuté étaient non seulement les êtres méchants en ce monde humain, mais également des êtres déviés à des niveaux plus hauts encore –quelques-uns même plus élevés que mon niveau (royaume). Mais aujourd'hui, ces êtres pervers déviés de hauts niveaux ont tous été éliminés. Ayant participé à la rectification de la Loi avec la partie de mon être qui a été cultivée avec succès, partie étant prête à percer la surface (couche superficielle???) afin d’être un Éveillé de l’Univers nouveau, comment pourrais-je être affligé par ces gens pervers qui ont perdu tout soutien de la part des êtres de hauts niveaux ? Tu dois rester optimiste et croire fermement dans le Dafa, dis- je finalement, à ma femme. J’avais totalement confiance d’être libéré.
Après cela la police commença un interrogatoire à fond. Premièrement, ils m’ont demandé où j’avais visité le site Minghui Net. Je ne pouvais jamais les pratiquants et je me suis souvenu que j’avais déjà navigué sur le Net à un bar Internet sur une rue quelconque. Alors, pourquoi ne pas les laisser faire une bonne recherche et dépenser leur surplus d’énergie, alors je leur ai dit que j’avais visité le site Minghui Net dans un bar Internet. Mais, ils sont allés chercher des experts de l’Internet pour me questionner et ils ont trouvé que ce que j’avançais était raisonnable. Cette fois ils ont eu peur. Si tous les pratiquants de Falun Gong ont la possibilité de naviguer et de télécharger des fichiers de l’Internet dans les bars Internet, comment pourraient-ils bannir tous les bars Internet ?
Je réalisai alors, la signification profonde des mots du Maître dans le Jing Wen à Jinan, "Vous devez apprendre le plus possible la connaissance des gens ordinaires, ce sera d’une grande utilité dans l’avenir.” Ensuite, ils se sont comportés comme s’ils faisaient face à une grande armée. Des dizaines de policiers occupant plusieurs vans de police m’emmenèrent pour trouver ce bar Internet où il semblait que j’avais pu y lire sur le site Minghui Net. Je n’avais pas réellement visité le site Minghui Net dans ces endroits, mais j’étais bien heureux de les accommoder pour les faire travailler. Pourquoi ne pas les laisser chercher ? Après 4 heures, ces experts de l’Internet étaient tous très fatigués et nerveux parce qu’ils n’avaient rien trouvé. Pour se décharger de leur frustration et de leur colère, ils ont saisi des ordinateurs dans des bars Internet avec l’excuse d’y avoir trouvé des sites pornographiques. Lorsqu’ils m’ont demandé pourquoi ils n’avaient rien trouvé, je leur ai dit que j’avais tout effacé en ne laissant aucune trace. Actuellement, à ce moment-là je ne faisais qu’apporter des scénarios possibles que j’avais entendus de copratiquants qui en savaient plus long que moi sur le sujet des ordinateurs. Finalement, ils m’ont cru et avec un grand désappointement ils ont dû dire à leurs directeurs qu’ils ne pouvaient trouver la solution. Ces Officiels m’ont ensuite posé la question : “Ne pourrions-nous pas dire que vous avez visité le site Minghui Net ici et que par la suite vous avez tout effacé ; ce serait comme si vous n’aviez rien fait ? Je leur ai dit que la déclaration était correcte. Tous les policiers ont soupiré et dirent :“La lutte contre le Falun Gong devient de plus en plus de la haute technologie : nous ne sommes que des gens âgés qui devraient prendre leur retraite maintenant”.
Le soir même, ils devaient m’envoyer à Masanjia. Cependant, après 4 heures de labeur, ils étaient tous fatigués. À la place, ils ne m’ont détenu qu’à la sous-station. Ils sont sortis pour “célébrer leur succès” Après tout, il m’avait bien capturé, moi, une “personne si dangereuse”. Selon eux, ils étaient à deux poils du congédiement.
Graduellement leur tension nerveuse se résorbait devant mon calme, mon optimiste, ma confiance et ma sérénité. Durant tout le processus, j’ai promu le Falun Dafa avec détermination, dignité, compassion et sérénité à différentes gens sous différentes circonstances. Les sujets variaient entre la férocité de Jiang Zemin, son opiniâtreté, de Ge-An Yi Lu [ prophétie par un Taoiste Koréen appelé Ge-An en ce qui concerne bien des choses qui arrivent aujourd’hui, incluant le développement du Falun Gong---Traducteur] et les prophéties des saints. Les sujets incluaient les proclamations et les honneurs que le Falun Dafa avait reçu à travers le monde, mes expériences dans la purification de l'esprit et du corps ainsi que celles de mes amis et de ma parenté, de leurs succès dans leurs études et leurs carrières depuis leur cultivation. Nous avons aussi parlé de la vérification de Dafa par les nouvelles découvertes en sciences et en technologie, et du principe céleste qui veut que le ‘bon’ soit récompensé par le bon et qu’il y a rétribution pour le ‘mal’ par le mal. À la fin, j’oubliais que j'étais arrêté comme une “personne importante” dans une station de police. Je ne sentais que l’environnement couvert de mon champ d’énergie. Les policiers, les représentants du voisinage et les autres personnes aussi, en sont venus à oublier que j’étais ‘un détenu clé’. Lorsque j’ai eu soif, en parlant aussi longtemps, ils m’ont apporté de l’eau et de la nourriture chaude. Juste quelques minutes après mon retour à ma cellule, le directeur de la sous-station envoya une personne m’avertir du fait qu’il avait été absorbé par mes paroles et qu’il espérait que j’ai beaucoup d’autres choses à dire. Ainsi, ils m’ont écouté jusqu’après minuit. Avant de retourner chez lui, un policier me demanda une réponse à une question mathématique à laquelle son fils n’avait pu répondre lors d’un examen. Il me dit qu’il avait posé la question à bien des gens mais que personne ne pouvait solutionner le problème. Lorsque je lui ai donné la bonne réponse, même sans y penser, il dit avec admiration, qu’un pratiquant du Falun Gong est non seulement une bonne personne, mais aussi une personne intelligente. Après mon évasion avec succès, de la sous-station de police, je me suis laissé dire que ce policier disait à tous ceux qu’il rencontrait qu’un tel était très remarquable, que son intelligence était si vive...
Selon les instructions de leurs officiers supérieurs, je devais être sous observation de 5 personnes et il y avait en fait que 3 gardes. Les personnes assignées à cette tâche n’avaient pas le droit de dormir et devaient me surveiller à tour de rôle. Le premier policier de garde dormit avec moi, dans la même pièce. Selon toute stipulation, il ne devait pas dormir, mais il enleva ses vêtements et se coucha immédiatement. Avant de dormir, il me dit, “Je me lèverai tôt demain matin et je continuerai d’écouter tes histoires.”
J’avais déjà commencé à chercher des moyens d’évasion, mais même avec tous mes efforts je ne pas ouvrir la fenêtre de fer. Soudainement vers les 13:00 hrs, une dame de 80 ans commença à frapper très fort sur la porte de la sous-station avec son bâton en criant qu’elle voulait faire “appel”. Tous les efforts pour la dissuader n'eurent pas d'effet. Elle continua jusqu’à 14:00 hrs Lorsque tout monde étaient épuisé, la vieille dame disparut soudainement. Lorsque tous étaient en train de s’endormir de nouveau, il vint une autre personne à la porte. Un policier était entré trop tard à la maison après avoir bu de l’alcool et sa femme ne voulait pas le laisser rentrer. Alors, il n’avait aucun autre endroit où aller dormir que le bureau. Alors, ils ont dû monter l'escalier pour aller chercher la clé pour le laisser entrer…(C’est ainsi que j’ai appris plus tard, qu’ils avaient, avec nonchalance laissé la clé sur la table, à la réception). Après toutes ces perturbations, les policiers qui étaient censés monter la garde pour me surveiller, étaient trop épuisés et ils oublièrent la très importante tâche et s’endormirent profondément. Après plusieurs heures d'efforts je ne vis aucun espoir. Il y avait tellement de salles et tellement de clés, je ne pouvais savoir laquelle pouvait être utile.
J'ai couru un grand risque en prenant les clés dans leurs poches, sous le nez, de chaque policier endormi dans chaque chambre, mais je ne pouvais toujours pas encore trouver la clé de la porte de la barrière. Ils se sont réveillés plusieurs fois pour aller à la salle de toilette, me rendant la tâche impossible de retourner les clés à leur endroit initial. Ainsi la seule chose que je pouvais faire serait de laisser les clés dans la salle de toilette. À l’aube, ils se rendraient compte de mes intentions.
Je retournai à la pièce originelle pour penser calmement. Il serait bientôt matin, et toutes les choses semblaient toujours sombres et sans espoir. Me serais-je éveillé de manière fautive ? Est-ce qu’il y avait quelque chose de faux dans ce que j’avais cru être un éclaircissement ? Ou, peut-être que mon intention de m’échapper contenait un élément de peur plutôt qu’une base pour m’assimiler dans la Loi. En voulant m’échapper, est-ce que je niais la persécution et le test contre Falun Dafa par les forces perverses ?' (Veuillez noter que le Maître n’avait pas encore donné le discours à San Francisco ni celui de la Région des grands-ducs, à ce moment-là). Calmement, je cherchais en dedans de moi-même, et au bout de la ligne, j’étais convaincu que mes intentions n’étaient pas basées sur la peur. Toutes les scènes, une par une, et les événements, un par un, que j’avais vécu depuis le 25 avril 1999, parurent rapidement devant mes yeux. Depuis, plus d’un an je m’étais avancé aux lignes de front afin de maintenir l’honneur de Falun Dafa, afin de réduire la pression du Maître d’éliminer la méchanceté, de libérer les pratiquants de la détention, et de prendre les responsabilités devant les autres, face à la pression, ce qui fut la cause de mon incarcération et de ma persécution à longs termes. Même durant mon incarcération, je pris la charge d'unir les pratiquants pour éliminer les perversités. Je n’ai jamais eu peur devant toute cette pression incalculable, toutes ces mésententes et toute cette persécution. Manquer de confiance en son éveil juste et droit nie et pose des soupçons sur le trajet qu’on a accompli dans la grande détermination, et cela sublime également ce qu'on a obtenu dans le processus de la rectification de la Loi. Aux heures critiques, toute trace d’hésitation, passivité, de compromis d’obéissance, désespoir ou pessimisme constitueraient une négation fondamentale de soi-même et de Falun Dafa. Je devins déterminé. Je fis un Heishi ( presser les deux mains jointes devant la poitrine , une salutation bouddhiste—traducteur) et je parlai au Maître avec sincérité, du fond du coeur. Premièrement, mon évasion est pour vaincre les forces perverses. Si je continue à être incarcéré, ces gens brutaux seraient fiers d'eux et le Falun Dafa en souffrirait. Deuxièmement, les gens méchants sur la couche la plus superficielle de l’univers n’ont pas le droit de tester un pratiquant qui a pris part dans la rectification par la Loi. Ils n’ont pas le pouvoir de me prendre au piège. Donc, après avoir placé mon esprit dans l’état de sérénité pendant quelques 20 minutes, je me suis levé encore. Soudainement, je trouvai un trousseau de clés dans le bureau de réception et je décidai de les essayer. Mais, comme j’ouvrais la porte pour aller chercher les clés, le bruit très fort du pêne réveilla le policier. Il leva la tête pour voir mais il ne m’a même pas vu, même que je n’avais pas eu le temps de bouger. À la place, il changea de position et s’endormit de nouveau. Les clés étaient sous ses pieds et la pointe de mes doigts étaient à une main près et je ne pouvais les atteindre quoique je fasse. Je fis un Heishi et je dis silencieusement, “ Veuillez m’aider tous les Bouddhas et les Dieux”. À cet instant- même, je pensai à mes lunettes. Je me servis d’un bras de mes lunettes et avec un tour de main, ces clés rebondirent silencieusement dans mes mains. À la deuxième clé seulement, je pus ouvrir la barrière. À l’extérieur, un préposé au ménage faisait sa tâche. Je remis les clés dans la barrière et je marchais d’allure vive (je ne portais pas de manteau). Avant même 20 mètres, un taxi stoppa derrière moi avec un bruit du tonnerre. Je suis monté dans le taxi et je me suis dirigé immédiatement vers la maison d’un pratiquant. (Lorsque les policiers étaient venus me chercher, ils m'avaient enlevé tous mes biens, et ne m’avaient redonné que 3 billets de dix-yuans)
À la première lueur du jour, je frappai à la porte. Le pratiquant ouvrit la porte immédiatement. Il me dit, “ Je suis resté debout toute la nuit, sachant que tu viendrais. Je te connais bien. Je savais que tu pourrais sortir. Dis-moi si tu avais planifié une intention d’évasion et si cette intention était au fond de ton coeur.” Un courant chaud me traversa le coeur. Je répondis: “Oui! j’avais formulé cette intention et je l’aurais exécutée jusqu’à la fin!”
Lorsque j’ouvris Hong Yin (le Grand Poème , un livre de poèmes du Maître---traducteur---) ce matin-là, le Maître bienveillant me regardait avec un sourire. Mes larmes ont coulé tel un torrent. Les 10 heures ou plus qui venaient de s’écouler me parurent comme un rêve, lointain et étranger. Je me suis souvenu de mon trajet de vie dans le passé, il fut ainsi, exactement. Lors de ces 10 heures qui venaient de se passer comme en un clin d’oeil, j’avais eu à faire nombreux choix de vie et de mort et pendant ce temps, j'avais senti comme si des siècles venaient de se passer. Les tests exigent un profond examen de conscience qui étaient allés en accroissant et qui avaient eu lieu durant la nuit silencieuse et le désespoir devait se maintenir jusqu’à la dernière seconde avant que l’espoir ne pointe. Le test de la fermeté et l’éveil juste et droit au Dafa révéla une signification plus profonde du Dafa pendant que je faisais preuve d'illusion. Durant les jours qui ont suivi la police a publié un mandat d’arrestation contre moi, en répandant parfois la rumeur que j’avais en effet été capturé en me rendant volontairement alors que d'autres fois, elle clamait que j'avais été capturé suite à une évasion et que j’avais été envoyé dans le camp de travaux forcés de Masanjia. Avec l’aide des pratiquants, j'ai pu échapper à cette grande recherche. En étudiant la Loi, je me suis éveillé à prendre encore plus d’initiatives pour m’avancer pour éliminer les forces perverses et pour offrir le salut aux gens de ce monde.
Le 1er janvier 2001, je suis allé à Beijing encore et je me suis assimilé en me fondant dans le processus de la rectification de la Loi en cours. En même temps, plus de 10 policiers se tenaient près de la grille d’inspection pour les billets, à la station du chemin de fer, Shenyang pour identifier les pratiquants du Falun Dafa. Il y avait environ 30 à 40 passagers tout autour. Une chose étrange qui s’y passa, a été que les policiers ont examiné et vérifié les photos d’identification de presque tous, sauf moi, “le criminel recherché. Je gardais les yeux droits devant moi et je marchais droit au but, soit le train. La police des deux côtés semblait ne rien voir, ni voir personne passer devant eux.
Un pratiquant de la Chine, mars, 2001.
(Translated on 3/13/2001 from an edited version of http://minghui.cc/mh/articles/2001/3/8/8842.html and )
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