(Minghui.org)
J’ai obtenu la Loi en mai 1999. Quand je regarde en arrière ce voyage de 4 ans de cultivation et de validation de la Loi, je ressens profondément la compassion sans limite du Maître et le sacré et la toute-puissance de la Grande Loi. Même si j’ai traversé tellement d’épreuves, rien ne pourrait changer ma détermination à pratiquer la Grande Loi. De plus, mon esprit est devenu de plus en plus clair, je suis devenu de plus en plus raisonnable et j’ai mûri.
Moins de deux mois après que j’aie commencé à pratiquer le Falun Dafa, le régime de Jiang a commencé à persécuter la Grande Loi. Même si à ce moment-là je ne pouvais pas encore comprendre la Grande Loi à un niveau profond, d’avoir lu Zhuan Falun d’un bout à l’autre, j’avais déjà compris que la Grande Loi était une voie de cultivation grandiose qui favorisait un comportement éthique et la compassion pour l’humanité. Avec ce peu de compréhension superficielle, j’ai embarqué pour la première fois pour un voyage à Pékin pour faire appel au Gouvernement central.
En février 2000, trois autres compagnons de pratique et moi-même sommes allés à Pékin pour clarifier la vérité sur le Falun Gong auprès du Gouvernement central. Nous nous sommes retrouvés arrêtés déjà à la gare locale et nous avons été gardés en détention pendant deux semaines, pendant lesquelles nous avons été forcés à faire un dur labeur. Après qu’ils m’aient ramenée, le poste de police local n’a pas voulu me relâcher pour rentrer à la maison. Ils ont contraint mon mari qui n’est pas un pratiquant à payer une amende de 1'000 Yuan avant de me relâcher. Depuis lors, des personnes du bureau résidentiel du quartier, du poste de police et de mon unité de travail m’ont rendu visite tous les jours pour me forcer à écrire la « lettre de garantie » de ne pas faire appel au Gouvernement et de renoncer à la cultivation. Sous cette pression acharnée, je me suis rappelé les paroles du Maître : « Toutes les pressions ne sont-elles pas pour mettre à l’épreuve votre fermeté fondamentale envers la Loi de Bouddha ? Si fondamentalement, vous n’êtes pas solide envers la Loi, alors tout le reste est hors de question. » (Tiré de Pour qui cultiver, Li Hongzhi le 21 décembre 1995) Malgré leur fausse « compassion », la contrainte et la tromperie, je ne vais pas bouger d’un seul pouce. Je ne vais jamais leur donner l’opportunité de profiter de moi pour persécuter la Grande Loi. J’ai plutôt pris l’initiative de leur clarifier la vérité sur le Falun Gong. J’ai partagé avec eux combien j’avais profité de la Grande Loi. Je leur ai dit la vérité sur la persécution. En conséquence, ils n’ont plus insisté pour me poursuivre.
Avec l’étude continue de la Loi et la récitation, j’ai commencé à comprendre la Grande Loi à un niveau plus profond. J’ai commencé à comprendre que c’est une Grande Loi grandiose et universelle enseignée dans le monde humain. C’est un honneur pour nous, disciples de la rectification de la loi, d’exister en même temps que le Maître. C’est notre tâche sacrée de protéger la Grande Loi, de valider la Grande Loi et de sauver les êtres vivants. Après m’être éveillée à ce principe de la Loi, j’ai décidé d’aller de nouveau à Pékin pour valider la Grande Loi. Le 13 juillet 2001, j’ai embarqué pour un deuxième voyage à Pékin pour mener la rectification de la loi. Le 13 juillet était la date pour célébrer l’obtention d’accueillir les Jeux Olympiques. Il y avait beaucoup de monde sur la place Tiananmen, y compris de nombreux étrangers. J’ai pensé que c’était l’occasion parfaite pour démontrer le côté pacifique et raisonnable d’un disciple de la Grande Loi et sa détermination à valider la Grande Loi. J’avais amené une banderole « Falun Dafa Hao » et suis allé directement au milieu de la place Tiananmen. J’ai tout de suite déroulé la banderole et j’ai crié : « Falun Dafa Hao », « Falun Dafa est la Loi juste », « Il faut rétablir la bonne réputation du Maître » et « Il faut rétablir la bonne réputation de la Grande Loi ». J’ai crié en marchant, sans aucune crainte. Droite et fière, j’ai marché ainsi pendant environ 200 mètres. Pendant ces quelques instants, la police était stupéfaite par la droiture d’un disciple de Dafa et ne faisait rien, tandis que toutes les autres personnes sur la place me regardaient. La place entière résonnait de la voix droite d’un disciple de la Grande Loi. Après un moment, une dizaine de policiers se sont précipités, ils m’ont balancée dans le fourgon de police et envoyée en prison.
Dans la prison, nous étions contraintes à nous asseoir sur un banc toute la journée. Tous les deux ou trois jours, j’étais interrogée, parfois deux fois en un jour. Lors des interrogatoires, je saisissais l’occasion de clarifier la vérité sur la Grande Loi aux officiers de police, tandis qu’eux usaient de tactiques pour me faire peur, me contraindre et me tromper. Si je ne leur disais pas d’où je venais, ils disaient qu’ils me garderaient longtemps. Ils disaient qu’aux Etats-Unis existait une sorte de spray qui faisait parler les gens. J’ai immédiatement envoyé la pensée droite et je n’avais peur de rien. Ils ont dû laisser un représentant du Gouvernement local à Pékin entrer pour nous voir, alors j’ai commencé à réciter les paroles du Maître pour éliminer la perversité avec la pensée droite. Cela s’est terminé que le représentant de police du Gouvernement local m’a juste brièvement posé quelques questions, puis il est parti.
Au cours des deux mois de détention illégale, j’ai éliminé le karma pendant 12 jours. Deux de ces jours ont été très difficiles. J’avais une forte fièvre et n’arrivait même pas à m’asseoir droite. Alors je me suis dit que ce serait bien si je n’avais pas à m’asseoir sur ce banc pendant un grand moment ! Cette nuit-là, un gardien est venu et nous a dit que nous n’avions pas besoin de nous asseoir sur le banc pendant longtemps comme torture et que chacun pouvait aller dormir. Les autres détenues étaient toutes en train de murmurer qu’elles ne se seraient jamais attendues à ce qu’une aussi bonne chose arrive. Je savais ce qui s’était passé et j’ai remercié silencieusement le Maître du fond du cœur pour le souci plein de compassion qu’il avait de moi, ce qui m’a grandement encouragée à surmonter le karma et la perversité. Chaque fois que j’étais contrainte à m’asseoir sur le banc pendant longtemps comme punition illégale, je récitais la Loi. Tranquillement, deux mois ont passé. Un jour, avant que j’aille dormir, un détenu criminel a suggéré que je commence une grève de la faim et j’ai pensé qu’il avait raison. Je ne devais pas simplement m’asseoir et endurer passivement. Je devais sortir pour clarifier la vérité et sauver les gens. Alors j’ai commencé une grève de la faim, ne prenant ni nourriture ni boisson. Pendant la grève de la faim, les gardiens m’ont frappée, injuriée et nourrie de force tandis que je récitais la Loi et que j’envoyais la pensée droite. Ma pensée droite et mon comportement droit ont dissuadé la perversité. Neuf jours après le début de ma grève de la faim, je suis sortie du camp de travail de Pékin.
Un jour en juin 2002, des agents de la section sécurité de mon unité de travail accompagnés par des policiers ont fait irruption chez moi, m’ont arrêtée et m’ont envoyée dans une classe de lavage de cerveau. Dans la classe, la police m’a forcée à regarder des vidéos diffamant la Grande Loi et le Maître. J’ai saisi cette occasion pour clarifier la vérité et exposer la perversité. Lorsque j’ai continué à faire les exercices de Falun Gong et à envoyer la pensée droite, la police a cherché une dizaine de collaborateurs [d’anciens pratiquants de Falun Gong qui se sont détournés à cause des lavages de cerveau et de la torture] pour me maintenir sur le lit, me mettre de force dans une position de lotus, me tordre les bras dans le dos et me ligoter complètement depuis derrière. Un collaborateur a dit : « Tu aimes pratiquer, n’est-ce pas ? On va te laisser pratiquer pour toujours. On va attendre et voir combien de temps tu peux le supporter. » Parce que ces collaborateurs avaient peur d’être exposés au monde extérieur, ils m’ont enfermée seule dans une petite cellule. J’étais en train de réfléchir comment des pratiquants arrivaient à rester dans la position de la méditation assise pendant plus de 8 heures, alors j’ai pensé que je pouvais aussi le faire. Tout de suite après cette pensée, j’ai senti une énergie couler dans mon corps comme de l’électricité. Je savais que c’était le Maître qui me donnait la force et je ne ressentais aucune peur. Bien que j’aie été ligotée pendant 5 heures, je n’ai jamais senti de douleur dans les jambes. Pendant ce temps, je récitais la Loi du Maître et j’envoyais la pensée droite pour éliminer la perversité. A la fin, leur persécution n’a pas réussi. J’ai dit à ces policiers et à ceux qui faisaient leur sale besogne que j’allais assurément exposer les atrocités qu’ils commettent contre les pratiquants. Ils ont décidé que je ne coopérais pas, alors ils m’ont renvoyée en prison.
Sur le chemin de la prison, je me suis rappelée une déclaration du Maître : « Ils n’osent pas le toucher, car ils savent à ce moment-là que si ce disciple a pris un chemin droit et s’est bien conduit, si quelqu’un ose encore le persécuter, peu importe que ce soit les forces anciennes ou les vieux principes – je ne vais absolument pas les épargner. » (Tiré de Voyage en Amérique du Nord pour enseigner la Loi) [trad. non officielle] Je réfléchissais que j’avais bien agi dans la classe de lavage de cerveau, sans défaillance aucune, alors pourquoi étais-je encore envoyée en prison ? Ayant cette pensée, immédiatement j’ai réalisé que c’était un attachement. Pourquoi étais-je là après tout ? N’étais-je pas là pour valider la Grande Loi et sauver les êtres vivants ? Je devais bien agir en toutes circonstances et toujours mettre la cultivation par-dessus tout. En arrivant à la prison, j’ai tout de suite commencé à clarifier la vérité aux autres détenues. Sous l’influence positive de la compassion d’un disciple de la Grande Loi, chaque détenue a eu des pensées droites. Certaines détenues ont même obtenu la Loi.
Alors que j’étais en prison, des agents de l’unité de travail chargée des investigations et des représentants de ma propre unité de travail sont venus pour m’interroger. Ils ont essayé de me forcer à écrire la « lettre de garantie » de ne pas pratiquer le Falun Gong. Je n’écrirais jamais une telle chose. Au lieu de cela je leur ai clarifié la vérité tout en renforçant ma pensée droite en récitant la Loi du Maître. Le Maître a dit : « Etant disciple de la Grande Loi, pourquoi avoir peur des individus pervers alors qu’on endure la persécution ? La raison cruciale est qu’on a des attachements, sinon on ne subirait pas passivement, on doit faire face aux gens pervers en utilisant la pensée droite à tout moment. En aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera pas comme ça. » (Tiré de La pensée droite des disciples de la Grande Loi est puissante, Li Hongzhi le 24 avril 2001) Parce que j’étais vraiment déterminée dans ma pensée droite, ils ont demandé à ma famille de faire pression sur moi émotionnellement. Ni la persuasion de ma sœur, ni les yeux de mon mari remplis d’attente n’ont pu me faire douter de ma croyance juste et de ma détermination. Je leur ai dit du fond du cœur que je n’étais pas une personne sans émotion ou amour. Ce que j’étais en train de faire, c’était justement à cause de mon amour pour eux tous et justement pour que des personnes comme eux aient un futur magnifique ! C’était une croyance tellement invincible et droite que cela a rendu possible que je passe ce test.
Après un mois de détention, une autre pratiquante est venue dans ma cellule et nous avons parlé. Elle a dit que nous ne devrions pas continuer à endurer cette détention passivement. Nous devrions prendre l’initiative pour suffoquer la perversité, valider la Loi et traverser la persécution de la perversité. J’ai aussi pris conscience du fait que nous ne devrions pas endurer passivement. La seule chose que nous pouvions faire était de faire une grève de la faim pour protester contre notre détention illégale, demander notre libération immédiate sans aucune condition préalable. Alors toutes les deux nous avons commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution illégale.
Au troisième jour de notre grève de la faim, un gardien m’a appelée et a essayé de me forcer à m’accroupir. J’ai dit : « Je ne suis pas une criminelle, alors pourquoi devrais-je m’accroupir ? » Le gardien m’a alors donné de méchants coups de pieds et m’a frappée au visage. A ce moment-là, j’ai vu un rayon de lumière briller depuis la main du gardien. Je n’ai ressenti aucune douleur au visage. Le gardien m’a ensuite pincé les lèvres quand il a vu que je ne m’accroupissais toujours pas. Même si je ne ressentais aucune douleur, mes lèvres ont commencé à enfler. Je savais que c’était le Maître qui me protégeait et qui endurait cela pour moi. J’ai commencé à réciter la Loi du Maître pour suffoquer la perversité. « En tant que disciple de la Grande Loi, la pensée droite [et] déterminée est absolument inébranlable, car votre vie renouvelée se forme justement dans la rectification par la Loi. » (Tiré de La Grande Loi est indestructible, Li Hongzhi le 23 juin 2001) Après un moment, un autre gardien a donné l’ordre de me fixer les plus grosses chaînes, pesant environ 20 kg. Ce soir-là, j’étais aussi menottée et enchaînée à un lit métallique. Dans cette position, je n’avais pas l’autorisation d’utiliser les toilettes. Ils ont aussi puni mes compagnes de cellule en n’autorisant aucune affaire apportée par leurs familles et amis, comme de la nourriture supplémentaire, une télévision, etc. Mais aucune des autres détenues de la cellule ne m’a fait de reproches. Au contraire, elles essayaient de m’aider.
Les gardiens ont commencé à me nourrir de force le quatrième jour. Je n’ai jamais coopéré avec la perversité. Si je vomissais, ils me nourrissaient de nouveau de force et me torturaient de nouveau. Deux fois par jour et ensuite après avoir essayé de me nourrir, pour me maîtriser, ils m’ont de nouveau attachée au lit avec des chaînes et des menottes, afin que je ne puisse faire aucun mouvement. Le soir du sixième jour, après m’avoir nourrie de force, ils m’ont renvoyée en prison pour un contrôle physique. Les résultats n’étaient pas bons, alors ils ont commencé à me nourrir par intraveineuse. Dès qu’ils sont partis, j’ai retiré l’aiguille de ma main. Quand ils sont revenus, ils me l’ont réinsérée. Comme je ne coopérais pas, ils m’ont frappée au visage. J’ai vu alors de nouveau un rayon de lumière briller de la main du gardien. Je savais que le Maître était à côté de moi. Alors j’ai décidé d’envoyer la pensée droite pour éliminer la persécution de la perversité contre moi, demandant au Maître de me donner la force.
La septième nuit, j’ai été emmenée à l’hôpital et contrainte à accepter l’intraveineuse pour me nourrir. Le matin du huitième jour, ils m’ont illégalement condamnée à deux ans de camp de travail. J’allais être envoyée dans le fameux camp de travail de Masanjia. Sur le chemin pour aller là-bas, j’étais toujours en train de réciter la Loi, d’envoyer la pensée droite pour éliminer la perversité et de nier complètement la persécution que les forces anciennes m’infligeaient. Par conséquent, quand je suis arrivée à Masanjia, l’équipe médicale a juste fait un rapide contrôle physique et a refusé de me prendre. Les gardiens ont dû me ramener et ont extorqué 4'000 Yuan à ma famille pour ma libération.
Après mon retour à la maison, la police a embarqué tous mes livres de la Grande Loi, mes cassettes et les autres documents de Dafa. Ils ont extorqué 1'000 Yuan à mon mari, le menaçant que s’il ne leur donnait pas l’argent, ils ne l’autoriseraient pas à aller travailler.
Au cours de ces quatre années de rectification de la loi, je ne suis pas tombée sous ces pressions immenses. J’ai validé la grandeur et l’indestructibilité de la Grande Loi et j’ai ressenti la profondeur de la Grande Loi. La cultivation est un sujet très sérieux. Je me sens honorée d’être un disciple de la rectification de la loi. En commençant mon chemin de la cultivation future, je vais utiliser la pensée droite et les actions droites d’un être divin pour bien faire les trois choses que le Maître nous a demandé de faire pour accomplir la tâche grandiose, sacrée et historique envers la Grande Loi que l’on nous a confiée.
Traduit le 7 août 2003
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