"Utiliser la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


Une jeune fille de 16 ans témoigne, aux Nations Unies, à propos des persécutions brutales qu’elle a subies

[Note de l’éditeur: Ci-dessous il s'agit d'un discours donné par un pratiquant de l’Angleterre à la Conférence des Droits de l’Homme à Genève (aux Nations Unies) au nom de l’ONG (Organisations non-gouvernementales) le Parti Radical Transnational. Le délégué chinois a interrompu son discours.]

Monsieur Président, Honorables Ambassadeurs :

Mon nom est Lily, j’ai 16 ans et je parle au nom du Parti Radical Transnational au sujet d’un cas de discrimination. Je suis ici aujourd’hui pour vous parler de mon histoire personnelle en tant que pratiquante du Falun Gong. En Chine, le régime a émis un règlement à l'effet que les jeunes gens n’ont pas le droit d’aller à l’université s’ils pratiquent le Falun Gong. Comme je suis une pratiquante du Falun Gong, mes parents ne peuvent pas compter sur mon avenir en Chine. Voilà la raison principale pour laquelle j’étudie en Angleterre.

Ma mère et mon père sont aussi des pratiquants du Falun Gong. Les autorités locales les surveillaient de près, même quand ma mère allait faire les courses. Mon père a été arrêté le 23 juillet 1999, justement après le commencement de la répression du Falun Gong. Il a passé un mois en prison. Quand il en est sorti, il était impossible pour lui de voyager hors de la ville pour ses affaires, car il devait se rapporter continuellement à la police. La pression devenait de plus en plus forte, sur mes parents. À la fin, le nom de mon père a été mis dans la liste des recherchés par les autorités locales. Si on l’avait encore vu pratiquer, il serait allé en prison ou dans un camp de travail pour au moins cinq ans. Récemment, il s’est enfui de la Chine, en laissant ma mère, ma grand-mère, mes deux sœurs et mon frère derrière.

La vie de ma mère est devenue encore plus difficile. Pour échapper à la persécution, ma famille a déménagé pour se cacher. Mais les policiers locaux en ont entendu parler. Ils sont allés à l’école de mon frère et de ma sœur. Les policiers les ont forcés à dire où ma mère se cachait. Quand les policiers ont trouvé ma mère, ils ont forcé le propriétaire à ne pas louer l’appartement à ma famille. Ma famille a dû rester chez un proches pendant une courte durée, avant qu’ils ne trouvent un nouvel appartement. Mais, les policiers n’étaient pas encore contents pour l'endroit où nous avons trouvé notre nouvel appartement, car c’était encore dans la région qui était sous leur contrôle; ils perdraient leur promotion si ma famille était restée là.

Juste après le Jour du Nouvel An, ma mère m’a téléphoné. Elle m’a dit qu’elle cherchait un logement dans une autre région et qu’elle allait bientôt déménager. Les derniers mots qu’elle m’a dits au téléphone étaient "Ça a été terrible!" Comme mon père a quitté la Chine, les policiers ont demandé à ma mère où il se trouvait. La situation de ma mère devenait de plus en plus difficile. Elle devait garder mes jeunes sœurs, mon frère et ma grand-mère sans l’aide de mon père.

Durant le Nouvel An Chinois en 2000, notre famille n’est pas restée ensemble, car j’étais en Angleterre. Pour le Nouvel An Chinois de cette année, 2001, notre famille a été forcé d’être dans trois pays différents. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas vu mes parents.

Au nom du Parti Radical Transnational, je demande que vous tous puissiez aider les millions de familles, comme la mienne, pour qu’on puisse vivre ensemble en paix, comme avant. Et j’espère que cette Commission des Droits de L’Homme de l’ONU lancera des mesures concrètes, tel un reporteur spécial qui enquêtera sur la discrimination de Beijing contre les pratiquants du Falun Gong. Cela dans le but de mettre un terme à la cruauté qui sévit actuellement en Chine.

 Merci

Traduit le 19 juin 2001