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Histoire de Mme Li Yujun, une pratiquante de la province de Zhejiang

Mme Li Yujun, la cinquantaine, est une pratiquante de Falun Gong de la ville de Haining dans la province de Zhejiang. Elle est aussi très douée dans la couture. Parce qu’un de ses parents avait été un fonctionnaire dans le gouvernement national avant que le parti communiste ne prenne le contrôle de la Chine, elle n’a pas pu avoir de bonnes opportunités pour s’éduquer. Depuis qu’elle pratique le Falun Gong, Mme Li Yujun a suivi de prêt la Loi et a pratiqué avec diligence.

En 2001, à cause de sa persistance dans la pratique du Falun Dafa, les autorités ont illégalement envoyé Mme Li Yujun pendant deux années et demies dans un camp de travaux forcés. Elle a été détenue dans le camp de travaux forcé de Moganshan mais a résisté avec détermination à leurs efforts pour la « réformer ». Plus tard elle et plusieurs autres pratiquantes ont été envoyées au centre de lavage de cerveau du camp de travaux forcés de Shiliping. Pendant les deux semaines intensives de lavage de cerveau les autres pratiquantes ont cédé mais Mme Li est restée entièrement résolue dans sa croyance.

La police du camp de travaux forcés n’a eu d’autres choix que de la renvoyer au camp de travaux forcés de Moganshan. Ils l’ont détenue dans une chambre humide froide et isolée sous la montagne de Mogan. Mme Li Yujun était exposée au froid glacial, parce que la porte de la cellule était laissée grande ouverte et que le vend du nord y soufflait dedans, que c’était un mois de décembre particulièrement froid et qu’elle avait pour seuls vêtements que des habits légers qu’elle portait lors de son arrestation. Ils ont aussi constamment passé à la télévision des nouvelles diffamant le Maître et le Dafa à travers des hauts parleurs très puissants. Mme Li Yujun tremblait dans le froid et les bruits provenant des hauts parleurs au volume très élevés l’étourdissaient. Avec seulement une couverture en coton pour se réchauffer elle souffrait et a survécue à neuf jours de tortures. Plus tard elle a été confinée avec deux autres pratiquantes, mais toutes les trois ont été prises en « sandwich » par des détenus criminels chargés de surveiller les pratiquantes. La police du camp a essayé de détruire la volonté des pratiquantes en les séparant et en les empêchant d’avoir tout contact personnel ou communication.

Au mois de février 2003, il y avait de fortes tempêtes de neige, avec des températures dépassant les -15 degrés. Le froid humide du Sud peut être pire que le froid du Nord. Pendant ce terrible hiver, Mme Li Yujun n’a pas cédé. Elle a été forcée de s’assoire sur le sol en ciment glacial pendant plus de deux mois, les gardiens du camp refusant de lui donner une chaise. Lors d’événements antérieurs, parce qu’elle avait refusé de marché en rang, les gardiens avaient ordonnés à des criminels de la frapper. Ils lui avaient abîmé la colonne vertébrale. Cette ancienne blessure n’avait jamais été traitée. Le froid glacial lui faisait tellement mal au dos qu’elle ne pouvait se tenir droite. Pendant les jours les plus froids, Mme Li Yujun ne parvenait pas du tout à s’assoire. Elle a juste essayé de prendre quelques bouts papiers et tenté de les glisser sous ses hanches pour rembourrer quelque peu. Mais le criminel qui la surveillait l’a immédiatement forcée d’une manière violente à les retirer.

Pendant ces tourments qui étaient pire que la mort, Mme Li Yujun a finalement réalisé « Je suis une pratiquante. Comment pourrais-je rester assise inutilement en attendant la mort ! Pourquoi ne pas pratiquer les exercices du Falun Gong ? » Avec la tête haute, elle a solennellement dit :« Mon corps est prêt à m’abandonner. Je dois pratiquer le Falun Gong. » Les criminels qui s’occupaient de sa surveillance ne savaient pas comment traiter cela et se sont rués vers les gardes du camps. D’autres criminels surveillants sont rapidement arrivés en courant, des gardiens aussi bien que des portiers sont rentrés dans la pièce. De forts jurons et des réprimandes s’y faisaient échos. Pendant ce temps, Mme Li Yujun était assise les jambes en double lotus avec une expression tranquille et paisible sur son visage, comme si le chahut ambiant n’avait rien à faire avec elle. A ce moment, la vie ou la mort était hors de son esprit. Sa puissante énergie a stupéfié les gardiens. Par la force ils lui ont défait la position de lotus et l’ont emmenée au bureau. Après de longues négociations les gardiens ont abandonné et l’ont retirée de la détention sous la montagne. Mais plus tard en avril et en mai, pendant qu’il la forçait à écouter des bandes audio de diffamation, ils ont à nouveau refusé de la laisser s’assoire et la faisait se lever 15 à 16 fois par heure le jour et la nuit.

Les gardiens ont sélectionné une jeune criminelle nommée Hu Ruixue et lui ont ordonnée de la surveiller de prêt. Bien qu’elle était jeune, Hu était extrêmement brutale et irraisonnable. Mme Li Yujun a toujours toléré Hu avec bienveillance et patience.

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Un jour, au déjeuné, parce que Mme Li Yujun n’avait pas fini de manger le pain chinois qui lui était attribué, Hu a sournoisement suggéré à Mme Li Yujun de cacher les restes du pain dans sa poche pour le manger plus tard, lorsqu’elle aurait faim. Aussitôt que Mme Li Yujun avait caché le reste du pain dans sa poche pour le manger la nuit venue, Hu s’est rendue vers les gardiens pour la dénoncer. Les gardiens se sont rendus vers Mme Li Yujun et l’on violemment fouillée la maudissant pour ne pas respecter les règles du camp. Ils ont alors utilisé cette excuse pour étendre sa peine de détention dans le camp de travaux forcés.

Mme Li Yujun était constamment forcée de se lever au garde à vous comme si elle se trouvait dans un entraînement militaire tout en étant forcée d’écouter des bandes audio diffamant le Falun Gong. Parce qu’elle a eu besoin de se lever constamment pendant deux mois, les pieds de Mme Li Yujun se ont enflé à un point tel qu’elle ne pouvait plus porter de chaussures. Pour rendre les choses encore pire, Hu cachait les chaussures de Mme Li Yujun et la forçait à marcher en ligne, prétendant qu’elle avait besoin d’exercices. Lorsque Mme Li Yujun a refusé il lui ont attaché les pieds et les mains et l’ont traînée.

Parce qu’elle était surveillée si étroitement, Mme Li Yujun ne pouvait prendre qu’une douche par mois. Ses cheveux étaient si sales qu’un peigne ne pouvait passer à travers. Parfois lorsqu’elle lavait son visage, Mme Li Yujun versait quelques gouttes de détergent pour la vaisselle sur le linge pour légèrement toucher ses cheveux. Sur ces gestes, Hu toujours très vigilante, lui bondissait dessus et citait le règlement du camp qui stipule que dans l’activité de se laver le visage c’est seulement le visage qui peut être lavé et pas les cheveux. Obéissant aux directives et aux incitations de la police du camp, Hu injuriait constamment Mme Li Yujun.

Toutefois Mme Li Yujun parvenait toujours à contrer ces actions méprisables avec bienveillance. Chaque matin pendant qu’elle nettoyait le réfectoire, elle buvait quelques verres d’eau du robinet afin qu’elle ne doive pas déranger Hu pour de l’eau à boire. Chaque soir avant de se coucher, la police du camp ne donnait que dix minutes aux détenus pour se laver la figure et leurs pieds. Mme Li Yujun n’avait pas assez de temps pour les deux. C’était soit la tête soit les pieds, une seule chose seulement. Parfois juste un rapide nettoyage des chaussettes prenait dix minutes.

Chaque jour Mme Li Yujun devait souffrir des mauvaises actions de Hu tel que jeter un demi bol de riz provenant des restes de chaque détenu ou jeter un demi bol de soupe verte marinée à la moutarde. Mme Li Yujun mangeait alors calmement les restes de son repas. Parfois Mme Li Yujun essayait avec patience de persuader Hu de devenir une meilleure personne. Mais Hu était perdue et son âme était vendue à la récompense qui lui avait été promise par les autorités du camp.

Un matin les criminels assignés à la surveillance, entouraient Mme Li Yujun comme c’était habituellement arrangé par les gardes du camp. Lorsqu’ils ont commencé à lire un livre diffamant le Falun Dafa, Mme Li Yujun a crié fortement « Je ne veux pas Hu Ruixue. Je ne veux pas Hu Ruixue. » Le portier et la police du camp sont entré pressement dans la pièce. Ils ont forcés Mme Li Yujun dans le bureau alors que Hu était si effrayée et abasourdie qu’elle est devenue pâle. Plus tard les gardiens du camps sont venus dire à Hu de changer de groupe. Les deux autres criminels assignées à la surveillance ont accueilli la nouvelle avec plaisir, parce qu’elles n’aimaient pas non plus les mauvaises actions de Hu.

Mme Li Yujun a dédaigné les rumeurs mensongères et les doigts qui se pointaient dans le camp et n’y faisaient pas attention. Bien qu’elle ne soit pas éduquée, elle pouvait d’une manière magique comprendre chaque mot du Falun Dafa dans son coeur. Même lorsqu’elle souffrait de punitions physiques inhumaines et de lavage de cerveaux forcés, alors qu’elle utilisait ses propres pensées droites pour agir avec droiture en expliquant les faits du Dafa et en validant le Dafa, son coeur était lumineux.

Chaque jour, à côté de laver la chambre, Mme Li Yujun devait s’occuper du réfectoire. Le reste du temps, ils essayaient de lui laver le cerveaux, ou la punissait physiquement en l’obligeant à rester debout au garde à vous. Pour elle ce n’était rien, simplement plus de souffrance. La police du camp savait qu’elle ne parviendrait pas à « réformer » Mme Li Yujun, ainsi ils essayaient de plus en plus violemment.

Le camp de travaux forcés de Moganshan était responsable de fabriquer des briquets et des habits aussi. D’autres camps fabriquaient des pull-overs, des rideaux de salle de bain, ou tissaient des habits. Pour les briquets, le camp exigeait de chaque détenu de produire une valeur de deux kilos et demi de biquets par jours, mais les pratiquants qui refusaient d’abandonner leur croyance devaient produire 3 kilos et demi. Ils savaient qu’une charge de travail de 3 kilos et demi était impossible à finir et que cela pouvait servir de bonne excuse pour étendre la peine de détention du pratiquant. Comparant le travail physique aux punitions physiques ou souffrances mentales d’écouter des mensonges ou d’être forcés à lire des livres de diffamations beaucoup d’autres pratiquants avaient optés pour le travail. Mais Mme Li Yujun refusait de faire tout type de travaux forcé et cela fâchait fortement les autorités du camp.

Li Yujun est devenue la seule pratiquante détenue qui refusait de faire tout type de travail forcé. Les gardiens du camp et les autres criminels incités par la police du camp ont essayé de la forcer en la frappant, la battant et l’injuriant, mais Mme Li Yujun ne s’est jamais compromise. La gardienne Tang Lili a une fois attrapé le cou de Mme Li Yujun et l’a tiré vers deux autres pratiquants produisant des briquets. La gardienne lui a crié « Que sont-ils en train de faire et que fais-tu ? Tu es juste ici pour manger des repas gratuits. » Mme Li Yujun n’a rien répondu mais son coeur était pur rempli de ses propres pensées droites.

Depuis son premier jour de détention à être persécutée dans le camp de Moganshan, Mme Li Yujun n’avait pas trop en tête sa vie et sa mort personnelle. La plupart du temps elle pensait à comment valider la Dafa. Bien qu’elle n’avait pas reçu d’enseignement scolaire formel, son esprit comprenait clairement qu’elle avait été forcée contre sa volonté d’aller dans cet antre de la perversité. Qu’elle reçoive à manger ou non, elle ne ferait définitivement pas ce qu’un pratiquant ne devrait pas faire ! Elle ne faisait que ce qu’un pratiquant devait faire.

Pendant plus d’une année, les autorités du camp ont essayés des tactiques méprisables mais elles ont échoué dans leurs tentatives de briser la détermination de fer de Mme Li Yujun. Plus tard les gardiens du camp ont continué de la maudire, mais ils l’ont laissée tranquille. Personne ne voulait être responsable de sa mort, au cas ou Mme Li Yujun venait à mourir dans le camp.

Finalement, après deux années et six mois, Mme Li Yujun est sortie du camp de travaux forcés de Moganshan. Elle est maintenant de retour, fusionnant avec le formidable courant de la validation de la Loi pour sauver les êtres vivants.

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Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm

Traduit de l’anglais au français le 4.03.05