Le 29 décembre dernier, j’ai pris letrain pour Beijing avec d’autres pratiquants de la Grande Loi, ce qui fait maquatrième validation de la Grande Loi. Comme je ne portais pas de carted’identité, j’ai été envoyé au bureau spécial érigé par le département depolice de Heilongjiang à Shanhaiguan dans le but de stopper les pratiquants deFalun Gong qui vont à Beijing. Je vais vous relater ce qui est arrivé etcomment j’ai surmonté toutes les tribulations que les forces néfastes ont missur mon chemin.
La police nous a enfermés dansune pièce à peine chauffée et nous a ensuite interrogés un à un. Ils m’ont prisde force les 500 Yuan RMB que j’avais sur moi et ma montre. La police adit : « Il n’y a personne qui soit entré ici et ne nous ait jamais donnéson nom et son adresse. » Cependant, indépendamment de la façon dont ilsm’ont traité, je n’ai pas répondu un seul mot. Ils ont ensuite montré leurvraie nature répugnante. Ils m’ont frappé à la bouche et m'ont violemment jetécontre le mur la tête la première. Finalement, ils ont menotté mes mains dansle dos, une par-dessus mon épaule l’autre montant derrière le dos. Après unmoment, les menottes ont entamé ma chair, ils ont alors entrepris de me lesenlever. Quatre policiers s'affairaient dans mon dos sans parvenir à lesenlever. Une femme policier a dit : « C’est une telle épreuve.Supporte-la juste un peu plus. » Je me suis rappelé les paroles duMaître : « Si quelqu’un peut vous blesser, alors il me blessera. Expriméplus simplement, cette personne blessera cet univers. » Je me suis dit enmoi-même : « J’ai un corps incorruptible de Vajra, personne ne peutme blesser. Je peux le traverser, aussi difficile que ce soit. » Une foisla pensée juste apparue, je n’ai pas eu de douleur et cela a passé facilement.Nous avons fait une grève de la faim pendant trois jours. Sous la conduite duMaître, nous nous sommes échappés. Tard dans la nuit, ensemble avec un autrepratiquant nous avons marché le long du chemin de fer et avons atteintfinalement Qinhuangdao (une ville proche de Beijing
Nous avons emprunté del’argent et étions prêts à rejoindre Beijing, mais nous avons de nouveau étécapturés. Aux environs de 19h., nous nous sommes échappés, mais à ce moment-là,je n’avais pas d’argent sur moi. Cela n’a pas pour autant changé d’un pouce marésolution d’aller à Beijing. J’ai emprunté 150 Yuan et j’ai commencé à marcherdans cette direction. Après une journée de marche, j’ai néanmoins de nouveauété arrêté par la police. Ils m’ont pris mon argent. Comme je ne coopérais pasavec leur comportement illégal, ils m’ont emmené au Mont Langya ( qui est àplus de dix miles de distance de Qinhuangdao) et ils m’ont laissé là, c’étaitun peu après 23h.
Je me suis calmé et j’ai regardéautour de moi. Des deux côtés de la route, il y avait des forêts profondes. Jeme suis assis sur la route. J’étais fatigué et avais envie de dormir, mais jen’étais pas effrayé. C'était comme si le Maître était juste à côté de moi etque les Divinités qui gardent la Grande Loi me protégeaient aussi. J’avaisperdu mon sens de l’orientation et je ne savais pas où était la route menant àBeijing. Il n’y avait qu’une pensée juste dans mon cœur : peu importe àtravers combien de tribulations je dois passer, je dois aller à Beijing pourvalider la Grande Loi. Il n’y avait pas une seule personne ni un seul villageen vue. A la tombée du jour suivant, j’ai rejoint Beidaihe (une station devacances renommée proche de Beijing). Cependant, quelque route que je prenne,je ne trouvai pas la route menant à Beijing. A ce moment-là, le talon de machaussure était en train de se détacher, ce qui m'a fait réellement réalisé quej’allais le perdre et que je ne pourrais pas atteindre Beijing. J’avais déjàmarché pendant un jour et deux nuits. La faim et l’épuisement me gagnaient.J'avais au pied une contusion de la taille d’un œuf. Je ne savais vraiment pasquoi faire. Mes larmes ont coulé et j’ai pensé au Maître. J’ai dit :« Maître, que dois-je faire ? » Un camion s’est arrêté devantmoi. Le conducteur m’a demandé : « Quelle route mène àBeijing ? » J’ai répondu : « Aucune des routes ici ne mèneà Beijing, je désire aussi aller là-bas. » Il a dit : « Alorsmontez. » Je suis monté dans le camion et j’ai remarqué une enseigne avecles mots « Les étoiles et le feu vous encouragent ». Je me suis mis àtrembler car tout de suite j'ai su que c’était le Maître qui me guidait etm’encourageait.
J’ai parlé de la vérité etj’ai introduit le Falun Dafa au conducteur sur le chemin. Il a dit :« Il y a beaucoup de restrictions à Beijing. Qu’en est-il si je vous donneun peu d’argent pour que vous puissiez rentrer chez vous et fêter le NouvelAn. » Je savais que c’était un test pour moi. Il m’a amené sur la route3102 et a trouvé un petit restaurant pour un repas rapide. Il a ensuitecontinué son voyage. J’ai continué à avancer sur la route de campagne 102. Monpied était de plus en plus meurtri. Chaque pas c' était comme marcher sur desaiguilles. Je me suis souvenu des paroles du Maître « Quand c’estdifficile à endurer, vous pouvez l’endurer. Quand c’est impossible à faire,vous pouvez le faire. » Mon corps s’est immédiatement détendu. J’ai oubliéla douleur et l’épuisement. La police et des voitures de police patrouillaient partoutle long de la route. Je ne leur prêtai aucune attention et j'avançai seul.C’était comme s’ils ne me voyaient pas.
Quand j’ai atteint Tangshan(une ville de la province de Hebei), mes chaussures n'étaient plus bonnes àrien. Allant voir une famille je leur ai demandé une paire de chaussuresminces. Il a neigé pendant toute la nuit et les chaussures ont immédiatementété mouillées. Pourtant, je n’ai pas ressenti le moindre froid et j’ai continuéà marcher vers Beijing. Chaque fois que je ne pouvais plus supporter la douleuret que je ne voulais plus marcher, je m’asseyais et me reposais. Quand j’étaistrop épuisé, je m’asseyais dans la neige et m’endormais. Mais la douleur aiguëde mon pied me réveillait très vite. Un étrange sentiment de tristesse s'estemparé de moi. Je voulais vraiment seulement sortir de cette route désertecouverte de neige blanche. Mais j’ai aussitôt châssé cette pensée, réalisantque j’étais un pratiquant. Le Maître a dit : « Les épreuves quetraverse un pratiquant sont insupportables pour les gens ordinaires. » (traductionnon officielle) Les divinités dans les cieux me regardent. J’avais honte de moi. Jesavais que le Maître avait arrangé le chemin que je prenais. S’il fallait queje ne fasse qu'un pas à la fois pour aller à Beijing, je le ferais. Je luttaipour me lever et continuai. Quand mes deux pieds ne pouvaient plus supporter ladouleur, je m’asseyais et je les frictionnais. J’ai aussi déchiré les manchesde mon pull et les ai utilisés comme coussins dans mes chaussures. J’ai dû lutterpendant une demi-journée pour traverser une ville d’est en ouest. Je récitaicontinuellement les poèmes du Maître« Tempérer l’esprit et le cœur »et « Le cœur conscient » du Maître et j’oubliai la douleur. J’aiaussi amélioré la vitesse.
Quand j’avais faim, je mendiais pour dela nourriture ; quand j’avais soif, je prenais un peu de neige ;quand j’avais sommeil, je faisais un petit somme sur le sol enneigé ;quand j’étais fatigué, je faisais une pause sur le bord de la route ou d’unpont. J’ai traversé des épreuves et des humiliations de la part de la police etdes mauvaises personnes. Après neuf jours et neuf nuits, je suis finalementarrivé à Beijing. Je suis allé à la place Tiananmen et suis passé à travers lesdispositifs de contrôle de la police. Je suis arrivé devant le bâtimentnational et j’ai commencé l’exercice de position debout portant le Falun face àTiananmen. Plus de dix policiers en civil se sont précipités sur moi et m’ontterrassé au sol. J'ai crié : « Falun Dafa est bon. » Plusieursjours d’épreuves sont sortis de ma gorge avec ces mots « Falun Dafa estbon. » Cela a ébranlé l’univers, suffoqué les démons et a ainsi exaucé monvœu de sauvegarder la Grande Loi.
J'ai été emmené au poste depolice de Qianmen de Beijing. Les policiers ont pris leur tour pour metorturer. Ils me giflaient à la bouche, m’empoignaient les cheveux, me jetaientviolemment contre le placard la tête la première et m’empêchaient de dormir.Quelque vicieuse que soit leur apparence, je n’étais pas le moins du mondeeffrayé. Ils m’ont ensuite insulté personnellement avec des mots grossiersinsupportables. Un policier a pris la moitié d’un seau d’eau froide et l’arenversé sur ma nuque. Mais je n'ai senti ni l'humidité ni le froid. Ils ont vumes pieds blessés et des idées cruelles leur sont venues. Ils m’ont demandé derester debout sur le sol deux heures durant. J’ai serré les dents et suis restédebout. Je me disais en moi-même : « Je suis un pratiquant de FalunDafa. Il n’y a aucune épreuve que je ne puisse passer. » Ils m’ont relâchéavant que trente minutes se soient écoulées.
Cette fois-ci, en allant àBeijing, j’ai été capturé quatre fois. Mais sur la base de pensées justes et dema foi dans la Grande Loi, j’ai surmonté de nombreuses difficultés et épreuves.J’ai vu partout la compassion du Maître et les capacités supranormales de laGrande Loi. J’ai compris en profondeur las paroles du Maître : « Si vous êtesde l’acier, je ne vais pas vous transformer en fer. » (traduction nonofficielle) Chaque épreuve que le Maître nous prépare, nous pouvons lapasser ; nous pouvons surmonter tous les malheurs si nous nous souvenonsque nous sommes de véritables pratiquants. Camarades pratiquants : nelaissez pas tomber l’immense compassion du Maître et son attente. Dépêchez-vouset fondez-vous dans le courant de la rectification par la Loi et retournez àvotre vraie origine.
Un pratiquant de Chine
Le 5 mai 2001
Traduit de l’original le 10 mai 2001 de
Traduit le 13 mai 2001 de
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