(Vraiesagesse.net) Mon nom est Chen Jinhua. Je suis une femme de 61 ans. J'ai vécu dans le dortoir des employés du gouvernement de la banlieue de Hesheng, de la comté de Wenjiang, de la ville de Chengdu, de la province de Sichuan, et j’ai pris ma retraite en décembre 1999. J'étais le secrétaire de la division du Parti du village, la directrice associée du comité de gestion et la secrétaire du député commun du Parti de la division de Qingshui, de la commune de Tongping, du comté de Wenjiang. Plus tard, j'ai été promue député directrice de la ville et alors je suis devenue l'enquêteur des politiques du gouvernement jusqu'à ma retraite. J’ai toujours travaillé soigneusement et avec conscience.
J'ai obtenu le Fa en avril 1999. Le 15 janvier 2000, je suis allée à Beijing faire appel au gouvernement pour faire cesser la persécution contre le Falun Gong. Ceci a été fait selon mes droits en tant que citoyenne chinoise. La police sur la Place de TianAnMen m'a arrêtée. Elle m'a escortée jusqu'au département de la police de Tiantan et m’a illégalement détenue là durant une journée. Elle a demandé à mes représentants locaux du gouvernement de me ramener au centre de surveillance du comté. J'ai été emprisonnée là pendant 15 jours. Puis, j'ai été transférée à un centre de détention du comté, pour un autre 32 jours de détention illégale. Après cela, les autorités du gouvernement local et le commissariat de police ont envoyé des gens pour me ramener au gouvernement local et me forcer à écrire un “engagement” à renoncer à la pratique du Falun Dafa. Ils ont menacé de me détenir encore plus longtemps si je ne me conformais pas. Deux jours plus tard, plusieurs pratiquants locaux sont allés à Beijing pour faire un appel. Le gouvernement local a supposé que c'était moi qui leur avait demandé d'aller à Beijing. Par conséquent, ils m'ont envoyée au centre de surveillance encore pour un autre 15 jours de détention. Puis ils m'ont alors transféré dans un centre de détention pour 31 jours supplémentaires. Pendant la détention, j'ai été battue avec un fouet électrique et forcée de porter des chaînes parce que je persistais à étudier le Fa et à pratiquer les exercices. Je n’ai jamais abandonné. Après ma libération, j'ai été rapportée de nouveau au gouvernement de ma ville et forcée d'écrire un “engagement ” encore. Après que je sois retournée à la maison, j’étais toujours surveillée et ma pension a été réduite. À partir de février à juin de 2000, ma pension a été réduite de l'original 757 Yuan par mois à 250 Yuan par mois [le revenu moyen dans une banlieue est environ 500 Yuan.] En juillet 2000, ils ne m'ont pas payé un cent. D'août 2000 à août 2001, j'ai seulement reçu 120 Yuan par mois, et seulement 50 Yuan en septembre de 2001. Mes camarades de classe ont rassemblé 42.000 Yuan en mon nom. Cet argent a été également confisqué. Ils m'ont même forcée à déménager dans des chambres sales du sous-sol où personne n'avaient vécu là, pendant longtemps.
Le 29 juin 2000, j'ai entendu dire que mes amis pratiquants locaux, qui avaient été illégalement détenus dans une classe de lavage de cerveau par des autorités du gouvernement de la banlieue, n'avaient pas mangé depuis 3 jours. Je suis allé là pour donner à chacun d'eux, un oeuf. Mais après que les criminels Huang Hongshi, Zhang Jian, Huang Min et Hu Dongxiang ont appris cela, à tour de rôle, ils m’ont battue brutalement de 15 heures à 19 ou 20 heures. Ils ne se sont arrêtés que lorsque la tige de ma montre ait été frappé et qu'elle se soit brisée. Ils ont même brutalement fouetté l'arche de mes pieds avec 3 câbles le fil de cuivre recouverts de caoutchouc. J'ai été battu et tout mon corps était couvert d'ecchymoses. Pendant ce temps, ils ont envoyé des gens à ma maison. Ils ont volé mes livres de Dafa, mes cassettes de Dafa, un magnétophone, la télévision, le ventilateur, les édredons, les rideaux à moustiques, de ses vêtements, un couteau à fruit, un couteau de cuisine et une bouteille sous vide. Ils m'ont également forcée à déménager hors du dortoir du gouvernement. Ils m'ont menacée que si je ne sortais pas qu'ils jetteraient tout que j'avais dans la rue, ou le brûlerait. À ce moment-là, je n'avais d'autre choix que celui d'aller à ma ville natale. Je suis restée là pendant 10 jours. Après que je sois revenue, je n'ai eu aucun endroit où déménager. J'ai dû continuer de vivre dans le dortoir du gouvernement. Mais les gens sans loi du gouvernement local m'ont surveillée. Cinq personnes m'observaient tous les jours. Je devais me rapporter avant de sortir, même quand j’allais acheter de la nourriture. Le 20 mars 2001, je ne pouvais plus supporter de demeurer là et je fus forcée de quitter ma maison en raison de la pression constante d'être surveillée. Le portier m'a laissé dehors. Les fonctionnaires corrompus du gouvernement l'ont grondé pour son irresponsabilité. Puis, ils l’ont renvoyé.
Le 22 juin 2001, je suis allée au temple de Pinglu, du comté de Pi pour clarifier la vérité au sujet de Falun Dafa. Tandis que je peignais les signes du Dafa avec une bombe de peinture, j'ai été remarqué par quelques moines et bouddhistes laïques du temple. Ils m'ont brutalement battue et ils m'ont enfermée dans une petite salle et ils ont même appelé la police. J'ai saisi l'occasion quand je suis allée à la toilette pour m’échapper en grimpant le mur. Parce que mes pieds étaient blessés à ce moment-là, j'ai dû me cacher dans le buisson. Ils m'ont trouvée et m'ont amenée au commissariat de police de Xinsheng, du comté de Pi. Quand ils m'ont demandé mon nom et mon adresse, j'ai refusé de coopérer en leur disant seulement que j’étais un pratiquant de Dafa. Alors j'ai été envoyée au centre de détention du comté de Pi et illégalement emprisonnée pendant 2 mois, là. Puisque je n'ai jamais coopéré avec le mal et que j’insistais pour pratiquer les exercices, j'ai souffert d'avoir été battu brutalement plusieurs fois et j’ai été forcé de porter des chaînes. Les chaînes sont utilisés normalement et seulement pour des criminels condamnés à peine de mort. Quand la police m'a brutalement battue, ils ont continuellement poussé et tiré mes membres, m'étirant et me battant avec des bâtons, à me rendre presque folle. J'ai été battue jusqu’à en devenir plaquée noir et bleu et ils m'ont arraché beaucoup de cheveux. Ils m'ont battu avec un grand anneau de fer qui sert à suspendre toutes les clés des cellules. En voyant ceci, beaucoup de prisonniers ordinaires pleuraient.
Comme je n'avais jamais dit mon nom et mon adresse pendant ma détention, le directeur n’avait plus d’idées. Il a décidé de prendre un vidéo de moi, puis a pris le vidéo “au bureau 610” de chaque comté afin de m'identifier. (“le bureau 610” est une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec une autorité absolue au-dessus de tous les niveaux d’administration du parti et tous autres systèmes politiques et judiciaires). En conséquence, le chef de section Huang du “bureau 610” du comté de Wenjiang est venue au centre de détention du comté de Pi pour m'identifier, mais il ne m'a pas rapporté à ce moment-là. Un mois plus tard, j'ai été prise de nouveau par le gouvernement de banlieue. Ils m'ont enfermé dans la maison minable où j'avais vécu, ils ont cloué les fenêtres fermés, et verrouillés toutes les portes. On ne m'a pas permis de faire un pas en dehors de la maison; pas même aller à la toilette ne m'était autorisé. J'ai dû utiliser un seau. Je ne pouvais pas sortir pour m'acheter de la nourriture, mais j'avais cependant à acheter la nourriture passée date de la salle à manger à un prix très élevé. Le 26 août, mon sceau était plein. . J'ai dû scier la serrure de la porte pour mettre la toilette dehors. Le jour suivant, Hu Dongxiang, le directeur du service des forces armées, m'a battu brutalement pour ceci. Il a reçu son châtiment trois jours plus tard. Il a senti un grand noeud dans son estomac, ce qui lui a donné un douleur extrême. Le 12 septembre, j'ai dit à Hu Dongxiang que je ne voulais plus de la nourriture passée date de la salle à manger, et que je voulais acheter la nourriture moi-même. Il a demandé à mon voisin d'aller avec moi et de me surveiller. Puisque je n'avais plus le livre Zhuan Falun, j'ai pris la chance quand mon voisin était occupé et rapidement je suis allée à la maison d’un ami pratiquant chercher une copie. A cause de cela, Hu Dongxiang m’a brutalement battu encore.
Le 20 septembre, Hu Dongxiang a voulu m'envoyer au centre de détention, mais il avait peur que je ne coopère pas. Il m'a dupé en allant au commissariat de la police vérifier quelques choses. Comme le directeur du service de police a refusé de signer le document, il m'a laisser partir. Le 21 septembre, j'ai entendu dire qu'ils avaient décidé lors d'une réunion qu'ils m'enverraient dans un centre de détention. J'ai pensé que je ne devais définitivement pas être au centre de détention; que je devrais être dehors pour faire des choses pour Dafa. À environ 4 heures du matin, le 22 septembre, j'ai décidé de partir. Le voisin n'a rien entendu parce qu'il pleuvait. J'ai passé par la fenêtre, traversé la salle de réunion et la grande cour. Alors j'ai atteint l'entrée principale. C'était bien verrouillé et il y avait plusieurs lumières d'au moins 200 watts chacune. Ces lampes étaient éblouissantes et lumineuses et avaient été installées particulièrement pour empêcher mon évasion. Ainsi j'avais à sortir en grimpant par-dessus la porte d'entrée, mais elle était trop haute pour moi. Après 3 premières tentatives échouées, j'ai demandé de l’aide au Maître et j’ai finalement réussi. Depuis lors, bien que sans-abri, je consacre tous mes efforts au grand courant de la rectification par le Fa .
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Catégorie: Les faits de la persécution