(Minghui.org)

Lors du voyage des Etats-Unis au Canada en janvier 1996, j’ai écouté dans l’auto tous les enregistrements sur cassettes des conférences de 9 jours du Maître. Alors, nous sommes allés à la tour du CN, visiter les Chutes Niagara, le Quartier chinois et avons pris le lunch là-bas… Il faisait -20 C à ce moment-là, la neige tombait, de beaux glaçons couvraient les branches des arbres.  C’était la première fois que je visitais le Canada.  Tout ce que je voyais me semblait être tellement spécial et je sentais profondément que j’aimais Toronto même si je ne pouvais pas comprendre que ma vie entrerait dans une période toute nouvelle.

Six ans plus tard, en l’an 2002, ma famille a immigré à Toronto de Singapour. J’avais beaucoup bénéficié du Dafa.  Lorsque j’étais à Singapour, ma famille entière, y compris mon mari, mes parents et beaux-parents ont commencé à cultiver. Je travaillais à temps plein et dans mes temps libres j’allais pratiquer et distribuer des documents de Dafa à des endroits scéniques bien connus, visiter les fonctionnaires gouvernementaux, envoyer des courriels, et fournir des articles à notre site Internet de Dafa, etc.  Habituellement, j’utilisais mes vacances annuelles pour assister aux conférences de partage d’expérience partout dans le monde, aller en Inde pour promouvoir Dafa, et en Islande pour envoyer des pensées droites.  Lorsque je voyageais pour les activités de Dafa ou pour affaires, je prenais aussi des photos, écrivais des notes, et les soumettais à notre journal.  Je m’occupais des photos, de l’écriture, de l’édition, de la composition et des corrections d’épreuves.  Je pensais que je faisais tout simplement ce qu’un disciple de Dafa était supposé faire.

Comment devrais-je commencer ma nouvelle vie de cultivation au Canada, qui est dans un environnement totalement nouveau pour moi?  A Toronto, qui signifie « Un endroit où tous les dieux se rassemblent », j`étais si heureuse d’être ensemble avec autant de pratiquants assidus.  Entre-temps, je m’inquiétais souvent de certains aspects que je n’avais pas bien cultivés.

Peu de temps après mon arrivée à Toronto, j’ai joint l’équipe des médias et travaillais principalement pour le journal de la clarification de la vérité.  Au tout début, j’ai essayé de composer, d’insérer des dessins d’annonces publicitaires dans le texte, et de faire aussi du reportage.  Graduellement, j’ai été capable de prendre les responsabilités pour ces tâches et  quelquefois, je sentais que je pouvais même les accomplir toutes avec facilité.  Cependant, en m’impliquant davantage dans le journal, je me suis rendu compte que nous avions un problème très urgent : financement du journal.  J’ai aussi appris que lors de ces deux dernières années, quelques pratiquants locaux avaient dépensé presque toutes leurs épargnes personnelles pour faire marcher le journal et qu’ils avaient atteint leurs limites.  Je pensais qu’ayant remarqué ce problème, ce n’était pas par coïncidence.  Ça pourrait être l’une de mes nombreuses missions en tant que disciple de Dafa.  J’ai décidé de faire de mon mieux pour résoudre le problème.

Lorsque j’étais à Singapour, je travaillais comme ingénieur électrique cadre dans une grande compagnie, suivant tout simplement un cheminement déjà tracé.  Cependant, après mon arrivée à Toronto, j’ai été incapable de trouver un emploi dans mon domaine dû à mon manque d’expérience de travail au Canada.  J’avais quand même une grande volonté au fond du cœur, qui consistait à achever la mission que Dafa m’avait confiée.  J’étais confiante que je pourrais le faire.  Je dois vraiment croire en la partie qui a été bien cultivé et avec elle, tous ces dieux droits m’aideraient.  J’ai joint mes deux mains ensemble en position de heshi et ai demandé à Maître de renforcer mes capacités.

L’an passé, après avoir assisté à la conférence de partage d’expériences à Washington DC, j’ai décidé de commencer à promouvoir la publicité. Plus tard, j’ai eu la chance de m’inscrire à un cours de formation en publicité, par lequel j’ai pu apprendre l’aspect général d’une entreprise de publicité locale et acquérir ainsi les rudiments de la publicité. Entre-temps, j’ai essayé de saisir l’occasion pour essayer de promouvoir les annonces publicitaires.

Puis, j’ai compris que toutes mes habiletés personnelles que j’avais auparavant sont toutes préparées pour la rectification de la loi aujourd’hui.  En comparaison avec mes collègues ordinaires, j’ai toujours appris rapidement et faisais les choses rapidement.  Mon ancien patron se plaignait même de ma rapidité parce que, selon lui, ceci affecterait le rythme de travail de toute notre équipe.  A présent ce dont on a besoin est précisément un début rapide en utilisant moins de temps pour bien faire les choses.  Quand j’étais une enfant, je parlais à ma mère en cantonais et quand j’étais à Singapour, je devais utiliser l’anglais lors de mes études et de mon travail. Je dois parler en mandarin à mon mari. De plus, j’avais aussi appris petit à petit des dialectes. Tout ceci m’était très utile pour l’entreprise publicitaire.

Cependant j’ai beaucoup d’obstacles à surmonter.  Je prends par exemple, conduire un véhicule, j’ai toujours détesté les véhicules depuis que j’étais jeune. Si je n’étais pas venue en Amérique du nord, je n’aurais probablement jamais conduit dans ma vie.  J’avais si peur de conduire sur l’autoroute.  Lorsque je pesais sur l’accélérateur, mes jambes tremblaient.  Si je devais conduire sur l’autoroute, j’espérais toujours rencontrer un embouteillage.  Le deuxième jour, quand j’ai annoncé que je ferai la promotion publicitaire, mon auto a été frappée violemment à l’arrière par une autre auto.  Peu de temps après, une autre voiture a frappé si violemment une de mes portes de côté que la porte était cabossée et le tuyau du silencieux était brisé.  J’ai finalement compris que les forces anciennes avaient vu mon attachement à la peur des véhicules et ils voulaient même l’utiliser pour agrandir mon attachement dans le but de perturber le travail de la rectification de la Loi.  Bien sûr, ils ne voulaient pas me voir conduire ma voiture pour voir tous mes clients.  Je savais que la peur  est une existence matérielle et je devais l’abandonner.  Je la renierais et la surmonterais avec détermination.  J’ai renforcé mes pensées droites.  Par hasard, un fabriquant automobile m’a offert toutes sortes de nouveaux véhicules de marques différentes à essayer.  Alors j’ai eu l’occasion d’essayer de petites voitures, des camionnettes, des jeeps à quatre roues motrices.  Je voyais l’occasion comme un encouragement.  Après avoir essayé tous les véhicules, je suis devenue une conductrice expérimentée et, bien sur, ma peur de conduire s’est dissipée.  Maintenant, je conduis souvent tôt le matin et reviens au coucher du soleil.  Ceci est devenu ma routine.

Aller chercher de la publicité pour notre journal semble facile, mais en réalité ça demande de la volonté, de la patience et de la persistence.  Nous avons entraîné plus de 20 pratiquants qui étaient intéressés à ce moment-là.  Mais graduellement, de plus en plus de gens ont abandonné.  Je ne savais pas comment m’occuper de la situation. Même des pratiquants m’encourageaient de temps en temps.  J’ai entendu plusieurs commentaires négatifs.  Je me suis dit : je vais continuer ce que je fais même si tout le monde quitte.  Puisque j’avais décidé de bien faire, c’est déjà ma responsabilité.  Tous les dieux le savent, notre Maître le sait.  Un des pratiquants  m’a dit que si je pouvais avoir plus d’annonces dans le journal, ça donnerait  confiance aux autres pratiquants.  C’était vrai, si une personne comme moi qui ne semble pas qualifiée pour faire ce travail peut bien faire, pourquoi pas d’autres?

Peu à peu, j’ai appris et essayé et me suis sentie de plus en plus sur la bonne voie.  Notre entreprise de publicité a commencé à bien aller.  A ce moment, on a décidé que la version de l’Ouest du Canada passerait d’un hebdomadaire à un quotidien à partir du 3 mai.  Il n’y avait que deux semaines entre l’annonce et la publication du journal quotidien.  La plupart des gens ont senti la tension de publier un quotidien, en particulier dû à la situation financière.

Je peux sentir le rythme rapide de la rectification de la loi à travers la promotion de la publicité.  Lors du processus, j’ai eu l’occasion de contacter plusieurs personnes ordinaires.  Chaque jour, je suis agréablement surprise et chaque jour j’ai de bonnes histoires à partager.

Jenny, une Coréenne, est une très bonne représentante pour trouver de la publicité à  faire dans le journal.  Elle ne parle pas le Chinois et ne conduit pas.  Je l`accompagnais pour aller voir ses clients là où il n’y a pas de transport public, j’allais  les voir avec elle une ou deux fois par semaine.  Nous sommes allés voir plusieurs entreprises coréennes bien connues.  La plupart du temps, ils parlaient en coréen et je restais assise silencieusement en envoyant des pensées droites.  Probablement parce que Jenny et moi avions une bonne coopération, nous décrochions facilement des annonces.  En conséquence, notre journal avait beaucoup de clients coréens qui publiaient leurs annonces et il est devenu un journal d’importance dans la communauté coréenne.  Jenny est aussi allée voir des clients chinois et leur parlait en anglais pour leur présenter le journal.  Souvent je ne pouvais pas m’empêcher de rire lorsqu’elle revenait et décrivait comment ils avaient communiqué entre eux.

Avec davantage d’annonces, nous avions plus de conceptions graphiques à faire.  Jenny est une dessinatrice professionnelle  et elle a conçu de nombreux desseins publicitaires pour notre journal.  Elle a aussi passé beaucoup de temps à en entraîner d’autres dans la conception de desseins comme moi-même.  Puisque Jenny ne comprend pas le Chinois, je traduisais pour elle.  j’ai appris la conception d’annonces de cette façon.  J’étais souvent émue par son professionnalisme et sa bonne volonté à prendre des responsabilités.  Elle travaille très dur, même sur ces petits détails.  La nuit avant le lancement de notre édition quotidienne du 3 mai, Jenny  a dessiné des annonces presque toute la nuit.  Pour gagner davantage de temps, nous avons choisi de ne pas dormir avant 5 h pour envoyer des pensées droites.  Après, nous avons étudié la Loi et avons fait les exercices.  Alors, nous avons été capables de finir la conception d’un autre ¼ de page d’annonces pour la page de couverture.  Plus tard nous avons appris que le client était très satisfait du dessein.

Notre journal était en surplus financier le mois passé avant le lancement de la publication quotidienne pour l’édition dans l’Est du Canada.  De plus, nous avons quelques annonces pour notre publication quotidienne à venir.

Comme planifié, nous avons lancé la publication quotidienne de notre journal ensemble avec l’édition de l’Ouest du Canada.  Les publications sont disponibles à Toronto ainsi qu’à Vancouver.  C’est le tout premier quotidien de langue chinoise gratuit au Canada.

Puisque nous étions à court d’employés, j’ai dû entreprendre la coordination et l’arrangement des annonces.  Notre quotidien commence à être imprimé vers 3 h 30 h chaque jour et le numéro de téléphone que nous avons laissé à la maison d’imprimerie est mon numéro de téléphone résidentiel.  Donc, le premier mois après le lancement du quotidien, je recevais un coup de téléphone de la maison d’imprimerie vers 2 ou 3 heures chaque matin. Quelquefois, c’était juste un message pour confirmer que tout allait bien et que je pouvais rentrer à la maison.

Dû à différentes raisons, nous avions souvent des erreurs dans notre quotidien, spécialement dans les annonces.  Habituellement, je ne pouvais pas me reposer avant minuit.  Mais tôt le matin je recevais un téléphone disant qu’on avait trouvé telle et telle erreur.  En conséquence, je me plaignais souvent.  En fait, nous recevions beaucoup moins d’annonces parce que nous avions moins de temps pour travailler dessus.  Après un mois à ce rythme, j’étais tellement fatiguée physiquement et mentalement.  Un jour, je plaisantais avec mon enfant de 4 ans, « Regarde, maman a presque l’air d’une vielle femme … » l’enfant a répondu : « Qui a dit que les pratiquants pouvaient vieillir?  Une pratiquante ne peut que rajeunir en cultivant » Après avoir entendu ça, j’ai eu honte.  Je savais que ceci ne provenait pas d’un enfant.  J’étais reconnaissante à Maître de me rappeler de ne pas oublier les exigences fondamentales de cultivation dans toutes les circonstances. 

Je me suis alors rappelée ce que Maître a mentionné aux sujets des épreuves arrangées.  Toutes celles-ci sont arrangées selon notre niveau de Xinxing.  Si nous voulons vraiment les surmonter, nous le pourrons certainement.

Dans cet environnement spécial il y a partout des facteurs reliés à notre cultivation. Lorsque nous sortions comme journalistes, ces VIP, géants d’entreprises et ces gens bien connus parmi les gens ordinaires nous manifestaient leur respect.  Lorsque nous rencontrions des gens comme les démarcheurs publicitaires, les secrétaires et les standardistes, ils étaient impolis avec nous.  Quelquefois, nous pouvions même entendre les gens se plaindre.  Quelquefois le client nous offrait une possibilité de travail, qui pouvait être assez attrayante.  Mais que pourrait-il y avoir de mieux que l’opportunité de travailler pour un média de disciples de Dafa?

Jie est une autre démarcheuse publicitaire qui a rejoint notre équipe il y a environ deux mois.  Elle travaille très dur et fait un très bon travail.  Un mois seulement après avoir commencé, elle a trouvé 8 clients.  Et ceci est presqu’un miracle pour les gens ordinaires dans ce genre d’entreprise.  Parce que les pratiquants partagent souvent ensemble du point de vue de la Loi, nous sentons tous que nous nous améliorons beaucoup.

Le mois dernier, qui était le premier mois depuis le début de notre publication quotidienne, nous avons atteint la balance financière et nous sommes dans un cycle positif.

La société du futur aura besoin d’un média aussi droit et honnête que notre journal.  Nous laisserons derrière un média qui pourra bien survivre financièrement dans la société.  Maître nous guide sur le chemin des disciples de la rectification de la loi, pas à pas.  Maître nous a donné l’honneur d’être les disciples de la rectification de la loi.

Un jour, en conduisant, j’ai soudainement réalisé que ma propre vie a profité  d’un tel honneur – un honneur plus grand que je ne mérite probablement.  Je ne pourrai jamais rembourser ce que Maître m’a donné, pour son soin du macroscopique au microscopique, pour son arrangement délicat des temps anciens au futur.  Chaque cellule est remplie de ma reconnaissance envers Maître.  Je ne pouvais pas retenir mes larmes.

J’aimerais remercier notre Maître bienveillant et grandiose!!!

Merci Maître. Merci à tous.