(Minghui.org)
A la fin du mois d’octobre 1999, je suis allé faire appel à Pékin pour Falun Dafa. Lorsque j’ai tenté de pratiquer les exercices de Falun Gong à l’extérieur du Grand Amphithéâtre Populaire, j’ai été arrêté et envoyé au Commissariat de Qianmen. Parce que j’ai refusé de dire mon nom plus de dix policiers m’ont torturé en employant la torture « conduire un avion » (Voir photos 1 & 2 de reproduction) de 8h00 à 21h00. Plus tard j’ai été transféré au Bureau de Liaison de Jilin à Pékin, ou on m’a menotté pendant 38 heures. La police m’a aussi volé les 800 yuans que j’avais sur moi.
Démonstration de la torture: « conduire un avion »
Puisque je persistais dans ma croyance, j’ai été détenu au Camp de Travaux Forcés de Huanxiling après être renvoyé de Pékin. Le 27 mars 2001, j’ai été transféré au Camp de Travaux Forcés de Liaoyuan .
Un jour au mois d’août 2001, lorsque un policier de la prison et quelques criminels ont sauvagement battu un pratiquant de 16 ans, j’ai crié très fort dans la cellule : « Arrêtez de le battre! C’est contre la loi! » La police et trois autres criminels sont accourus dans la cellule et m’ont frappé à coups de poings et à coups de pieds. Plus tard ils m’ont amené au bureau de police de la prison. Le chef de la section administrative m’a frappé très fort au visage. Tout de suite, mon nez et ma bouche ont commencé à saigner. Ils m’ont alors frappé la tête contre le mur. Un policier a hurlé : « C’est ce qu’on appelle les droits de l’homme. » Le chef de la section d’éducation m’a appelé à l’extérieur et m’a dit : « Si tu meures ici, comment penses-tu nous poursuivre? »
Le 24 décembre 2001, certains d’entre nous qui persistaient dans notre cultivation ont été transférés au Camp de Travaux Forcés de Chaoyanggou à Changchun. Le camp de travail a envoyé un groupe de policiers armés avec des casques. Ils se sont rués dans la cellule avec des matraques électriques à la main. Ils ont ordonné aux criminels de nous fouiller, puis de battre et de choquer les pratiquants qui avaient des articles de Dafa sur eux. Ils ont trouvé des articles de Dafa dans mes vêtements, alors ils ont ordonné à quatre criminels de me battre. L’un d’entre eux était Zhao Guo. Il m’a attrapé par les cheveux et m’a violemment frappé la tête contre le mur. Il m’a frappé à l’estomac avec son genou à plusieurs reprises. D’autres me frappaient au visage et à d’autres endroits sur le corps. Mon visage était couvert de bleus. Mon œil gauche, ma bouche et mes gencives saignaient. J’étais étourdi et ma vision était embrouillée. (Voir démonstration photos 3 et 4) Ils ont remis les articles de Dafa à Tian, le chef de la division et à Liu Aiguo, le chef adjoint. Liu Aiguo et trois autres m’ont alors battu à nouveau.
Démonstration des policiers et des criminels battant un pratiquant
En l’an 2002, le camp de travail a commencé la soi-disant « Lutte de fortification » contre les pratiquants qui refusaient d’abandonner leurs croyances. Un jour au mois d’octobre, Zhao, un policier de la prison, qui avait été transféré du « Bureau 610 » au camp de travail et se vantait que les pratiquants avaient peur de lui, m’a amené le midi au bureau des gardiens de la prison. Six gardiens étaient dans la salle à ce moment-là. Au début, Fan le chef de la division a tenté de me forcer à écrire une « Déclaration de garantie”, et j’ai refusé. Il a commencé à me menotter et à me frapper. J’étais étourdi et je ne pouvais rien entendre de la raclée, mais je continuais à lui clarifier la vérité. Alors le policier Zhao m’a attaché les mains derrière le dos avec une corde. Il m’a levé les bras de force tout en pressant sa jambe dans mon dos. Il m’a poussé la tête entre deux barreaux de la partie supérieure d’un lit jumeaux, ce qui m’a immobilisé tout le corps. Puis il m’a battu le derrière avec le manche d’une hache d’un mètre de long (voir photos de démonstration 5 & 6). Lorsqu’il était fatigué, à bout de souffle et transpirait à profusion, Fan a pris le manche de la hache et a continué à me battre. Eventuellement, je me suis fatigué aussi. Alors Chao a commencé à me lacérer le dos, le cou et d’autres régions avec un fil de fer. Mes vêtements étaient déchirés et trempés de sang. Le garde Ma m’a choqué les genoux, l’intérieur des jambes et le bas de l’estomac avec une matraque électrique. Je ne pouvais plus contrôler mes intestins et ma vessie sous les chocs électriques. Le chef adjoint m’a frappé plusieurs fois au visage. Mes oreilles bourdonnaient et mes dents étaient branlantes. Le chef adjoint a hurlé : « Si tu n’écris pas la déclaration de [garantie], nous te battrons à mort et t’incinérerons immédiatement, et dirons alors que tu t’es suicidé ».
Ma peine au camp de travail se terminait en novembre 2002. Un gardien m’a forcé à remplir l’application « Membre obstiné du Falun Gong. » J’ai essayé de lui clarifier la vérité, mais il m’a amené au bureau de police de la prison. Il m’a tout d’abord frappé au visage et m’a alors menotté les deux mains derrière le dos. Puis il m’a choqué avec une matraque électrique. L’adjoint de la Division No. 4 m’a sauvagement frappé le dos et j’ai perdu le contrôle de ma vessie. Même après m’avoir enlevé les menottes, j’étais incapable de bouger les bras. (Voir démonstration photo 7). Puis ils ont prolongé arbitrairement ma peine de prison.
Photo 7
A chaque fois que j’ai subi des raclées et la torture, je leur ai sans cesse répété : « Falun Dafa est grandiose. Ce n’est pas mauvais d’être une bonne personne! » Je leur disais que le vrai principe divin est que « Le bien est récompensé par le bien, le mal reçoit son châtiment ».
Après avoir été détenu deux semaines de plus lors de la peine prolongée, j’ai quitté le camp de travail le 12 décembre 2002.
Traduit au Canada le 18 décembre 2004 :
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