Par un pratiquant Dafa de la Chine

(Minghui.org)

Maître nous dit constamment de ne pas reconnaître toute persécution à laquelle les forces perverses nous assujettissent. Même si nous ne la reconnaissons qu’un tout petit peu, n’existera-t-elle pas aux niveaux des forces anciennes, n’y aura-t-il pas une espace créée pour que la perversité puisse commettre ses crimes ?

Je me souviens d’une fois lorsque j’ai été arrêté pour avoir partagé des expériences avec mes compagnons pratiquants et j’a été détenu dans un centre de détention très féroce. Plus d’une dizaine de personnes y étaient détenues dans la cellule. J’étais détenu dans la même petite cellule que deux autres pratiquants. Tous ces détenus devaient faire de durs travaux et ce pendant plus de 12 heures par jour afin de faire un profit pour le centre de détention.

Les détenus de ma cellule devaient tisser des chapeaux de paille. Chacun avait sa quote-part de trois chapeaux par jour. Si on n'accomplissait pas la tâche, lui ou elle ne pouvait dormir jusqu’à ce que la quote-part ait été terminée. Si la qualité n'était pas satisfaisante, nous devions recommencer et n’avions pas la permission de dormir jusqu'à ce que la tâche soit accomplie. La méchanceté du centre est inimaginable. La paille rugueuse détruit les mains de certains prisonniers. La paille rugueuse fait enfler les mains, souffrir des abrasions, saigner et suinter du pus. Si le chapeau de paille n'avait pas été laqué, les taches sanglantes sur les chapeaux de nos mains blessées auraient été évidentes partout. Tous ces chapeaux étaient pour l'exportation. On dit que le chapeau rapportait US15$.00 chacun. Tous ceux qui achètent des chapeaux de paille seraient dégoûtés d’apprendre comment ils sont faits.

En tant que pratiquants de Dafa nous ne devrons jamais fournir des occasions pour faire commettre de tels actes sauvages par les autorités de camp. Donc, j’ai partagé ma compréhension de la perspective de la Loi avec deux autres pratiquants et je me suis fait à l’idée de résister. Brièvement, j’ai fait connaître aux gens de la cellule comment nous étions illégalement arrêtés et je leur ai dit que nous devions refuser alors de travailler. Le chef de la cellule était si anxieux qu’il m’a rapporté immédiatement. Alors, le gardien a fait appeler les deux pratiquants et moi-même tout de suite.

Le gardien s’est assis sur un petit banc et nous a ordonnés de nous asseoir par terre. Tous les trois nous nous sommes assis en double-lotus position de méditation de Falun Gong immédiatement, ce qui a surpris le gardien. Je lui ai expliqué ce qu’était le Falun Gong, en me basant sur son niveau de compréhension et j’ai guidé son esprit vers la voie droite. J'estimais que nous trois pratiquants étions unis en tant qu'un seul corps. Un champ droit fort était autour de nous.. N’importe quoi de non-droit serait dissout en atteignant ce champ.

Je voyais que celui qui était vraiment pitoyable était ce gardien. Je lui ai dit à quel point les choses étaient semblables entre la Révolution Culturelle et la persécution du Falun Gong. Durant la Révolution Culturelle, les policiers qui avaient persécuté les hauts fonctionnaires ont été sévèrement punis par la suite. Je souhaitais pour lui de ne pas choisir cette voie ; de se garer une place pour en sortir et traiter la persécution de façon correcte. Lorsque je me suis aperçu qu’il était en fait touché par mes paroles, je lui ai dit que le centre de détention devait détenir les gens méchants et non les bonnes gens. Nous pratiquants n’avions fait nul acte méchant. Nous avions été arrêtés tout simplement parce que nous nous étions adressés quelques paroles l’un l’autre lorsque nous étions ensemble. N’était-ce pas une injustice flagrante et une application erronée de la loi, que de nous arrêter?

Le gardien a répondu que puisque c’était un règlement que les pratiquants Dafa ne devaient pas se réunir, alors vous n‘auriez pas dû être ensemble; et que puisque la pratique était interdite, alors vous auriez dû cesser de faire la pratique. Alors je lui ai demandé, « selon une telle logique, si plusieurs membres de votre famille pratiquent tous, le Falun Gong, est-ce que vous allez séparer la famille ? Qui n’a pas de la famille ou des amis ? Juste parce que ces personnes pratiquent le Falun Gong, pourquoi ces membres de famille et amis ne peuvent être ensemble ? Il n’y a pas de telles dispositions dans la Constitution du pays. N’est-ce pas que toutes les lois sont fondées sur la Constitution ? Les règles faites sans se conformer à la Constitution sont-elles légales? » Il ne pouvait pas répondre.

Je lui ai alors clarifié les définitions de « nation » et de « volonté individuelle » ainsi que la différence entre les deux. Il ne savait que dire ! Je lui ai dit, « C’est tout ce que j’avais à dire » J’ai indiqué les deux autres pratiquants et j’ai dit: « Ils n’ont encore rien dit » En entendant cela il sursauta en secouant fortement les mains et il a dit: « Ils n’ont pas besoin de parler. Vous avez tout dit ».

Je savais qu’il avait déjà compris que cette persécution était incorrecte. Je lui ai dit encore: « Nous arrêter et nous détenir ici est déjà chose illégale. Maintenant on nous ordonne de faire des travaux manuels forcés. Cela aussi, selon la loi, est illégal. » Lorsqu’il a entendu cela, il a appelé le chef de la cellule immédiatement. En nous indiquant, il lui a dit « Ils n’ont pas besoin de travailler. Ne les abuser pas. » Pendant un certain moment le chef de la cellule ne comprenait pas, alors le gardien lui a crié très fort». N’avez-vous pas entendu ce que je viens de dire ? » Alors, l’homme a réalisé et a fait un signe de tête: « J'ai compris ! »

Depuis lors, nous trois avons continué à pratiquer le Falun Gong tous les jours. Nul prisonnier ordinaire n’a osé dire un mot. Au contraire, plusieurs d’entre eux essayaient secrètement d‘apprendre les exercices. Même lorsqu’un gardien très violent était en devoir, nous avons continué la pratique, n’importe la façon dont il pouvait crier. Une fois un gardien féroce a essayé d’instiguer les prisonniers ordinaires à nous faire la vie difficile. Aucun d'eux ne s'est conformé à la demande et a indiqué au gardien: « C’est un péché de persécuter une personne qui cultive le Bouddha. Cela vous méritera le châtiment karmique. Nous n’osons pas faire cela. » Le gardien était si fâché qu'il a invité les criminels de l'autre cellule comme renfort. Nous trois sommes demeurés immobiles en double position jambe-croisée de méditation. Momentanément, j'ai senti que nous trois avions été reliés en tant qu’un seul corps. Un Falun énorme [ roue de la loi ] tournait autour de nous. Tous les éléments injustes pouvaient être dissous dans notre pensée simple. Les criminels qui y étaient envoyés étaient tellement effrayés qu'ils tremblaient, et n’ont pas osé nous approchés du tout. Voyant ces criminels qui n’osaient pas approcher, le gardien était si fâché qu'il a voulu nous punir tout seul, lui-même. Mais une fois qu'il a mis le pied dans la cellule, il a perdu son courage et ne pouvait pas continuer. Alors, nous avons terminé nos exercices.

En fait, j’ai vraiment senti l’importance pour les pratiquants Dafa d’être un seul corps. J’ai senti que c’était vraiment les pratiquants Dafa qui contrôlaient tout. Par les enseignements de Maître j’ai compris que les pratiquants Dafa jouent le rôle clé réel dans ce monde. Nous devons renforcer nos pensées droites dans la Loi et bien jouer notre rôle en tant que joueurs-clés puisque ce sont les pratiquants Dafa qui valident Dafa

L’environnement dans le camp de travail était beaucoup plus sombre que celui du centre de détention. Peu importe la férocité de la force perverse à la surface, peu importe les méthodes cruelles employées, y compris se faire condamner, causer la douleur extrême, le travail manuel lourd forcé et toutes sortes de torture, nous devons tout nier et résister avec nos pensées droites attribuées par Dafa

Il est déjà illégal de condamner des pratiquants de Dafa aux camps de travaux forcés, n'est-il pas également illégal de nous forcer à travailler à de lourdes tâches ? N’est-ce pas que l’acceptation incontestable de la peine est semblable à appuyer la persécution des forces perverses ? N’est-ce pas que se plier aux demandes qui exigent de faire des travaux forcés c'est semblable à accepter la persécution perverse ? Nous ne devrions jamais incontestablement accepter ou passivement supporter n'importe quelle persécution dans le camp de travail. C'est une insulte à Dafa.

Nos propres pensées (esprits) ont tout fait en ce monde. Abandonnez ces attachements humains que nous ne pouvons pas laisser aller. Est-ce difficile? Pensez à tout ce que le Maître a sacrifié pour offrir le salut à tous les êtres dans le cosmos! Avons-nous déjà entendu le Maître dire un seul mot tel que « difficile » ou « douloureux »? Encore une fois pensez à tout ce que Maître a enduré pour offrir le salut à tous les êtres dans le cosmos! Avons-nous déjà entendu une seule plainte, telle que « amer » ?

Plusieurs d’entre nous ont précédemment perdu leur vie plusieurs fois et enduré bien des tribulations sans fin pour obtenir la Loi. De nos jours nous avons obtenu la Loi mais n'avons pas avancé hardiment parmi les illusions que la perversité a créées. Nous sommes des pratiquants de Dafa de la période de la rectification de la loi. Nous devons positionner notre cœur de façon droite, corriger chacune de nos pensées et nos esprits, trouver la racine de la « douleur » la corriger et abandonner les erreurs

À partir de maintenant: tous les compagnons de pratique détenus dans les camps de travail; veuillez employer vos pensées droites et votre sagesse dont le Dafa vous a douées pour résister fermement à toute la persécution, résister à la détention illégale, résister à la condamnation illégale, résister aux travaux forcés, résister à la douleur extrême, et pour résister à toutes sortes de tourments et tortures. Détruisons toute la perversité dans les camps de travail avec les pensées droites et les actions droites des pratiquants de Dafa, assimilons chacune de nos pensées et nos esprits dans le grand courant de la rectification de la loi. Nous allons définitivement sortir de l'obscurité!