Hong Fa en Afrique

Par un pratiquant Australien

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GRAHAMSTOWN

 

Au début de la  fête un pratiquant de Singapour et deux autres de Durban nous ont rejoints. L’un d’entre eux était un nouveau pratiquant à qui nous avions enseigné le Falun Gong il y a huit semaines.

Nous avons tenu un  kiosque sous des conditions météorologiques très variables. Tous les jours nous avons distribué des centaines de  prospectus, nous avons discuté avec beaucoup de personnes de la pratique et de la persécution. Deux fois par jour nous avons organisé des cours de pratique dans un parc voisin et, selon la  demande, au kiosque. Des exposants et des visiteurs revenaient tous les jours pour apprendre davantage. Au kiosque nous avons montré les mouvements principalement aux enfants. Généralement les enfants venaient des quartiers pauvres de la ville, frissonnant, vêtus de vieux vêtements râpés par l’usure, parfois pieds nus, ils revenaient presque tous les jours, demandant à faire les exercices. La plupart habitaient en banlieue, dans des emplacements appelés camps de squats; dans ces ghettos de bidonville peuvent loger des milliers de familles vivant dans des conditions sordides, souvent sans eau courante ni d’équipement sanitaire. Leurs maisons sont faites de débris, de vieux matériaux, de branches et de boue.

C’était une incroyable occasion pour la promotion de la Loi, la clarification de la vérité et la cultivation personnelle. Les Africains sont très cordiaux et ouverts. Pour beaucoup d’entre eux c’est clair qu’ils avaient attendu le Falun Dafa. Il y avait un garçon étonnant de dix ans, qui souvent amenait ses amis et aussi un vieil alcoolique. C’était seulement après le cinquième jour de notre rencontre et de notre enseignement à la fête.

Pour approfondir l’enseignement, beaucoup de personnes nous demandaient d’aller dans leur ville ou leur région ; certains achetaient des livres ou des vidéos. Ils étaient consternés du traitement que le Falun Dafa subissait en Chine, étaient agréablement surpris de la position prise par le gouvernement sud africain et nous souhaitaient du bien dans nos efforts. Notre but était de faire connaître la vérité à autant de gouvernements africains que possible, d’obtenir des interviews avec les médias et par la même occasion de donner des cours ou des ateliers présentant les exercices et l’enseignement du Maître. Les Sud Africains et leur gouvernement sont fiers d’être à l’avant garde des questions des Droits de l’Homme; par contre leur gouvernement s’est abstenu de voter pendant la commission de l’ONU sur les violations des Droits de l’Homme en avril de cette année.

Dans les six villes que nous avons visité il faudrait poursuivre l’enseignement et les encourager. J’ai le sentiment qu’au début il est important de développer une base solide avec les nouveaux pratiquants. Cependant il y a des exceptions, c’est ma compréhension que ces gens avec une forte prédestination obtiendront le Fa par les livres et les vidéos du Maître sans avoir besoin des encouragements et l’instruction continuel d’un pratiquant expérimenté. Le Maître nous dit dans Zhuan Falun : « des vrais pratiquants Dafa auront les mêmes expériences en lisant ce livre et ils obtiendront ce qu’ils méritent tout de même ». Et « je traite tous les pratiquants, y compris ceux qui sont capables de la vraie cultivation par eux-mêmes, comme mes disciples. » Aussi « la vraie pratique de cultivation dépend entièrement de votre cœur. Tant que vous pratiquez la cultivation, que vous êtes bien enracinés ainsi que bien décidés dans la réalisation de cette cultivation, nous vous traiterons comme des disciples. » La décadence morale est ici très accentuée . Par exemple, j’ai entendu dire que 9 familles sur dix, à Johannesburg, ont au moins un pistolet. Hier 10 garçons nous ont vu instruire 4 autres garçons. Ils nous ont demandé ce que nos faisions. Nous les avons invité à se joindre à nous. Ils ont réussi de faire le premier exercice avant que les distractions ne reprennent le dessus. Avant qu’ils ne retournent à leurs jeux nous leurs avons donné des brochures. J’espère que nous avons pu éveiller leur meilleur côté pendant le temps partagé ensemble, pour qu’ils puissent un jour trouver le salut.

Un exemple du pouvoir du Fa s’est manifesté souvent  pour nous faire entrer en contact avec des gens prédestinés. Voici un exemple. Nous sommes arrivés la nuit dans la ville et nous avons discuté notre programme du lendemain. Nous avions quelques jours avant la fête pour nous préparer, alors nous avons élaboré un plan d’action. Nous logions un peu loin du lieu de la fête, dans un quartier de banlieue. Nous avions alors l’occasion de partager le Falun Gong avec la pauvreté extrême  mais ceci n’aurait pas été aussi productif qu’un logement près de notre kiosque. Nous avons décidé de chercher d’autres possibilités de logement, d’imprimer des brochures, de prendre contact avec les médias et de faire des démarches divers. Pendant que j’ attendais au comptoir du magasin pour les photocopies, un homme ayant reconnu mon T shirt de Falun Gong s’approcha de moi. Il était journaliste et enseignait le Tai Chi dans le quartier. Il m’a invité à venir chez lui le soir même pour  parler du Falun Gong et préparer un article. En sortant sa femme l’attendait dans leur

voiture pour l’amener. Pendant ce temps l’autre pratiquant avait commencé à chercher un nouveau logement. Ensemble nous sommes allés dans une agence de location et au moment de notre entrée, une femme derrière un des bureaux remarqua : « Je vous connais ! Vous venez juste de parler avec mon mari et je crois qu’il vous a invité chez nous !»

A la fin de la fête les pratiquants en visite sont repartis, alors j’ai commencé seul à faire connaître la grande Loi en Afrique du Sud. J’ai déménagé chez un nouveau pratiquant, le journaliste rencontré à notre arrivé dans la ville. Il avait très envie d’apprendre les exercices et de discuter de ce qu’il avait compris dans les livres, Falun Gong et Zhuan Falun. Il n’y avait plus urgence pour aller voir autant de villes que possible, je pouvais rester plus longtemps en cultivant avec les nouveaux pratiquants.

Avec les contacts faits pendant la fête nous faisions la pratique dans un parc local et l’enseignement des exercices dans une salle le soir, en même temps que l’encouragement de l’étude des livres Falun Gong et Zhuan Falun. Notre désir d’établir le plus possible de sites en Afrique du Sud commençait à se réaliser. Un petit groupe s’établit bientôt ; les pratiquants se voyaient tel un cœur espérant partager les exercices avec d’autres personnes. Malheureusement les enfants de la banlieue, ayant montré beaucoup d’intérêt, ne sont pas venus au parc et nous avons perdu contact avec eux. Nous leurs avions donné quelques livres et vidéos pour qu’à l’avenir ils puissent apprendre la Loi, et à d’autres nos avons signalé qu’ils pouvaient les obtenir dans les librairies. Nous avions décidé qu’il était très important qu’ils obtiennent les livres Zhuan Falun, Falun Gong et la vidéo du Maître pour continuer de cultiver.

East London

La ville suivante où les activités ont continué était East London, à deux heures à l’est de Grahamstown.  J’y avais fait une visite un soir avant la fête nationale des arts pour introduire le Falun Gong dans une école de Qi Gong. Nous avions trouvé dans cette ville un moniteur d’Art Martial / Qi Gong / Tai Qi. Il avait été très accueillant et m’avait invité à rester chez lui avec sa famille lors de ma prochaine visite. Il avait lu,

entre temps le Zhuan Falun et désirait discuter de ce qu’il avait compris. Lors de notre nouvelle rencontre, quelques personnes de son école étaient très intéressées de pratiquer les exercices. Ils ont préparé un week-end d’introduction dans la classe qu’une vingtaine de personnes ont suivi. Ensuite d’autres personnes ont par enthousiasme cherché à aider, l’une offrant sa maison pour l’enseignement. Parfois  quelques personnes sont venues pratiquer à la petite ferme où je logeais. Les livres Zhuan Falun et Falun Gong ont été offerts à la bibliothèque et aux journaux locaux a été donné la possibilité de faire des interviews.

Cintsa

Par une personne, rencontrée à la fête, j’ai été invité à enseigner dans un hôtel de randonneurs sur la plage à Cintsa, située à trente kilomètres d‘ East London. Là, nous faisions les exercices deux fois par jour. Les après midi, il y avait un cours d’introduction avec des gens d’ East London, des travailleurs et des passants de l’hôtel des randonneurs. En peu de temps le groupe du matin pouvait pratiquer sans besoin d’instruction soutenue. Lors d’une promenade dans la propriété un après-midi j’ai entendu de loin la musique des exercices, c’était le groupe du matin qui pratiquait sans moi. J’en étais très heureux ; ils avaient pris l’initiative pour pratiquer et mieux apprendre les exercices. Je suis resté ici un peu plus d’une semaine ; les pratiquants m’ont assuré qu’ils continueraient de faire les exercices et m’ont prié de revenir plus tard pour les aider.

Je suis retourné quelques jours à Grahamstown pour encourager le groupe de pratique. Les étudiants de l’université étaient de retour et la ville présentait un autre aspect. Deux cours d’introduction étaient organisés à l’université par un professeur rencontré à la fête, qui était aussi moniteur d’art martial. Avec sa fille de 3 ans il avait fait les exercices tous les jours en regardant la vidéo du Maître. Sa fille aime beaucoup les exercices et il a trouvé les livres très instructifs. Les étudiants des médias de l’université m’ont contacté peu après mon premier départ. Ils avaient entendu parler du Falun Gong par leurs amis que nous avions rencontré. Ils voulaient filmer des pratiquants faisant leurs exercices et réaliser des interviews. Ils suivaient les cours de technique d’information et d’art martial et trouvaient que cette  situation était plus qu’une coincidence.

Un après midi, en quittant un centre commercial, deux enfants de la banlieue de 11 à 12 ans, auxquels nous avions appris les exercices, sont venus vers moi. Ils m’ont demandé d’aller faire les exercices au parc le lendemain. Nous avons donc passé deux heures ensemble et c’était remarquable de voir comme ils se rappelaient des exercices. Ils m’ont assuré de les avoir pratiqué. J’ai noté leurs adresses pour leur écrire ou les mettre en contact avec le groupe local. De nouveau je me rendais compte de la grandeur de la Loi pour nous guider dans le processus de cultivation, pour un pratiquant rien n’est par hasard. Cela j’avais compris ; néanmoins il était intéressant de remarquer comment le cycle de mon temps passé à Grahamstown et le Cap South Eastern s’était développé jusqu’à sa conclusion.

Pendant cette période, beaucoup de contacts furent établis dans des villes diverses. Il devint évident que je pourrais voyager longtemps de ville en ville, préparant des cours d’introduction et installant des sites de pratique. Des signes très encourageant me disaient que la propagation de la Grande Loi continuerait. Avec le temps, les pratiquants locaux ont l’opportunité de diffuser la Loi parmi les gens des villes voisines. Pour moi toutefois, dans mon esprit, l’urgence de faire connaître la persécution était primordiale. Mon prochain séjour serait Durban pour faire connaître le Falun Gong à la Conférence Mondiale Contre le Racisme.