Une famille s'unit pour sauver leur aimée qui a été enlevée. Par un pratiquant en Chine

Voyant que toute notre famille était allée au lieu de travail pour exiger la libération de ma mère, les autorités ont demandé à deux personnes du bureau 610 (un bureau spécifiquement créé par le gouvernement chinois pour persécuter le Falun Gong. Il a l'autorité absolue au-dessus de chaque niveau d’administration du parti, aussi bien qu'au-dessus des divisions politiques et judiciaires) pour une solution. Je l'ai appris quand j'ai été envoyé à une classe de lavage de cerveau. L’un d’eux avait reçu une promotion à une position d'être en charge du bureau 610, à un niveau plus élevé. Nous avons attendu jusqu'à midi avant qu'ils ne soient prêts à nous recevoir. Quatre ou cinq personnes étaient assises dans la salle, à nous attendre. Nous avons pris nos sièges et une personne du bureau 610 a commencé de dire des absurdités. Je l'ai arrêtée et j'ai déclaré ce que nous voulions. Je leur ai parlé du principe de rétribution que le bon est récompensé avec le bon et le mal rencontre le mal.

Il a secoué la tête avec fureur, m’a regardé et il m’a dit de ne rien dire au sujet de Falun Gong. Que si je poursuivais que la conversation serait terminée. Je ne savais quoi dire excepté continuer d'envoyer des pensées droites. Ma sœur a dit: “Je ne vous parle pas au sujet de Falun Gong. Je vous parle au sujet des faits.” Mon épouse a dit: “Pourquoi avez-vous si peur de parler du Falun Gong? Pourquoi êtes vous si effrayé de parler de la raison?” Je ne pouvais pas entendre ce qu'ils disaient. J'ai découvert ma peur. Je me suis rappelé ce que Maître a dit dans “Eliminer votre dernier Attachement(s)”:  “Si un pratiquant dans n'importe quel genre de circonstance peut abandonner la pensée de vie et de mort, la perversité en aura certainement peur; si tous les élèves peuvent y parvenir, la perversité s'anéantira d'elle-même.”  J'ai renforcé mes pensées droites...."

À ce moment-là, ils étaient en train d'exploiter mon beau-frère en lui demandant de persuader mon père d'écrire une lettre renonçant au Falun Gong. Ils disaient que c'était impossible de demander à ma mère de l'écrire, ainsi mon père pourrait l'écrire et l'envoyer à son lieu de travail ou au gouvernement du sous-comté. Et que dès qu'il aurait fait cela, qu'ils libéreraient ma mère. Mon beau-frère acquiescait en hochant la  tête. Il pensait à faire sortir ma mère d'abord. J'ai dit tout de suite que, en tant que son fils, j'admirais ma mère et que je dirais à mes enfants quel genre de personne leur grand-mère était. Qu'elle était une bonne personne, vivant dans la dignité. Que jamais nous n'écririons de lettre de la renonciation. J'ai prononcé ces mots d'une façon calme et paisible. Les personnes du bureau 610 étaient furieuses: “Je ne vous ai pas demandé de l'écrire.” Il me dévisageait de ses yeux grands ouverts. Je l’ai regardé directement et je lui ai dit calmement:  “Nous n'écrirons aucune renonciation. Vous devez libérer ma mère.” Silence. Il m’a regardé férocement. J'ai continué de le regarder calmement. Derrière ses yeux, j'ai vu l'incertitude et la faiblesse, alors que j'avais de fortes pensées droites. Finalement, il a dit: “Pour vous dire la vérité. J'admire votre mère, aussi.” Mais nous n'avions toujours pas obtenu ce que nous voulions. Nous avons exigé de voir ma mère. Voyant que nous étions inflexibles, ils ont accepté. Ils avaient toujours l'intention de nous jouer quelques tours, mais ils étaient faibles et sans espoir.

Sur le chemin pour rendre visite à ma mère, il m'est apparu que notre voie de cultivation en est une qui cultive l'esprit et le corps. Nos corps sont transformés dans Dafa. La force du mal ne mérite pas de saisir nos corps, pas  même  un cheveux. J'ai écrit l'idée sur un morceau de papier et j’ai demandé à mon beau-frère de le remettre à ma mère. Ma mère nous a salué du 9ème étage près de la fenêtre à barreaux. Elle nous a appelés sur le téléphone cellulaire de mon beau-frère et elle a dit: “Je sais. Je sais. Tout est arrangé par notre Maître. Ne vous inquiétez pas.” Sa voix était claire et gentille. Nous avons attendu longtemps avant que mon beau-frère redescende. Plus tard, nous avons appris qu'il était allé voir les personnes responsables et leur avait dit de tirer une  leçon de la révolution culturelle. Aucun de ceux qui avaient lancé des campagnes politiques et persécuté des gens, n'avaient bien fini. Après avoir rendu visite à ma mère, mon beau-frère a été  silencieux pendant quelques temps. Il a finalement dit:  “Elle est terrible à voir.” Mon épouse, ma soeur, et moi avons envoyé des pensées droites. Nos esprits étaient fermes. Sur le chemin du retour, les personnes du bureau 610 ont appelé et nous ont dit de prendre ma mère à la maison le lendemain. Toute notre famille a travaillé dans le domaine médical. Basé sur la description de mon beau-frère, ma soeur m'a demandée de porter ma mère sur mon dos, sur le chemin vers la maison.

Le matin suivant, sur le chemin pour ramener ma mère, à la maison, mon père a dit : “Votre mère ne vous laissera pas probablement la porter. Elle a dit qu'elle marcherait en dehors de la cellule ouvertement et avec dignité. Vous pourrez la porter après qu'elle soit descendue. Ce sera différent.” J'ai acquiescé par un signe de tête. J'ai eu une pensée avant d'arriver là: Ils ne méritent pas un mot des pratiquants de Dafa. Ils ne pourraient pas supporter aucun de nos mots, non plus. J'ai pensé qu'ils allaient nous faire des difficultés et j'étais prêt à leur faire face. À ma surprise, je n'ai rencontré aucune difficulté du tout. Ni  vu quiconque que j'avais prévu. Personne ne m'a demandé d'écrire quoique ce soit, à ce moment-là. Je n'ai même pas vu de personnes dans des uniformes noirs de police. Tout est allé tellement facilement. Les personnes de la sécurité, les personnes en service et la police tous se tenaient près du mur dans le corridor avec de diverses expressions sur leur visage. Ma mère  marchait lentement, mais de façon constante, tenant sa tête haute, sous leur regard fixe. Un pas après l'autre, elle a marché avec dignité hors de la cellule où elle avait été détenue depuis des mois. Elle ne m'a jamais laissé la prendre par le bras. Quand elle est descendue, elle se tenait dans le vent sans aucun signe de la fatigue et elle a dit:  “Je suis l'étudiante du Maître. Les étudiants du Maître sont bons.”