Le 19 décembre 2002

(Minghui.org)

HONG KONG - Le gouvernement de Hong Kong devrait communiquer au public les détails de ses lois d'anti-subversion proposées le plus tôt possible, a dit le consul général des États-Unis James Keith ce jeudi.

Dans les remarques au Club des Correspondants Étrangers d’ici, Keith a dit que c’était au gouvernement et au public de Hong Kong de décider du mécanisme à utiliser, mais a insisté sur le besoin d’un laps de temps adéquat pour débattre sur le texte des lois de sécurité controversées.

« Il y a quelques soucis concernant les questions fondamentales qui ont été relevées. Malheureusement, il est difficile d'entrer dans plus de détails que cela parce qu'il n'y a pas beaucoup de détails sur lesquels commenter, » Keith a dit.

« Idéalement, nous ne parlerions pas d'un document de consultation mais au sujet de la loi elle-même. Nous ne pouvons pas (l’) évaluer jusqu'à ce que la loi soit présentée. »

Le gouvernement a écarté le besoin de consultation publique formelle, connu sous le nom de projet de loi blanc, mais les divers secteurs de Hong Kong et la communauté internationale ont fait pression pour avoir un tel mécanisme tandis que les implications du projet de loi proposé devenaient plus claires.

Keith a dit que l'intérêt des États-Unis, en tant que membre de la communauté internationale, était de faire entrer « entre les mains publiques la loi elle-même le plus tôt possible. »

« Cela donnera au public et aux membres du comité législatif la chance de discuter, débattre et délibérer. »

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Beaucoup de résidants de Hong Kong ont exprimé des inquiétudes à savoir que les nouvelles lois proposées pourraient restreindre les libertés dans le territoire. Les droits humains et les groupes de presse ont également condamné le projet de loi.

Les dizaines de milliers de démonstrateurs ont inondé les rues au centre Hong Kong ce dimanche pour protester la loi proposée.

L'Australie a également invité Hong Kong à continuer d’assurer des libertés fondamentales et a fait pression pour une pleine période de consultation sur les lois de sécurité proposées.

Un porte-parole du bureau étranger de l'Australie a dit que Canberra avait soulevé ses inquiétudes avec des fonctionnaires d’ici, a rapportée un poste de radio locale jeudi.

L'Australie observait le gouvernement pour assurer les libertés fondamentales critiques au succès continu de la ville comme centre international d'affaires ayant une façon de vivre attrayante, elle s'est ajoutée.

On s'attend à ce que le gouvernement décrète la législation après l'exercice de consultation de trois mois qui prend fin le 24 décembre.

http://www.ptd.net/webnews/wed/cc/Qhongkong-subversion.RxIw_CDJ.html

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/12/21/30016.html