« Vous aviez tout les deux tort et moi aussi ! »

Par un pratiquant en Chine

(Minghui.org)

Il y a quelques temps, deux pratiquants à notre site de production de documents de clarification de la vérité ont eu un conflit entre eux. L’une d’entre elle était tellement fâchée, qu’elle a quitté le site, ce qui arrêta la production régulière de notre matériel pendant une demi-heure et a causé plusieurs pertes inutiles. En moins de deux mois, cette pratiquante a été capturée par les autorités d’une autre région. En entendant cette nouvelle, le pratiquant avec qui le conflit avait commencé a dit quelque chose comme: « Pourquoi a-t-elle été capturée? » « Elle devrait vraiment regarder à l’intérieur pour voir où elle a mal fait. » Est-ce qu’elle est a la hauteur des demandes de Dafa? » Ma remarque ici, est que tous les deux avaient tort. Aucune de leurs actions n’était basée sur la Loi, ni ne suivait les demandes du Maître de faire l’introspection.

Parlons tout d’abord de la pratiquante qui était mécontente qu’on lui souligne ses erreurs. Basé sur mon expérience de cultivation à travers les années, j’ai découvert que lorsqu’un compagnon pratiquant souligne nos omissions, lorsqu’il nous fait connaître nos attachements, ou lorsqu’il nous dit ou nous n’avons pas bien fait, il a presque toujours raison à cent pour cent. Habituellement, la personne qui est critiqué a l’une des trois réactions suivantes : 1) elle reconnaît immédiatement ses lacunes; 2) elle remarque son erreur, mais refuse de l’admettre due à ses notions humaines; 3) elle ne peut vraiment pas voir son problème. Lors de ma cultivation, j’ai remarqué que lorsque je deviens conscient de mes erreurs, je me souviens souvent que plusieurs pratiquants et même des gens ordinaires me les avaient soulignées à plusieurs reprises deux ou trois ans auparavant. Cependant, parce que j’étais incapable de reconnaître mes erreurs, je ne pouvais pas accepter leur critique avec grâce.

En fait, qu’on remarque ou pas nos omissions n’est pas le plus important ici. Ce qui est le plus important est que nous puissions vraiment agir basé sur la Loi et constamment regarder à l’intérieur pour trouver nos attachements. Si à vrai dire nous trouvons cet attachement en particulier, nous devons l’abandonner. Mais si nous ne l’avons vraiment pas ou si nous sommes incapable de le réaliser à ce moment-là, que doit-on faire? Nous devrions continuer à faire notre introspection. Et l’étape suivante? Nous devrions nous concentrer sur nos réactions à la critique. L’avons-nous traité avec l’état d’esprit d’une personne ordinaire? Ou avons-nous gardé un esprit calme et l’avons observé basé sur la Loi? Si nous traitons la critique avec nos notions humaines, quoiqu’on cache notre désapprobation, c’est néanmoins mauvais et nous devrions le changer.

Maintenant parlons du pratiquant qui a souligné l’erreur. Lorsque l’on voit les fautes des autres pratiquants ou leurs omissions, nous devrions tout d’abord regarder intérieurement au lieu de le leur reprocher. Quelle est notre mentalité dans notre réaction envers les fautes des autres? Est-ce que nous sommes basé sur la Loi lorsque nous soulignons leurs erreurs? Est-ce que le langage que nous utilisons est à la hauteur de Dafa? Est-ce que les autres peuvent le supporter? Sont-ils capables de l’accepter positivement? Maître a déjà rendu ces considérations évidentes dans ses lectures. Les moyens que nous utilisons en soulignant les erreurs d’un pratiquant sont facilement observés, cependant la base de nos actions est souvent négligée. Sommes-nous à partir du point de vue de Dafa, à employer la bonté et une ferme compréhension de la rectification de la Loi pour aider nos camarades pratiquants à s’améliorer rapidement? Lorsque c’est le cas, ils ne seront pas persécuter par la perversité et Dafa ne subira aucune perte. Inversement, soulignons-nous insensiblement les insuffisances des autres comme une chose accomplie ? Si nous avons une telle mentalité, ce n’est pas surprenant que des mots tels que : « Pourquoi a-t-elle été capturée? Elle devrait vraiment regarder à l’intérieur, » nous viennent à la bouche si négligemment. En disant ceci, nous acceptons en réalité les arrangements des forces anciennes. Ceci signifie aussi que les pratiquants de Dafa comme un tout sont encore incapables de nier ces arrangements. Lorsque nous disons des choses comme ça, est-ce que notre état d’esprit est dans la Loi ? Sommes-nous à la hauteur du standard de la rectification de la loi ? Seulement lorsque nous regardons à l’intérieur et corrigeons nos mentalités basées sur les standards de la Loi et de la rectification de la Loi pouvons nous vraiment aider nos camarades pratiquants à progresser dans la cultivation, et pouvons nous réduire les pertes possible aux pratiquants de Dafa, à Dafa, et au travail de Dafa.

Lorsque le conflit entre mes compagnons de pratique s’est produit, je me sentais misérable en voyant que les deux cotés étaient incapable regarder intérieurement. Donc j’ai choisi de rester silencieux et de laisser les choses se développer naturellement. En conséquence, une pratiquante a été persécutée et notre travail de la rectification de la loi a souffert une perte. Si j’avais tout vu du point de vue de la Loi et de la rectification de la loi, en leur rappelant que s’ils ne regardent pas à l’intérieur, ils seront utilisés par les forces anciennes, alors peut-être que cette persécution n’aurait pas exister. Donc j’avais tort aussi.

Le 6 janvier 2004-01-26

Date de Parution : 25/1/2004

Traduit au Canada le 26/1/2004