Débatsur les droits de l’homme en Chine au Royaume Uni
Le 18 juillet 2001,la haute chambre du parlement duRoyaume Uni, la chambre des Lords, a tenu un débat d’une heure et demie sur lesujet des droits de l’homme en Chine.
Lord Alton de Liverpool a commencé le débat endisant : « La Chine utilise systématiquement des centres derééducation et l’emprisonnement envers les croyants religieux et réformateurspolitique. Ceci inclut des dissidents politique, tel que le Parti Démocratiquede Chine, militants anti-corruption et militants pour l'environnement.Suppression de l’internet, arrestations, détentions, procès injustes etexécutions, l’emprisonnement de centaines de moines Bouddhistes, Chrétiens etmembres de Falun Gong, et le traitement barbare des femmes et enfants à traversla politique de l’enfant unique, doit sûrement à chacun d’entre nous poser laquestion de comment encore continuer l'habituelle politique d'affaires, sportet aides »
Au autres Lords il a dit : « Lorsque j’aiécrit une lettre à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, j’ai reçuune réponse datée du 19 juin du Chargé d’affaire Zhao Jun, qui disait :
« En Chine, les croyants religieux n’ontd’aucune façon été l'objet de répressions ou persécutés. Aucun croyant n’a étépuni pour ses croyances religieuses ou pour ses activités religieuses normales.Ce n’est que quand ils violent la loi, que l’on s’occupe d’eux. La politiquedes libertés religieuses reste inchangée.
« Mais, que ce soit Falun Gong, les moinesBouddhistes, prêtres, Chrétiens évangéliques ou Catholiques, toutes les preuvesaccumulées par les groupes des droits de l’homme Jubilee Campaign, et parAmnesty International prouvent le contraire »
Lord Hylton a aussi soulevé la question des droits del’homme des pratiquants de Falun Gong en Chine :
« Le Falun Gong est apparu en 1992 enseigné parLi Hongzhi. Ce dernier a étudié pendant 30 ans sous le regard de MaîtresBouddhistes et Taoïstes grandement respectés. Son enseignement a commencé parêtre recommandé par les autorités. Des observateurs pensent que cetenseignement a donné un nouvel espoir et une discipline intérieure à beaucoupde gens, spécialement à la génération montante, qui se sont trouvés grandirdans un grand vide moral. »
« Mais,depuis 1998,l’état a abruptement changé de bord, sans donner aux adhérents deFalun Gong la possibilité de rejoindre une association enregistré. Tout lesystème judiciaire a essayé de supprimer le mouvement avec une grande violence.Aucune pratique publique ou privée des exercices et de la méditation ne sontpermises. Des dizaines de milliers de personnes ont été envoyées dans des campsde travaux forcés, souvent sans procès. Ils ont aussi envoyé dans des prisonset asiles psychiatriques, tout comme pendant les dernières années de l’UnionSoviétique.La torture et les coups sont largement utilisés pour extorquer desrenonciations. Des citoyens Britaniques, Canadiens et Australiens ont étéviolemment maltraités pour des raisons religieuses alors qu'ils visitaient la Chine. »
« Il ya eu quelques 200 cas connus de morts en détention. Malgré cela les persécutés– il est important de souligner ceci- n’ont jamais répondu par laviolence.
Ce comportement étatique totalement inacceptablecontinue malgré la protestation internationale, notamment à la Commission desDroits de l’Homme à l’ONU. Tôt cette année, j’ai pris part à une délégationpour rencontrer l’ambassadeur de Chine à Londres avec d’autres membres des deuxChambres du Parlement. On ne peut s’empêcher de se demander si le Falun Gongest tombé en défaveur au moment où le nombre de ses membres a égalé ou dépassécelui du parti communiste Chinois.
« La question clé semble être la tolérancereligieuse, que cela soit pour les Chrétiens, Musulmans, le Falun Gong ou lesBouddhistes tibétains. Le gouvernement de sa Majesté va-t-il
« Si lesréformes que je viens de mentionner pouvaient être achevées d’ici l’an 2008, lechoix de la Chine comme hôte des futurs jeux olympiques aura été un bonchoix. »
Lord Desai a commenté la faiblesse de la nature durégime Chinois :
« Ce n'est pas prendre ses désirs pour des réalités que de dire que l’incapacité de laChine a traiter la question du Falun Gong tend à montrer l’une des plus grandesfaiblesses du système. S’il ne peut s’occuper de quelques 10 millions de gensreligieux, raisonnablement non-violents et qu’il doive prendre des mesuresextrêmes pour contrôler le Falun Gong—comme à Hong Kong récemment—le système nepeut pas être si solide. Je pense que les abus des droits de l’homme sontamenés à finir en Chine par un soulèvement interne. »
Baronne Amos, ministre des affaires étrangères duRoyaume Uni, était la dernière personne à prendre la parole pendant ce débatd’une heure et demi :
« Nous considérons que la situation des droitsde l’homme en Chine, quoique s’améliorant dans beaucoup de domaines, reste sombre…de sévères restrictions sur les libertés civiles et politiques en Chine,spécialement les libertés religieuses, associatives, et d’expression, demeurent… la Chine détient aussi plus de 250 000 personnes sans procès au travers deprocédures telles que la détention administrative et la rééducation pourtravaux forcés. Les responsables et membres de groupes qui sont perçus commeune menace au régime, tels que le Parti Démocratique de Chine
« Le gouvernement n'est pas satisfait quant auprocessus de dialogue. Nous reconnaissons que peu a été accompli en termes dechangements positifs pour le Tibet et sur la liberté religieuse et letraitement des pratiquants de Falun Gong.Noble Lords, Lord Alton de Liverpoolet Lord Hylton, et la noble Baronne, Lady Strange, ont tous soulevés laquestion de la liberté religieuse. Nous sommes profondément concernés par lesrestrictions de liberté de pratique en Chine.Nous condamnons le traitementsévère des personnes individuelles ou groupes qui cherchent à pratiquer hors ducercle des cinq religions officielles. Nous avons pressé les Chinois au traversdes dialogues sur les droits de l’homme avec le Royaume Uni et l’U.E, de permettrela liberté de pratique religieuse et derelâcher les prisonniers détenus à cause de leurs croyances religieuses.
« …Nous sommes profondément concernés par
…
« Notre engagement à promouvoir le respect desdroits de l’homme en Chine ne peut être mis en doute. …Nous pensons que lameilleure façon de poursuivre un changement reste le processus de dialogue surles droits de l’homme. »
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Elle a aussi mentionné lors de son discours« Nous leur avons clairement fait comprendre[aux autorités chinoises]que, pour donner satisfaction et continuer,le dialogue se devait de faire des progrès. »
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