"Utiliser
la raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement la
vraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandue
et pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Témoignage de la cruauté contre des pratiquants
Pratiquants de Chine continentale
[Minghui Net] Je suis un pratiquant du Dafa de la ville de Wuhan. Comme je suis résolu à pratiquer le Falun Gong et parce que je me suis rendu à Beijing trois fois faire appel, j’ai été " envoyé " à deux différentes occasions, par la force et illégalement, dans une " classe de transformation ". J’ai subi la détention disciplinaire, la détention criminelle et le camp de travail etc. Aujourd’hui, j’écris afin de révéler les crimes odieux perpétrés contre des pratiquants, des crimes que j’ai vus de mes propres yeux. J’espère que des bonnes personnes du monde entier montreront leur intérêt et s’élèveront contre ces atrocités. J’aimerais aussi lancer un appel à ces vicieux criminels afin qu’ils lâchent leurs matraques utilisées pour torturer de paisibles et bienveillants pratiquants du Falun Gong. Finalement, le bien sera récompensé par le bien et le mal par le mal.
1. Bureau de la Sécurité Publique de Beijing, Centre de Détention du Comté de Pinggu.
Dans la matinée du 28 octobre 1999, je me suis rendu à la place TianAnMen afin de faire appel paisiblement. Le Bureau de la Sécurité Publique de Beijing m’a envoyé de force au gymnase de Fengtai. Durant cette journée, peu à peu, plusieurs centaines de pratiquants de Falun Dafa ont été détenus ici. Les policiers ont écrit sur le mur les noms des différentes villes et provinces et ont envoyé les pratiquants en groupes vers leurs bureaux respectifs à Beijing. Au gymnase, quelques pratiquants étaient menottés les mains dans le dos. On entendait des injures vicieuses proférées par la police en permanence. Ils ne permettaient pas aux pratiquants de se rendre aux toilettes. Quelques pratiquants ne pouvant plus contrôler leur vessie ont uriné dans leurs pantalons. Une fille de Shanghai âgée de vingt ans, étudiante à l’université d’agriculture de Beijing, essayait si désespérément de retenir son urine que son visage est devenu rouge. Elle avait demandé à plusieurs reprises la permission aux policiers qui la lui refusait systématiquement. Elle se sentait tellement humiliée qu’elle ne pouvait pas retenir ses larmes.
Dans la soirée, ils m’ont envoyé dans le centre de détention du comté de Pinggu. Quand les policiers interrogeaient des pratiquants, ils tenaient les bras des pratiquants haut dans leur dos pour les torturer et ils utilisaient, en plus, encore d’autres punitions physiques. Ils m’ont menotté avec un pratiquant de cinquante ans, ils nous ont enchaîné les pieds et ils nous ont poussé par terre, sans ménagement. Plusieurs policiers militaires nous maintenaient à terre afin d’être sûr que nous ne pouvions pas bouger et ensuite ils nous ont inséré des tubes dans nos narines pour nous nourrir de force.
2. Station de Police de Xiannongtan subordonnée au Bureau de Sécurité Publique de Beijing, Centre de Détention du district de Xuanwu à Beijing et le Bureau de Sécurité Publique de la province de Jiangxi.
À nouveau, je me suis rendu à Beijing afin de faire appel le premier jour de l’année 2000. À l’entrée du bureau d’appel, j’ai été attaqué par des douzaines de policiers. Un policier de la province de Jiangxi s’est précipité sur moi et m’a accusé de venir de Jiangxi. Alors qu’il m’injuriait vicieusement, il m’a frappé à coup de poing en me donnant des coups de pieds, puis, il m’a ordonné de me mettre à genoux. J’ai refusé, alors il m’a projeté au sol. Mes genoux saignaient. Quand une gentille vieille personne venant de Beijing a fait remarquer à ces policiers que ce qu’ils faisaient n’était pas correct, des douzaines de policiers l’ont attaquée. Puis, ils m’ont illégalement envoyé à la station de police de Xiannongtan et ensuite au centre de détention du district de Xuanwu. C’était l’hiver et il faisait moins vingt à moins trente degrés [Celsius] à Beijing ; dès que je suis entré dans le centre de détention, ils m’ont forcé à enlever tous mes habits pour une inspection. Chaque jour, j’ai été forcé de nettoyer les toilettes et de laver le sol pour les prisonniers.
3. Dans la Classe de " Transformation " de la Station de Police du district de Jianghan du Bureau de Sécurité Publique de la ville de Wuhan.
À deux occasions différentes, la police du district de Jianghan m’a illégalement forcé à me rendre dans des classes de " Transformation ". Des douzaines d’officiels, provenant de plus d’une dizaine de départements de district du gouvernement, vivaient dans la classe et menaient leurs observations. Toute la journée ils mangeaient, buvaient et jouaient aux cartes. Il y avait aussi un couple de détenus dans la classe qui avait dû laisser leur enfant seul à la maison. Jusqu'à leur libération, au bout de six mois de détention illégale, ils avaient payé presque mille Yuans RMB en dépenses courantes et leur employé a payé plusieurs milliers de Yuan RMB de caution pour eux.
4. Dans la première station du septième département du Bureau de Sécurité Publique de la ville de Wuhan.
Le 19 février 2000, j’ai été détenu illégalement à la première station du septième département. C’était comme être en enfer sur terre. La station était remplie de pratiquants du Falun Dafa détenus illégalement. Une pratiquante de la cellule 40 a été menottée à une porte et une fenêtre en métal durant trois jours complet. Elle ne voulait pas déranger les autres [pour se nourrir, se laver et pour l’aider à se soulager] alors elle n’a pas mangé ou bu ; elle n’a même pas pu dormir. Quand des pratiquants du deuxième étage se sont élevés, contre une telle cruauté auprès des officiels, la police a utilisé toutes les paires de menottes disponibles, même celles qui étaient aux poignets des autres prisonniers, afin d’immobiliser les pratiquants du Falun Dafa. La pratiquante de la cellule 40 a été brutalement torturée. Après avoir été menottée pendant trois jours entiers, elle a été placée en détention et a été enfermée dans " les chaînes de mort " [un terme utilisé à la prison pour l’enfermement dans une cellule isolée d’un prisonnier condamné à mort] pendant huit jours. Après cela, elle a été enfermée dans " les chaînes de vie " [en référence à la détention des prisonniers qui ne sont pas condamnés à mort mais à des années de prison] pour onze jours. Dans la cellule 39 un pratiquant a été menotté et accroché à une fenêtre en métal, durant un jour et une nuit, parce qu’il avait parlé à un autre pratiquant. Un jour, un pratiquant de la cellule 34 a salué, à voix basse, un autre pratiquant dans la cour et, par conséquent, lui aussi a été menotté à la porte en fer pour une journée. Un pratiquant, âgé d’une cinquantaine d’années, a eu les mains menottées dans le dos pendant plusieurs jours parce qu’il avait refusé de faire " trois garanties. "
5. Dans le Centre de désintoxication pour drogués de Wuhan.
J’ai été envoyé dans un camp de travail au mois de juillet 2000 et j’ai été détenu dans le centre de correction pour drogué de Wuhan. Ce centre était rempli de drogués accros. Ils utilisaient tout le temps un langage grossier. Nous, pratiquants, étions détenus illégalement à leurs côtés. Un ou deux drogués avaient un regard posé sur une vingtaine de pratiquants sans arrêt, même pendant les repas ou quand des pratiquants étaient aux toilettes. Les gardiens privaient les pratiquants du droit de se parler, mais ils laissaient une marge spéciale pour les drogués en allant même jusqu'à raccourcir leur peine de prison. Voyant que la police abusait sur les droits des pratiquants, ces drogués frappaient et maudissaient sans merci les pratiquants du Falun Dafa. Un jour, un pratiquant de cinquante ans de la brigade 5 a été traîné et frappé à coup de pieds et à coup de poings par deux cruels drogués. Les gardiens ignoraient les répercussions évidentes des coups infligées à son corps. Une jeune pratiquante de la brigade 1, qui avait déjà été cruellement torturée dans la première station du septième département, a été frappée davantage et insultée par ces soi-disant êtres humains. Parce qu'elle refusait d’être "transformée ", la police incita une jeune droguée de vingt ans à la frapper et à l’injurier verbalement. Un pratiquant de la brigade 2 a été systématiquement battu, traîné et frappé à coups de pieds par ces criminels. Une droguée déclara : " Si tu pratiques des exercices ou que tu parles encore, je te frapperai à mort, me crois-tu ? " Avec l’aide de la police, les drogués devenaient extrêmement méchants.
J’ai été témoin de mes propres yeux de l’inhumanité de ces personnes. Ceci n’est qu’une goutte dans l’océan en comparaison avec la persécution contre presque un million de pratiquants du Falun Dafa en Chine. Il y a tellement d’actes monstrueux de commis contre des pratiquants et ils sont déjà découverts. Comme toujours, nous découvrirons, suffoquerons et éliminerons le mal jusqu'à que Loi rectifie le monde et que la vérité soit clarifiée.
L’endroit où se sont déroulés ces crimes est : Le centre de désintoxication pour drogués de Wuhan, dans le groupe des femmes.
Les auteurs : Le chef de groupe Yang, Liu Hongling, Yu Huixia, Xu XX Téléphone : 86-27-85692298, 86-27-85692907
Le 29 mai 2001.
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