"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Comment le camp de Masanjia "réforme" les pratiquants

Je suis une pratiquante de la province de Liaoning. J'ai commencé la pratique du Falun Gong en février 1999. Avant cela, je recherchais mon intérêt et la renommée. Une fois que j'ai obtenu le Fa, j'ai appris comment devenir une meilleure personne. Je prenais toute chose plus légèrement. Le Dafa a purifié mon corps et mon esprit. Je remercie le Maître, pour sa compassion et le salut qu'il nous a offert.

Le 22 juillet 1999, le régime de Jiang Zemin décida d'interdire le Falun Gong. Je ne comprenais pas pourquoi ils parlaient au nom de la nation et poussaient les bonnes personnes du côté opposé au gouvernement. Le Falun Gong est un morceau de terre pure; la seule terre pure dans le monde. En septembre 1999, je me suis rendu à Beijing pour faire légalement appel au gouvernement. Je fus illégalement arrêtée et détenue, et accusée de perturber l'ordre public. N'est-il pas garanti par la loi de pouvoir faire appel?

En novembre 1999, on m'envoya au camp de travail de Masanjia parce que je ne voulais pas trahir ma conscience. Je répondis "Oui, je continuerai à pratiquer", quand on me le demanda. Je fus alors condamnée illégalement aux travaux forcés pendant une année. Voilà le "système légal chinois". Je faisais partie de premier groupe de 11 prisonniers envoyés aux travaux forcés. En nous rendant vers le camp de Masanjia, la police nous dit que si nous ne pouvions pas être "réformés", nous souffririons de grandes tribulations. Pour avoir l'œil sur nous, on nous a groupées dans un endroit appelé secteur femmes du camp de travail de Masanjia. Dès que nous, les 11 femmes de la ville de Dalian sommes entrées, nous avons immédiatement ressenti le côté sinistre de cet endroit. Nous étions complètement terrifiées. Nous ne savions pas comment ils allaient nous torturer. Comme nous l'avions prévu, ils nous ont durement battues dès que nous avons pratiqué les exercices. Tout ce que nous voulions c'était obtenir une bonne santé en pratiquant le Falun Gong et en améliorant notre xinxing. Cette pratique a valu au pays d'économiser beaucoup d'argent en frais médicaux. Pourtant le gouvernement a persécuté le Falun Gong, provoquant l'éclatement de nombreuses familles et de pertes en vies humaines. Où pouvons-nous trouver la liberté de croyance garantie par la Constitution chinoise? Pendant que nous étions détenues, on demandait à d'autres prisonnières de nous surveiller jour et nuit. Elles gardaient un œil sur nous et ne nous autorisaient pas à étudier la Loi ou à pratiquer les exercices. On ne nous permettait même pas de parler. Si les officiers surprenaient des pratiquantes en train de faire les exercices ou d'étudier le Fa, ces autres prisonnières voyaient leur peine prolongée. Par conséquent, les prisonnières s'appliquaient à nous surveiller très attentivement. Ils laissaient même la lumière allumée toute la nuit. Si on trouvait une pratiquante en train de faire les exercices, elle se faisait brutalement tabasser. Presque toutes les prisonnières ont subi des agressions à divers degrés en se faisant insulter, battre et en subissant des chocs électriques.

Pour réclamer le droit de pratiquer, nous avons commencé une grève de la faim. Une pratiquante a été enfermée dans les toilettes pendant une nuit pour avoir essayé de pratiquer les exercices. Quelques pratiquantes ont été nourries de force pendant leur grève de la faim. Toutes les pratiquantes de Dafa ont été punies en devant rester accroupies. La chef d'équipe força Qi Yuling, à manger. Les pratiquantes seraient autorisées à se lever seulement si elle consentait à se nourrir. Cette situation difficile dura plus d'une demi-heure. Qi Yuling fut traitée d'une manière inhumaine. On inséra des tubes dans son nez, ce qui provoqua la perte de sa voix. Elle fut souvent sauvagement battue et torturée parce qu'elle pratiquait les exercices. Elle devint maigre et squelettique. Quand ils battent les prisonniers, ils font attention de se cacher. Pourtant, là, quand les pratiquants revenaient, nous pouvions toujours voir les blessures sur leurs corps. Chaque jour, nous subissions un lavage de cerveau. On nous obligeait à écouter des enregistrements ou à visionner des cassettes vidéo qui calomniaient le Dafa. Pendant ces séances, les pratiquantes n'avaient pas le droit de fermer les yeux, ni regarder ailleurs ou de se parler. Le temps accordé pour aller aux toilettes était limité et sous la surveillance des prisonnières.

Nous étions contrôlées ainsi mentalement chaque jour. Nos droits de croyances étaient supprimés et nos âmes se faisaient corrompre. Étant normalement une personne gentille et sans égoïsme, je devins terne et apathique. Il y a un dicton en Chine: "Quand un mensonge est répété mille fois, il devient la vérité". Égarée par les mensonges, je me mis graduellement à croire aux mots calomniant le Maître. Je perdis la capacité de distinguer le vrai du faux et de penser d'une manière individuelle. Je devins moi-même leur instrument pour manipuler mentalement les prisonniers. Sous leur contrôle, ma tête était remplie de leurs mensonges d'endoctrinement. J'avais subi un complet lavage de cerveau. Sous leur direction, j'allais et venais en répandant ces paroles nuisibles. Je fus relâchée en décembre 2000. C'est seulement après décembre 2000 que je me mis à reprendre le dessus et à retourner à mon état normal. Cela m'avait pris huit mois pour me défaire de ces contrôles mentaux et de ces ombres noires. A nouveau, je pouvais suivre "Vérité-Compassion-Tolérance" et redevenir une personne normale qui pense de manière autonome.

Ils forçaient les pratiquants difficiles à "réformer" à lire les livres calomniant le Dafa. Ils demandaient aussi à ces gens "réformés" de lire ces horribles mensonges . Alors qu'une pratiquante dans notre cellule refusait d'être "réformée", la chef de groupe m'appela pour lui lire un livre de calomnies sur le Dafa. Ils lui dirent: "Ecoutez attentivement, vous devez savoir ce qu'elle vous lit, on vous posera des questions plus tard". Ils les endoctrinaient de force avec leurs fausses théories. Les chefs de groupe étaient spécialement hypocrites envers ces personnes "réformées". Le but était d'isoler les pratiquantes récalcitrantes. Les déjà "réformées" suivaient de près les pratiquantes et cherchaient à les convaincre. Certaines fois elles se mettaient à plusieurs "réformées" pour mieux y arriver. Si cela ne marchait pas, elles commençaient des châtiments physiques. Elles n'autorisaient pas les pratiquantes à dormir, les battaient brutalement, les passaient aux chocs électriques ou les obligeaient à rester dans une posture pendant très longtemps. Elles n'arrêtaient pas jusqu'à ce que la pratiquante cède enfin.

Il y a quelques jours, Le camp de travail de Masanjia déclara à des journalistes étrangers qu'il n'y avait aucun prisonnier masculin, ce qui est faux. Nous avons souvent vu les prisonniers masculins de l'équipe No 6 partir travailler pendant notre sortie du matin. J'ai aussi vu des pratiquants de Falun Gong masculins à la première réunion après être entrée à Masanjia. Pendant mes six mois au camp de travail de Masanjia, j'ai finalement compris la soi-disant politique de l' "'Education, Réforme et Salut". Les pratiquants étaient "réformés" avec l'"Education" grâce au lavage de cerveau et aux matraques électriques, et

"sauvés" par la brutalité et les agressions. Nous attirons l'attention des gens du monde entier. De grâce ne les laissez pas continuer à persécuter des personnes innocentes. Rétablissez la réputation du Falun Dafa. Rétablissez la réputation de Maître Li.