Marche Silencieuse du 19 juillet à Paris

Le 19 juillet à Paris, une centaine de pratiquants et de sympathisants du Falun Gong ont défilé dans les rues chic de Paris, autour de l’Ambassade de Chine, sous le thème « Trois Ans de Persécution, Trois Ans de Courage, Mais Trois Ans de trop ».

Le ciel était d’un bleu pur, le soleil brillait, les gens vêtus de blanc arboraient une allure solennelle et noble en mémoire des pratiquants persécutés et morts en Chine.

Les soutiens politiques

Les quelques cent politiques français qui avaient déjà manifestés leur soutien au Falun Gong durant ces trois années de persécution avaient été invités à l’événement. Certains sont venus marcher avec les pratiquants, d’autres ne pouvant se libérer ont exprimé leur soutien par téléphone et par e-mail. Leurs messages ont eu un écho lors des discours d’introduction et de conclusion de la marche. L’assistante d’Alain Madelin, le président de Démocratie Libérale, a appelé pour exprimer son soutien, ainsi que le député maire de Grenoble, entre autres. Quant au parti des Verts, leur président de la commission Asie participait à la marche avec nous et il a ré-exprimé leur ferme soutien à notre cause.

La présence des médias

Des agences de presse internationale et française ont filmé le cortège tout le long de la marche et interviewé pratiquants et sympathisants du Falun Gong. Des pratiquants en ont profité pour leur révéler que l’immolation était un coup monté par Jiang Zemin, un des événements les plus scandaleux et que le régime chinois avait le plus peur qu’on dénonce.

L’un des journalistes était ravi de voir qu’à la fin de la marche, sur la Parvis du Trocadéro, devant la Tour Eiffel, il y avait une pratique collective des exercices, il s’est empressé d’aller la filmer.

Le soutien du peuple français

Une dame qui habitait sur le trajet de la marche est sortie pour voir passer le cortège. Elle se souvenait d’avoir vu passer la marche du 20 juillet l’année dernière et de la belle musique qu’elle avait alors entendue. Interviewée par les médias qui réalisaient un micro trottoir, elle a exprimé combien elle soutenait la cause du Falun Gong et combien elle était émue de voir ces femmes en blanc qui portaient la photo des pratiquants morts sous la persécution.

Les gens en voyant passer le cortège blanc venaient chercher des brochures pour savoir de quoi il s’agissait. D’autres s’arrêtaient sur leur chemin pour regarder passer les pratiquants et pouvoir lire les banderoles. Une vielle dame sympathisante est venue marcher avec les pratiquants bien qu’elle ait plus de 80 ans. Les voisins d’une pratiquante étaient venus en famille pour participer à la marche aussi.

Un jeune homme qui ne pratique par le Falun Gong mais soutient la cause activement a fait plusieurs centaines de kilomètres pour venir à Paris participer à la marche.

Un journaliste chinois réfugié politique en France m’a beaucoup touchée quand je l’ai vu marcher en tenant un lotus qu’on lui avait donné, il le tenait des deux mains comme quelque chose de très précieux.

Sous la protection des policiers

En Chine, les policiers reçoivent l’ordre de tirer sur les pratiquants, en France ils sont là pour les protéger lors de leurs activités. Le contraste est frappant. Il était amusant de voir certains policiers bailler tant ils étaient détendus et convaincus que les pratiquants ne leur causerait aucun problème. Lors de la marche ils étaient à l’affût pour protéger les pratiquants de la circulation. Certains prenaient le temps avec des pratiquants pour mieux comprendre ce qu’est le Falun Gong.