Un vendredi de mars 1999, la radio des arts et variétés de Chengde, province de Heibei a diffusé une histoire accusant le Falun Gong. L’histoire, tirée du Quotidien de Chengde, était intitulée « Li Tingting a assassiné ses parents avec un couteau ».

Selon des sources internes, Li Tingting depuis son jeune age souffrait d’un problème de dépression, ce qui l’a amené à laisser tomber ses études au collège de Chengde. Un médecin pratiquant de Falun Gong qui travaillait dans cette école a recherché le dossier médical de Li après l’affaire. Y était mentionné que les problèmes mentaux l’avaient conduit à interrompre ses études. Quelques jours après la diffusion de l’histoire, le dossier médical avait disparu. On a su plus tard qu’il avait été saisi par la police.

Tous les voisins et parents de Li connaissaient la vérité – que sa maladie l’avait conduit à tuer ses parents et qu’il n’avait jamais pratiqué Falun Dafa, ni les exercices. Donc, plusieurs pratiquants après avoir entendu ces nouvelles fallacieuses à la radio, ont décidé d’empêcher leur propagation. Deux pratiquants se sont rendus à la radio pour expliquer la vérité. L’éditeur a immédiatement accepté de ne pas rediffuser l’information, mais il a également signalé que le manuscrit avait été emporté par un journaliste du Journal du Soir de Yanshan pour y être publié. Les pratiquants ont contacté le journaliste et ont récupéré le manuscrit. Un autre pratiquant est allé à la radio la nuit même pour dire que les informations étaient fausses, et grâce aux efforts de chacun, ce mensonge diffamatoire n’a pas pu se répandre.

Plus tard, se rendant compte que le simple fait d’empêcher la diffusion de l’information n’allait pas détruire son impact déjà négatif, les pratiquants, le lundi matin suivant, allèrent spécialement au commissariat de police où le directeur avait chargé son secrétaire de les recevoir. Ces pratiquants ont expliqué que Li Tingting avait tué ses parents en raison de sa maladie mentale, et que le meurtre n’avait rien à voir avec le Falun Gong. Ils ont aussi clarifié la vérité à Meng Qingguo, le commissaire de police et M. Meng a répondu poliment : « Cette histoire est fausse. Elle a été publiée sans avoir été vérifiée par le directeur et c’est de notre faute. Bien qu’elle ait déjà été publiée, nous ne la laisserons pas se disséminer davantage ». Il a également proposé « Afin de rattraper les conséquences négatives, vous pouvez écrire un rapport positif sur la situation actuelle du Falun Gong ici à Chengde, et nous allons le passer sur la radio Fm de Chengde et la radio des arts et variétés. Après avoir obtenu cet accord, un reportage positif intitulé « Falun Dafa à Chengde » (écrit par un policier appelé Zhang Jun en coopération avec des journalistes du journal) a aussitôt été diffusé sur la radio et grâce aux efforts des pratiquants et la coopération des directeurs des différents départements et de leur personnel, le problème s’est résolu de manière satisfaisante.

A compter du 20 juillet 1999, le régime de Jiang a persécuté le Falun Gong, et pour justifier cette persécution, la Télévision Centrale Chinoise (CCTV) a utilisé de fausses histoires comme celle de Li Tingting pour diffamer le Falun Gong et pour inciter à la haine envers le Falun Gong. L’histoire de Li Tingting s’était résolue localement, mais quelques directeurs délaissant la vérité ont remanié l’histoire de Li et l’ont présentée à CCTV. La diffusion de l’histoire par CCTV a affecté beaucoup de gens à Changde et dans tout le pays. De plus, ils ont diffamé et donné une fausse image des pratiquants qui avaient clarifié la vérité au commissariat de police en disant qu’ils l’avaient « assiégé ».

Cinq années se sont écoulées et les gens de bon cœur ont commencé à s’éveiller et voir la rétribution sur ceux qui persécute Falun Dafa.

Ceux qui ont directement participé à accuser à tort Falun Dafa ont reçu les rétributions suivantes :

Li Wenqi, le chef adjoint du bureau de police de Shuangqiao est mort d’un cancer du poumon en juin 2004.

Meng Qingguo, le commissaire de police de Chengde est mort subitement au printemps 2000.

(Comme cinq ans ont passé, certains pratiquants impliqués dans l’histoire ont depuis été arrêtés, condamnés illégalement, envoyés dans des camps de travaux forcés ou sont devenus sans domicile fixe. D’autres recherches vont être entreprises)

Traduit de l’Anglais en Europe le 31 octobre 2004