(Minghui.org)

Par un pratiquant de Dafa en Chine

Le soir du 25 juillet 2002, j’ai été arrêtée à la maison d’un compagnon de pratique par la police locale qui était placée en embuscade. Ils m’ont battue et m’ont donné des coups de pied, visant spécifiquement la poitrine et les épaules, causant ainsi des bleus. J’avais à la tête des blessures sanglantes et mon visage était terriblement enflé d’avoir été battue.


Méthode de torture : suspendre un seau

Plus tard, la police m’a conduite dans un endroit éloigné pour continuer à me maltraiter. Ils ont trouvé une corde de nylon dure et solide qui est spécialement utilisée pour les bateaux et l’industrie de la pêche. Ils ont attaché la corde à un tuyau de chauffage situé au plafond, m’ont suspendue les bras attachés et m’ont versé de l’eau sur le visage. La police alors a placé deux seaux de plastique rectangulaires, pleins d’eau, chacun pesant environ 45 à 55 livres. Ils ont dit « puisque vous êtes une femme, nous les remplirons un peu moins ».

Quelques jours auparavant, ils ont suspendu deux seaux pleins d’eau sur un autre pratiquant.

Ils se sont servis d’une longue bande de tissu avec chaque bout attaché à l’anse du seau et l’ont suspendu à mes épaules. Un petit moment après, n’observant rien d’anormal avec moi, la police a mouillé les bandes de tissu. Puisque j’étais déjà en sueur avec le temps chaud, les bandes de tissu mouillées se sont enfoncées directement dans la peau. Chaque policier a saisi un seau, un placé devant et l’autre placé derrière et ont tiré les seaux avec un mouvement de scie. Après quelques mouvements comme ça, j’ai eu la peau des épaules et du cou écorchée et j’ai saigné. J’étais fatiguée et je souffrais, portant deux seaux d’eau qui pesaient sur mes épaules presque 100 livres. Le tissu me coupait même atrocement les ligaments des épaules. Un moment après mes mains ont commencé à enfler. En plus, un des policiers a commencé à me piquer les aisselles pour accroître la souffrance due à cette torture.

Une autre demi-heure passa. Mes bras avaient perdu toute sensation. Plus tard, je me suis sentie nauséeuse et j’ai respiré difficilement. J’ai été torturée de cette façon pendant près de 4 heures. Quand on m’a détaché les bras, je ne sentais rien du tout et je ne pouvais rien porter. Ce n’est que deux semaines après que mes bras ont pu soulever à nouveau quelque chose et il m’a fallu 6 mois pour récupérer.

Traduit en Europe le 10 juillet 2004