"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Duan Kaiyang Duan et Jinjin sont frère et sœur et ils vivaient dans la commune de Xinli, dans la ville de Tangshan, province de Hebei. Daun Kaiyang est un jeune intellectuel qui travaillait dans la ville de Tianjin depuis qu’il avait obtenu sa licence

universitaire. Sa sœur Duan Jinjin travaillait dans le plus grand hôtel de Tangshan. Elle est intelligente, toujours gaie, et on lui a décerné la distinction " d ambassadrice de bonne volonté " dans son unité de travail.  Kaiyang et Jinjin pratiquent tous deux le Falun Dafa. En juillet 1999, Kaiyang a été condamné à une année et demie de prison

pour avoir demandé à Beijing le droit de pratiquer le Falun Dafa, alors que Jinjin était condamnée à trois ans de camp de travail. Elle est actuellement détenue au camp de travail Kaiping no1 de la ville de Tangshan.

A la fin de 1999, pour protester contre la persécution, Jinjin fit une grève de la faim. Pendant sa grève de la faim, elle fut obligée d’accomplir de lourdes tâches physiques, telles que porter des briques dans une usine ou transporter des excréments.  Pendant la nuit, elle était comprimée avec d’autres prisonniers sur un seul lit étroit. Comme elle était menottée à la tête du lit, la partie supérieure de son corps affaibli restait découverte, la faisant grelotter dans le vent d’hiver. Un jour ses parents lui avaient rendu visite. Un coup d’œil à son air hagard leur avait suffi pour savoir qu’elle avait été sérieusement torturée. Toutefois, les gardes du camp étaient indifférents à sa souffrance; ils se contentaient de la forcer à manger trois fois par jour pour la maintenir en vie. Ses parents étaient très affectés par sa mauvaise condition et ils tentèrent de négocier un meilleur traitement avec le personnel du camp. Après l’échec de cette tentative, ils appelèrent le bureau du maire, les bureaux du gouvernement de la province de Hebei et même le gouvernement Central pour essayer de sensibiliser quelqu’un au cas de leur fille. Toutefois, leurs demandes débouchèrent uniquement sur leur propre persécution. Le bureau 610 (un bureau créé uniquement pour traiter les

cas en rapport avec le Falun Gong) du commissariat de Tangshan et le camp de travail de Kaiping unirent leurs efforts pour arrêter les parents. Ces deux personnes âgées sont de nature franche et honnête et ont passé leur vie entière à travailler diligemment pour leur pays. Maintenant qu’ils ont atteint la soixantaine, ils doivent se cacher et n’ont même plus de foyer. Ils n’ont aucune source de revenus. Leur unique support moral venait de leurs deux enfants bien-aimés, qu’ils ne sont même plus autorisés à visiter. Pendant ce temps, leur fils et leur fille souffrent en prison. De plus, leurs amis et proches ont quelquefois reçu des menaces par téléphone. Même le petit ami de Jinjin a été interrogé à de nombreuses reprises. Il a été arrêté et torturé au poste de police. Sa mère a eu si peur que sa maladie cardiaque s’est aggravée. Elle vit dans une panique continuelle.

Les murs d’une prison ne séparent pas uniquement une personne du reste de la société, mais la séparent également des membres de sa famille. Quand il sont emprisonnés, les pratiquants ne savent pas ce qui peut arriver le lendemain. Les membres de leur famille, bien qu’ils soient à l’extérieur, se font beaucoup de souci pour eux. Personne ne sait ce que va inventer le gouvernement pour torturer les pratiquants. Personne ne sait quand ils ont pourront à nouveau être réunis en famille.

Nous espérons que de plus en plus de personnes de cœur apprendront que le Falun Gong est bénéfique, qu'il ne présente aucun danger pour le gouvernement chinois et qu’il se sont fait berner par des mensonges.  Après avoir erré pendant plus d’une année, personne ne sait maintenant ce qui est advenu des parents de Jinjin. Nous espérons que les gens bienveillants du monde entier prendront soin d’eux.

De Chine

Mars 2001