"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Une pratiquante de 11 ans défie avec droiture la campagne de signatures et prouve Dafa

Une nouvelle session venait de commencer à l'école. Une campagne anti-Falun Gong s'étendait à tout le campus et l’on demandait à chaque élève de prendre position.  En étudiant ce qui est arrivé à Liu Siying (la jeune fille de 12 ans qui est décédée de ses blessures suite à l'incident d'auto-immolation de la Place Tianamen), chaque étudiant devait écrire sa propre compréhension de l'événement et devait signer et "être contre le Falun Gong.

La jeune Li Zhendi, 11 ans, était la seule pratiquante de l'école à ne pas avoir été réformée. Souvent, son professeur et le directeur de l'école utilisaient l'exemple des autres enfants "transformés", pour tenter de faire pression sur elle.  Mais elle n'a jamais renoncé à sa foi en Dafa (la Grande Loi et le principe Universel). Elle est devenue le centre d'attention de cette compagne anti-Falun Dafa. Quand ils ont compris qu'elle n'avait pas signé la pétition, son professeur a mis son poing sur la table " Li Zhendhi, pourquoi n'as-tu pas signé ? Aujourd'hui, tu dois signer et prendre position, et te transformer réellement ". Zhendi s'est alors levée et a dit à son professeur : " Le Falun Gong n'est pas (mot désobligeant du gouvernement chinois). Je ne signerai pas ". Le professeur était étonné et ne savait quoi répondre. Toute la classe était silencieuse et tous les yeux étaient tournés vers le professeur. Après cet événement, tout le monde en parlait et certains approuvaient Zhendi.

Plus tard, il a fallu élire un représentant de la classe et Zhendi a reçu le plus de votes, elle fut donc élue représentante de la classe. Suite à cette nomination, le professeur ne lui a plus jamais reparlé de sa pratique du Falun Gong.

En parlant de Li Zhendi, il y a plusieurs histoires à son propos.

Le 25 avril 1999, alors qu'environ 10 000 pratiquants faisaient appel pacifiquement devant le gouvernement de Beijing, Li Zhendi a dit à sa mère : "Je n'ai pas peur si on m'empêche de retourner à l'école, je veux aller avec toi à Beijing pour protéger Dafa". Pour plusieurs raisons, sa mère ne lui a pas permis de l'accompagner à Beijing. Li se sentait très mal à l'aise de ne pouvoir contribuer à protéger Dafa.

Le 20 juillet 1999, après avoir appris que plusieurs pratiquants s'étaient fait arrêtés, Li et ses parents ont caché leur matériel Falun Dafa, et sont allés à Beijing faire appel et clarifier les faits. La famille traversa sans peine le guichet d'inspection et embarqua sur le train qui les conduisait à Beijing. À Beijing, elle, comme les adultes, ne craignaient pas l'intense chaleur de l'été et marchaient d'une rue à l'autre toute la journée.  Rencontrant plusieurs policiers dans la rue, elle ne démontra aucune peur. Plutôt, elle était heureuse de pouvoir protéger Dafa en compagnie des autres pratiquants. Elle récitait les poèmes du Maître "Hong Yin", pour encourager tout le monde. Un soir, les policiers à Beijing se mirent à arrêter plusieurs pratiquants, les autres durent dormir dans les champs avoisinant la région montagneuse près de Beijing.  Le lendemain matin, Li avait des piqûres de maringouins partout sur le visage. Avec les autres pratiquants, elle les compta : elle en avait 53. Elle dit alors: "Les maringouins ont enlevé les choses mauvaises de mon corps et maintenant je me sens beaucoup mieux."

Elle avait demandé à ses parents si elle pouvait les accompagner à Beijing pour protéger Dafa. En octobre 199, elle est allée à la Place Tianamen avec ses parents.

Ses parents continuaient à pratiquer, ne coopéraient pas avec la police, et n'ont pas écrit de lettre pour dire qu'ils ne feraient plus la cultivation-pratique.  Ils furent forcés de quitter leur domicile et Zhendi dut rester avec sa grand-mère. La police locale ne laissait pas Zhendi tranquille une seconde. Ils venaient souvent à son école pour la harceler, ils voulaient savoir où se trouvaient ses parents. Zhendi gardait solennellement en tête les mots du maître dans Hong Yin "Dafa ne quitte jamais le corps, le Cœur contient Zhen-Shan-Ren ; un Arhat dans le monde ; c'est ce que les esprits craignent le plus.  Devant la police, elle avait confiance et refusait de répondre à leurs questions. La police ne pouvait rien retirer d'elle et a dû abandonner leurs interrogatoires.

Elle a été appelée souvent dans le bureau du directeur, mais même lui ne pouvait lui faire changer d'idée. Un jour, le directeur lui demanda : "Dis moi la vérité, vas-tu encore pratiquer le Falun Gong ?" Son professeur de musique, debout derrière le directeur, l'enjoignait de dire non. Zhendi a pensé, je n'ai pas répondu assez clairement avant, j'évite toujours la question en ne répondant pas de façon ferme. Cette fois, je répondrai avec fermeté. Comme mes parents, je vais valider Dafa.  Alors elle répondit : " Oui je vais pratiquer le Falun Gong". Le directeur n'avait plus rien à dire. Avant la fin des classes, ce jour-là, le directeur entra dans sa classe et lui donna deux oranges. Tous l'enviaient. Elle crut qu'elle avait fait un bon travail et que le Maître l'encourageait.

Un jour, en classe, un camarade disait des choses mauvaises sur le Falun Gong. Zhendi lui demanda : "Tu dis que le Falun Gong n'est pas bon. Sais-tu ce qu'est le Falun Gong ?' Son camarade répondit : "oui je l'ai entendu à la télé". Zhendi : "Laisse-moi te le dire, moi je suis une pratiquante, ce que tu as entendu à la télé était faux. Ils essaient de te berner. Elle raconta plusieurs choses vraies sur le Falun Dafa. Son camarade réalisa certaines choses et stupéfait dit "Comment le gouvernement pourrait-il dire des choses pareilles ?" Ensuite son camarade a changé d'avis. Un jour en classe, le professeur demanda de faire une phrase avec "ami proche". Son camarade leva sa main et dit : "Le Falun Gong et moi sommes des amis proches". Zhendi était très heureuse. Elle savait qu'une autre vie était sauvée.

Un soir, la télé attaquait encore le Falun Gong. Sa grand-mère qui tricotait un chandail dit : "C'est le Falun Gong qui a éloigné mon fils de la maison". En regardant Zhendi elle dit : "Tu as une jeunesse difficile. Tu ne sais plus où sont tes parents. Pourquoi ne changes-tu pas d'idée et écoute le gouvernementÊ?" Sa grand-mère se fâchait et disait de mauvais mots sur le Maître. Zhendi lui dit fermement : "Tu ne devrais pas dire que le Maître n'est pas bon". Sa grand-mère arrêta et ne le dit plus. Elle tenta d'expliquer : "J'ai lu les livres du Falun Dafa. M'occuper de toi est aussi la cultivation à un niveau différent". Zhendi lui dit : "Tu as peur de dire la vérité. Cela est égoïste et n'est pas digne d'une pratiquante authentique."

Loin de ses parents, Zhendi était triste. Elle pensait souvent à ses parents et s'inquiétait. Elle espérait que ses parents et les autres pratiquants faisaient un bon travail d'aider le Maître parmi les gens ordinaires. Elle souhaite que très bientôt, le monde reconnaisse le Falun Dafa et le Maître. Zhendi a écrit dans son agenda : Maître, nous avons traversé le temps le plus difficile. De quoi avons-nous peur maintenant ? De rien, les pratiquants n'ont peur de rien. Nous attendons tous des jours plus heureux !

Des pratiquants du Centre de la Chine

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