Écrit par Vanessa Hua

Vendredi 24 décembre 2004

Un juge fédéral a déclaré un haut-dignitaire chinois responsable devant la loi pour torture et génocide contre des adeptes du mouvement spirituel Falun Gong.

Le juge de district des États-Unis, Claudia Wilkin, a statué le 8 décembre 2004 que Liu Qi, secrétaire du Parti à Pékin, avait violé les lois américaines, internationales et chinoises, en se fondant sur l'application du standard de responsabilité dans les ordres donnés, d'aide et de secours, et de complot.

Les États-Unis n’ont pas de juridiction permettant de traduire Liu devant un tribunal pénal national, mais les plaignants espèrent pouvoir interdire à Liu toute visite aux États-Unis.

Une répression sévère par le gouvernement chinois s’est abattue sur le Falun Gong, un mouvement qui est apparu en 1992.

Six plaignants venant d’Australie, du Canada, de Chine, d’Allemagne, de Suède et des États-Unis ont déposé une plainte au tribunal fédéral en 2002.

Liu, qui était alors maire de Pékin et président du comité olympique de Chine, a reçu un document légal l’informant de ces plaintes à l’aéroport international de San Francisco cette année-là, alors qu’il se rendait aux jeux olympiques de Salt Lake City.

Le gouvernement chinois et le département d’État ont alors tous deux envoyé des requêtes pour que cette affaire soit classée.

Lien vers l’article en anglais : http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/chronicle/a/2004/12/24/BAGEEAGJC01.DTL

Traduit de l’anglais en France le 26 décembre 2004