(Minghui.org)

De René Hug

6-7 Avril 2005

La Maison du Grütli accueille jusqu’au 22 avril une remarquable exposition mettant en lumière les nombreux sévices subis par les pratiquants du Falun Gong en Chine de la part des autorités chinoises.

 L’organisation de cette exposition est due aux membres du Falun Gong, qui ont saisi l’opportunité de la tenue à Genève de la 61è Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies pour rappeler leur combat contre les crimes dont ils sont victimes, parents comme enfants, en Chine.

 Il s’agit d’actions qui ont leurs répercussions à Genève, puisqu’en mars 2003, Me Philippe Grant, avocat au barreau de Genève, annonçait se décision de poursuivre Jiang Zemin, le président chinois de l’époque, pour génocide, tortures et autres crimes contre l’humanité. Mi-avril 2004, huit autres avocats genevois ont déposé six plaintes pénales et une dénonciation auprès des procureurs généraux du canton de Genève et de la Confédération pour incitation à la haine, crimes de torture et génocide conte Wang Yushen, vice-directeur et secrétaire général d’une association responsable de ces méfaits dans le pays.

Cette exposition intitulée « Au-delà de la souffrance, le courage et la grâce » est composée d’œuvres très saisissantes, des esquisses évoquant les différentes tortures dont sont victimes les pratiquants du Falun Gong en Chine.

Certaines images, très dures, ne sont pas sans rappeler celles qu’on voit dans le Musée du Souvenir d’Hiroshima au Japon, où de nombreux visiteurs ne terminent pas la visite sans prendre mal à la vue de ce qui leur est présenté.

Les œuvre que l’ont découvre la Maison du Grütli permettent de mieux percevoir l’horreur et les affres de la répression dont sont victimes, encore actuellement, de très nombreux adeptes du mouvement Falun Gong en terre chinoise. Une exposition qui permet de saisir l’ampleur de la répression que les auteurs de cette exposition désirent faire connaître au public, en toile de fond de cette importante réunion des Nations Unies qui se veut de reconnaître ce que l’on appelle tout simplement les droits de l’homme.