Je suis arrivé en Israël le 28 septembre. C’est un pays dont le climat chaud et humide est totalement différent du celui de la Scandinavie auquel je suis habitué. Le contrôle des passagers à la douane était très rigoureux. Pendant qu’une douanière examinait mon passeport, elle a voulu savoir le but de ma visite et où j'allais habiter. Je lui ai dit que j’habiterais chez des amis. Puis elle m’a demandé si je les connaissais depuis longtemps. Je lui ai répondu alors que j’étais un pratiquant de Falun Gong et que j’allais assister à une conférence. Elle s'est redressée bien droite, puis m’a demandé quel genre de conférence nous aurions. J'ai dit que nous échangerions nos expériences sur la pratique de Falun Gong qui nous a beaucoup apporté. Ayant entendu cela, elle s’est dépêchée de tamponner mon passeport.

Quelques pratiquants sont venus me chercher pour une banlieue voisine où j'allais habiter. Pendant la première journée, j'ai appris à faire des fleurs de lotus en papier. Elles étaient très belles et faites de papiers de différentes couleurs. Nous leur attachions chacune deux tracts qui clarifient la vérité de la persécution et demandent un soutien. Le soir, nous sommes allés en voiture avec un autre pratiquant et notre hôtesse dans une ville qui était à une heure et demi de chez nous. Là, nous avons rencontré un journaliste, un photographe et quelques pratiquants. Les journalistes étaient curieux de savoir ce qui était si spécial au sujet de la persécution des pratiquants de Dafa, alors qu’Israël a déjà lui-même tant de problèmes. Nous leur avons expliqué comment le Falun Gong bénéficie à la société ; les pratiquants israéliens leur ont parlé longuement et expliqué comment ils en ont bénéficié personnellement. Après le départ des médias, nous avons fait les exercices et sommes rentrés tard chez notre hôtesse, juste au moment de faire le Fa Zheng Nian [ une sorte de méditation ].

Le jour suivant, nous sommes allés dans une ville appelée Beer Sheva pour faire Hong fa [présenter le Falun Dafa] et une parade. A moment-là, nous étions cinq pratiquants étrangers avec un nombre égal de pratiquants israéliens. Notre premier arrêt était une université où nous avons montré les exercices et avons distribué des tracts aux passants. Presque tout le monde a accepté le tract. Comme beaucoup de gens parlaient l’anglais, les pratiquants étrangers ont pu discuter avec eux. Un homme âgé est venu nous parler et il a compris que ce n'était pas une coïncidence que nous soyons à l'université le jour de sa visite. Les universités ont un stand d'information pour afficher des annonces, et quand je me trouvais près d'un de ceux, j'ai vu un homme en train d’afficher des informations. Je lui ai demandé s'il pourrait mettre notre information là aussi et il a tout de suite accepté et a mis notre prospectus jaune. Ça avait l’air très bien.

Nous nous sommes organisés pour la parade dont le départ était au centre de la ville. Sur le chemin, nous avons distribué des tracts aux passants et avons montré nos bannières. Arrivés dans le centre ville animé, nous nous sommes arrêtés pour faire les exercices et distribuer des tracts. Le carrefour était très fréquenté et un grand nombre de gens attendaient le feu rouge ou vert, nous avons eu alors une grande occasion de les informer sur le Falun Gong. La plupart des gens ont accepté nos tracts en repartant précipitamment. Quelques jeunes écolières sont venues s'enquérir de ce que nous faisions et pour obtenir des informations. J'ai aperçu chez les enfants israéliens une attitude différente de celle des enfants scandinaves. Ici, il était normal de donner un tract aux écoliers et ils semblaient être plus mûrs. Quelques heures après, il était l'heure de déjeuner, et après le repas, nous avons commencé notre défilé dans la vieille ville de Beer Sheva.

Dans la vieille ville, il y avait une fontaine autour de laquelle nous nous sommes rassemblés pour faire les exercices et distribuer des tracts. En face de nous, se trouvaient des magasins et un restaurant ou une cafétéria avec terrasse où les gens pourraient nous voir. Comme il ne faisait plus aussi chaud, des gens s’asseyaient sur la terrasse pour prendre leur repas. Beaucoup de personnes sont passées devant nous et nous ont demandés ce que nous faisions. J'ai rencontré un monsieur aimable qui vendait des fruits. Il parlait l’Allemand et avait déjà entendu parler de la persécution. Il est venu pour dire à un jeune pratiquant comment être attentifs aux autres et ne jamais laisser les femmes porter des choses lourdes. Certaines personnes étaient si gentilles et si bonnes que j'étais étonné de voir une telle pureté. Après le Fa Zheng Nian à sept heures, nous sommes rentrés à la maison en autobus et y sommes arrivés tard satisfaits et heureux que tant de personnes aient eu des informations sur le Falun Gong et la persécution en Chine.

Le mardi suivant, nous avons fait une autre parade à Tel Aviv. A huit heures, nous avons commencé par faire les exercices, après quoi, nous avons paradé jusqu’à la Place de la Ville où l’on a fait les exercices en distribuant des tracts aux passants. Après, nous nous sommes dirigés vers la plage pour prendre une photo, puis nous sommes allés à l'ambassade chinoise où nous avons fait un appel jusqu’à dix heures du soir, avant de regagner nos logements. L'ambassade chinoise a fait venir la police qui est venue inspecter nos comportements et nous ont trouvé très pacifiques.

Le mercredi, nous avons accueilli la première conférence d’échange d’expériences de Falun Dafa en Israël, qui était très réussie. Il y a eu un journal qui a couvert la persécution et une pratiquante de Chine a parlé de son mari qui avait été tué par le régime de Jiang.

Le jeudi, nous sommes allés à Jérusalem pour clarifier la vérité sur la persécution. En Israël, il y a des points de contrôle de police partout en raison des attaques terroristes. À l'arrivée dans la ville, nous avons été balayés par des rayons X et nos sacs ont été fouillés. Sur une place voisine, nous avons fait les exercices pendant un moment et avons distribué des tracts. Après, nous sommes allés vers la vieille ville et avons formé un défilé tout en montrant des bannières. Une fois arrivées dans la vieille ville, nous avons fait Fa Zheng Nian. Nous avons eu la sensation que la vieille ville nous attendait. On a visité l'église où Jésus a été enterré. Il y avait des swastikas sur les murs, j’ai compté qu’il y en avait onze.

Plus tard, un journal a voulu prendre une photo de nous et ensuite nous sommes allés au Mur des Lamentations où nous avons fait Fa Zheng Nian. Les personnes très religieuses sont venues parler avec nous. Les pratiquants israéliens nous ont révélés que c'était la première fois que ces personnes entamaient une conversation avec eux. Sur le chemin de retour à la station d’autobus, nous nous sommes arrêtés pour montrer des exercices à un groupe de jeunes qui se promenaient sur la Place de Ville.

Le jour suivant, nous sommes allés à la Mer Morte en bus. Sur le chemin, on s’est arrêté pour voir la caverne où les rouleaux de la Mer Morte ont été trouvés et avons vu un court métrage sur le peuple qui a écrit les rouleaux de la Mer Morte. Ils se sont appelés "les fils de la lumière" et ont eu un message révélant que la vie des êtres humains est prédestinée et que les gens ne peuvent pas changer leurs vies. Pour nous, c'était seulement une confirmation de ce que nous savions déjà. Puis, nous avons continué notre route pour la Mer Morte. Sur le chemin, on nous a dit que la Mer Morte l’était à cause d’une teneur élevée en sel.

Arrivés à la mer, nous avons fait les exercices et distribué des tracts aux gens. Quelques pratiquants sont allés dans un hôtel où ils ont rencontré des gens. L'hôtel a invité les pratiquants à donner un atelier pour leurs clients plus tard, à des moments appropriés. La journée était très réussie.

J’ai quitté Israël samedi pour la Scandinavie. Dans l’avion, j'ai rassemblé mes pensées et récapitulé ce que j'avais appris comme nouvelles choses. J'ai vu à quel point étaient diligents les pratiquants en Israël et comment ils saisissent chaque occasion pour mieux faire le travail. Ils ne baissent pas les bras devant les difficultés.