Des pratiquants canadiens s'embarquent pour une tournée de clarification en Islande (1ÈRE  partie)

(Vraiesagesse.net) Le matin du 12 juin 2002, nous avons entendu les nouvelles du barrage des pratiquants de Falun Gong à la frontière islandaise. Néanmoins, plusieurs d'entre nous, pratiquants canadiens de toutes les parties du Canada, avons entrepris avec détermination le voyage vers l'Islande. Nous avons atterri dans la capitale, Helsinki. Peu importait ce qui pouvait arriver, nous nous remémorions les paroles du Maître: "Que cela soit un Bouddha, un Tao, un immortel ou un démon, ils ne doivent pas ébranler votre cœur. En agissant de cette manière, le succès sera à votre portée" (Zhuan Falun). Aucun d'entre nous n'était ébranlé par les nouvelles d'Islande. En même temps, nous savions qu'il pourrait y avoir quelques difficultés sur notre chemin vers l'Islande. Dans toutes les situations, nous avions prévu de traiter tous les problèmes à l'aide de nos puissantes pensées droites.

A 8h:30, notre avion atterrit à l'aéroport de Copenhague au Danemark, où nous devions changer pour un appareil à destination de l'Islande. Toutefois, quelque chose d'incroyable se produisit. Une demi-heure auparavant, Iceland Air à Copenhague reçut des instructions du Ministère de la Justice d'Islande, précisant que les voyageurs Falun Gong avaient l'interdiction d'entrer dans le pays du 12 au 16 juin, période prévue pour la visite de Jiang. Ainsi, notre compagnie de correspondance sur SAS Airline ne pouvait nous donner les billets pour nous rendre en Islande. Nous en avons immédiatement parlé aux représentants officiels de SAS Airline. Son directeur, Pierre Brownt, nous répondit: "Ceci est une décision immorale. Je suis d'accord avec vous, mais je ne peux rien y faire. Vous pouvez contacter l'ambassade d'Islande de Copenhague". Et il nous donna le numéro de téléphone de l'ambassade.

Nous étions tous étonnés par l'obstacle soudain. Pendant le voyage nous avions parlé du dernier poème du Maître: "Le difficile chemin vers la divinité". Effectivement, avec les calomnies et les persécutions sans précédent du Falun Gong, tous les pratiquants avaient surmonté de nombreuses difficultés pour arriver là, étape après étape. Plusieurs pratiquants avaient réussi à réunir assez d'argent pour ce voyage en Islande. L'un d'entre nous n'avait que 400 $ en poche, et ne put amener le reste qu'à la veille du départ. Un autre encore perdit plus de 1'000 $ à cause des nombreux changements de billets d'avion. De plus, tous les pratiquants durent affronter la difficulté de demander des jours de congé pour accomplir ce voyage.

Après tous ces efforts, pouvions-nous céder à la pression des forces anciennes, sans pouvoir rejoindre les activités de rectification d'Islande? Nous avons tout de suite réalisé que les lacunes dans notre cultivation nous empêchaient d'y entrer normalement. Nous avions honte de constater nos défauts et notre manque à suivre les instructions de notre Maître compatissant. Notre ressentiment intérieur était indescriptible. L'un d'entre nous se mit à pleurer. Comme résultat nous avions des difficultés à nous concentrer et à envoyer des pensées droites. Nous en avons parlé ensemble. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il nous fallait en premier vaincre les lacunes de notre propre cultivation. Si nous pouvions faire cela, alors l'Islande nous serait ouverte.

Nous avons observé qu'à Helsinki nous avions mis l'importance sur l'étude de la Loi et l'envoi des pensées droites. Toutefois, à Copenhague nous avions également besoin d'étudier la Loi, d'envoyer des pensées droites et de clarifier la vérité. Nous devions nous aligner sur les hauts critères d'un disciple Dafa de la période de Rectification. Ainsi, six d'entre nous travailleraient à différentes tâches. Certains clarifieraient la vérité aux médias, aux hauts fonctionnaires d'état et au personnel de la compagnie d'aviation. D'autres chercheraient d'autres moyens d'accéder à l'Islande, tels que se rendre dans un endroit proche de l'Islande et faire le reste en bateau. Ou y avait-il peut-être d'autres compagnies d'aviation? Pendant ce temps, ceux qui ne parlaient pas l'anglais pouvaient aider en envoyant des pensées droites. Après s'être renseigné auprès de l'agence de voyage, l'idée de prendre un bateau se révéla irréalisable.

Toutefois, je sentais que nous n'étions pas encore assez déterminés pour vaincre les obstacles vers l'Islande. A ce moment je pensais aux mots du Maître dans l'article "Rationalité" "Au milieu des tribulations, il est très difficile à un étudiant de voir les causes de la matière, mais cela n'est pas impossible. Quand il parvient à calmer son esprit et évaluer les choses selon les critères du Dafa, il peut voir la nature de la matière". Je partageai immédiatement ma nouvelle compréhension des mots du Maître avec un autre pratiquant. Nous en avons discuté, en tirant les conclusions suivantes:

1.       Dans toute situation ne jamais oublier notre mission liée à ce voyage et les exigences de la Loi.
Le but de notre visite de l'Islande était d'envoyer des pensées droites pour éliminer le mal dans d'autres dimensions, à proximité du chef de la répression. De cette manière, nous offrons le salut à tous les êtres. En conséquence, l'envoi de pensées droites ne devrait pas être affecté par nos tribulations mineures. Dans le cas contraire, nous apporterions un grand préjudice à la Loi, et les conséquences seraient irréversibles.

2.       En ce qui concerne la situation géographique, la distance entre Copenhague et l'Islande était plus courte qu'entre Helsinki et l'Islande. Ainsi, nous pourrions envoyer des pensées droites d'une distance plus réduite, en étant plus efficaces pour éliminer le mal. Ce qui importait le plus, c'était nos pensées pures et droites. Si nos pensées étaient justes et fermes, le pouvoir d'éliminer le mal ne serait pas limité par la distance.

3.       Nous devions à tout moment garder à l'esprit les mots du Maître: "N'attendez pas, ne vous reposez pas sur les autres". Nous devions avoir confiance dans notre capacité obtenue par la cultivation et dans le grand pouvoir des pensées droites. Nous devions croire qu'il était possible de résoudre tous les problèmes par nous-mêmes. Même dans les tribulations, il était nécessaire, autant que possible, de se débarrasser de notre égoïsme. Les pratiquants islandais avaient la responsabilité des plus importantes activités de la Rectification. Ainsi, leur attention et leur énergie ne devaient pas être détournées par nos propres tribulations, de crainte de voir le processus de la Rectification ralenti et endommagé.

4.       Nous n'étions pas dans une situation défavorable. Au contraire, nos difficultés nous la rendait plus "favorable" pour clarifier la vérité auprès des personnes concernées.

Finalement, nous avons pris la décision de clarifier la vérité du Falun Dafa à Copenhague et de prendre place dans l'avion pour l'Islande avec nos pensées droites. Nous resterions à l'aéroport jusqu'à ce que nous puissions prendre le prochain avion pour l'Islande.

L'un des pratiquants suggéra ensuite qu'à chaque problème rencontré nous clarifions la vérité en arrangeant la difficulté sur place. Je partageai avec les autres ma plus profonde compréhension de l'envoi des pensées droites, en leur disant: "Quand je suis arrivé ici je ressentais des difficultés en envoyant des pensées droites, et je ne pouvais m'empêcher de demander de l'aide du Maître. Mais maintenant j'ai une meilleure compréhension. Puisque le Maître a supporté tellement de tribulations pour nous, nous ne devrions plus le charger avec nos tribulations personnelles. Si le Maître portait toutes mes difficultés, ce ne serait plus ma cultivation. Nous devrions avoir toute confiance en nos capacités". En entendant mes mots, ils firent une mimique comme quoi ils comprenaient.

Nous avons décidé de passer à travers la porte d'enregistrement avec nos pensées droites. Malheureusement, M. Billnie Staigson du consulat d'Islande nous arrêta, en nous montrant l'interdiction du Ministère de la Justice islandais. Entre le 12 et le 16 juin, les voyageurs Falun Gong n'avaient pas le droit d'accéder à l'aéroport de Reykjavik. Il y avait en plus une lettre du Ministre de la justice qui allait dans ce sens. Après avoir entendu nos explications, M. Staigson nous répondit "Je suis tout à fait d'accord avec vous" Il exprima également son regret de ne pouvoir nous aider.

Photo 1: M. Billnie Staigson, Consul d'Islande (au milieu) portant les ordres du Ministère de la Justice d'Islande à la porte d'enregistrement de Icelandair, à Copenhague. Un fonctionnaire de l'ambassade Taiwanaise (gauche) et un officiel du Bureau de la Sécurité Publique étaient aussi sur la photo.

Nous avons ensuite écrit une déclaration intitulée "Le Falun Gong demande au Ministère de la Justice de revenir sur sa décision - Un appel sincère de pratiquants canadiens à l'aéroport de Copenhague" Nous l'avons ensuite envoyée au Canada par e-mail et demandé à un pratiquant occidental de la relire et la corriger. Nous avons très vite reçu la version corrigée.

Photos 2 et 3: Les pratiquants ont pris des photos à l'aéroport avec un photographe connu de Copenhague, M. Morgans Forlint.

A 17h30, un journaliste, M. Yakbi Anderson, et un photographe, M. Morgans Forlint, sont venus pour nous interviewer à l'aéroport. Après avoir entendu notre histoire et notre décision de rester à l'aéroport, Anderson et Forlint nous exprimèrent leur admiration et leur sympathie. Le jour suivant, le journal B.T. sortit un article sur notre appel à l'aéroport, avec une photo couleur et un titre accrocheur "Activistes chinois bloqués à l'aéroport - Voyageurs Falun Gong interdits de séjour en Islande.

Photo 4: le 13 juin, le journal B.T.à Copenhague couvrit l'événement

Je téléphonai à M. Billnie Staigson de l'ambassade d'Islande. Je lui dis la vérité sur le Falun Gong, sur la persécution progressive en Chine, pourquoi nous voulions nous rendre en Islande, et la mauvaise décision du gouvernement islandais. Je lui exprimai notre ferme détermination à entrer en Islande. Quand je lui dis que nous avions l'intention de passer la nuit à l'aéroport, jusqu'au prochain avion pour l'Islande, il sembla touché. Il répondit: "Je respecte votre décision. Il est très fâcheux que le gouvernement ait pris cette décision" Mais il ajouta d'une manière contradictoire: "Je fais partie du service public, et je suis supposé suivre les ordres". Je lui dis: Vous pouvez dire au Ministère de la Justice ce que vous pensez des pratiquants de Falun Gong, et que Le Ministère a pris une mauvaise décision". Conscient de ses conflits intérieurs, je repris: "Si Hitler donnait l'ordre de tuer des gens, est-ce qu'il vaudrait mieux suivre l'ordre ou le contester? La décision du Ministère de la Justice va à l'encontre de la volonté populaire. Cette mauvaise décision est aussi un test pour la moralité de chacun, et chacun doit le passer sans exception. Il resta silencieux un moment et répéta: "Il est très fâcheux que le gouvernement ait pris cette décision". Je lui demandai: "Avez-vous vu le film "la liste de Schindler"? ' Si vous agissiez bien vous seriez plus important que Schindler parce qu'il s'agit d'un choix important lié à l'éternité de votre vie et à l'éternité des islandais". M. Staigson ne put que répéter une nouvelle fois: "Il est très fâcheux que le gouvernement ait pris cette décision".

Je vis la nature divine de cet être; chacun possède la conscience de percevoir la vérité. Je vis aussi le pouvoir de clarification de la vérité. C'était le bon moment pour l'inviter à discuter avec nous à l'aéroport, face à face. Je repris: "Il n'est pas facile pour nous de venir de si loin. Nous vous invitons à parler ici à l'aéroport. Nous avons beaucoup d'histoires touchantes à vous raconter" Après un silence, il répondit: "Je ne peux pas vous voir cette nuit. " En sachant qu'il était sensibilisé, je lui dis: "Nous pouvons aussi prendre un taxi pour vous voir chez vous. Une demi-heure serait suffisante".

Après un nouveau silence, je dis encore: "Nous pourrions aussi nous voir à un autre point de rencontre." A ce moment, il répondit amicalement: "Restons-en là pour cette nuit. Laissez-moi une bonne nuit de sommeil et le temps d'y penser. J'espère que vous ne me rappellerez pas". C'était presque le moment d'envoyer des pensées droites. "J'espère que vous y réfléchirez bien, repris-je. Je ne veux pas être impoli. C'est que cette affaire est très importante pour vous".

(A suivre)