(Minghui.org)


Rédigé par l’Organisation Mondiale pour Enquêter sur la Persécution du Falun Gong

Depuis le début de la persécution contre le Falun Gong le 20 juillet 1999 le Parti Communiste Chinois (PCC) a essayé d’étendre la persécution à travers le monde par ses ambassades et ses consulats dans les autres pays. Les fonctionnaires de l’ambassade de Chine en Thaïlande ont appliqué la politique de persécution du PCC. Leur principale méthode consiste à maintenir la pression sur le gouvernement thaïlandais et à inciter la haine dans la communauté chinoise thaïe. Récemment, le consul Hu Xiaolan a même publiquement menacé des fonctionnaires du gouvernement thaïlandais et a interféré dans la distribution des volontaires, de la brochure des Neufs Commentaires sur le Parti Communiste sur un site touristique. Elle a demandé que le gouvernement thaïlandais d’arrêter ces volontaires. Le rapport qui suit va révéler comment l’ambassade chinoise a essayé d’interférer avec les affaires internes de la Thaïlande et de contrôler la communauté chinoise dans le but de persécuter le Falun Gong.

Derrière l’attitude du gouvernement thaïlandais à l’encontre du Falun Gong se cachent les actions du PCC

Au début de l’année 2001, les pratiquants de Falun Gong ont planifié une conférence de partage d’expériences et ont invité des pratiquants d’autres pays à venir prendre part à la conférence. Le PCC a entrepris un effort concerté pour empêcher cette conférence d’avoir lieu.

Le 21 février, l’ambassade chinoise a tenu une réunion avec les entreprises chinoises pour discuter de cette affaire. Selon la voie de l’Amérique les opinions des hauts fonctionnaires du département de la police thaïlandaise étaient que les pratiquants de Falun Gong n’avaient jamais causé de troubles en Thaïlande, que ce groupe ne devait pas être considéré comme problématique aussi longtemps qu’il n’avait pas d’activités politique ou qu’il entreprendrait d’autres activités qui menaceraient la paix et la sécurité publique. Mais selon le journal thaïlandais China Daily le chef de la police thaïlandaise, un général de haut rang, a dit que les activités du Falun Gong affecteraient les relations entre la Thaïlande et la Chine et qu’ainsi elles devaient être interdites. Le fait qu’il mentionne la connexité entre la Thaïlande et la Chine démontre que la pression du PCC est une préoccupation importante pour le gouvernement thaïlandais [1].

Le 28 février 2001, l’agence Xinhua News a publié un article, citant des commentaires provenant d’articles de journaux chinois en Thaïlande dont Jinghua Chinese Daily, Asian Daily et New China Daily. Tous étaient contre la conférence que les pratiquants de Falun gong voulaient organiser en Thaïlande. Les thèmes principaux de ces articles concernaient la stabilité sociale de la Chine et des relations entre la Thaïlande et la Chine [2]. Lors d’une interview téléphonique avec un reporter du Singapore's Morning Press, l’éditeur en chef du New China Daily a sur le fond admis que les réactions des communautés chinoises avaient peut-être été provoquées par l’ambassade de Chine. [3]

Le 30 mars 2001, Chinese News Net a reporté que sous les ordres du premier ministre Thaïlandais Thaksin Shinawatra, le ministre des affaires étrangères de la Thaïlande a informé la Chambre de Commerce chinoise par écrit que la conférence du Falun Gong était interdite en Thaïlande. [4] Le rapport de Chinese New Net n’a pas dit pourquoi cette lettre n’a pas été envoyée aux agences chargées de faire respecter la loi ou à la personne de contact qui organisait l’événement du Falun Gong mais plutôt à la chambre de commerce chinoise qui est étroitement liée au PCC.

Le 23 août 2003, mené par Wang Jiarui, le chef du département international du PCC, une délégation du PCC a rencontré Somkid Jatusripitak, le vice-premier ministre et vice président du parti « Thaï Rak Thaï » et Surakiart Sathirathai, le ministre des affaires étrangères et vice président du parti « Thaï Rak Thaï » qui ont exprimé leur soutien au gouvernement chinois sur la question du Falun Gong. Pendant cette réunion, Wang Jiarui a exprimé le fait que le gouvernement chinois appréciait le soutien du gouvernement thaïlandais sur les cas du Falun Gong et de Taiwan. [5]

Le 15 novembre 2003, The Washington Post a cité un fonctionnaire du service de renseignement thaïlandais qui a dit « sous les exigences du gouvernent chinois, le gouvernement thaïlandais surveille de près les tibétains, les activistes démocratiques et les pratiquants du Falun gong qui entrent ou sortent de Thaïlande. De même lorsque des dirigeants du gouvernement chinois son en visite en Thaïlande, le gouvernement thaïlandais interdit à ces gens d’entrer en Thaïlande. » [6]

Les activités anti-Falun Gong de l’ambassade chinoise au sein du gouvernement thaï, de la société thaïlandaise et les communautés chinoises en Thaïlande

Au mois d’août 1999, l’ambassadeur chinois du moment, Fu Xuezhang, a demandé au gouvernement Thaï d’arrêter le fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, qui avait planifié une visite en Thaïlande. Le gouvernement thaïlandais a refusé cette requête.

Le 20 juin 2002, l’ambassade chinoise a tenu une exposition de photos anti-Falun Gong et a invité plus de 100 VIP du gouvernement thaïlandais, des communautés religieuses, du milieu de l’éducation, des cercles commerciaux et des communautés chinoises à son ouverture. Yan Tingai, l’ambassadeur de l’époque a tenu un discours anti-Falun gong et a encouragé les Thaïlandais à participer dans les activités de persécution contre le Falun Gong [8].

Avant et après la conférence internationale tenue à Bangkok en 2004, la police thaïlandaise a reçu une liste de noms de pratiquants de Falun Gong collectée par l’ambassade chinoise. L’ambassade chinoise a demandé à la police thaïlandaise d’espionner ces citoyens, stipulant que les citoyens thaïlandais pratiquants le Falun Gong représentaient une « menace pour le gouvernement chinois. » [9]

Au début de l’année 2005, l’ambassade chinoise a menacé un homme d’affaire chinois résidant en Thaïlande, stipulant que s’il voulait encore qu’il y ait des touristes chinois qui viennent sur son site touristique, il devait interdire aux pratiquants de Falun Gong de passer des informations sur le Falun Gong sur ce lieu.

Le 25 avril, la police thaïlandaise a embarqué un citoyen thaïlandais dans une voiture dans le centre ville de Bangkok. La raison donnée étaient qu’ils avaient besoin de le fouiller pour de la drogue. Ayant découvert que cette personne était un citoyen thaïlandais, les policiers ont été sérieusement embarrassés et se sont excusés. Ils ont accusé l’ambassade chinoise de leur avoir transmis de mauvaises informations. Au moment des faits ce citoyen distribuait des copies des Neufs Commentaires sur le Parti Communiste. Le policier a dit : « Nous sommes vraiment désolés, attendez s’il vous plaît 15 minutes avant de distribuer à nouveau ces documents. »

Le 30 avril 2003, Mme Pirjo Svensson, une pratiquante de Falun Gong de Suède qui vivait en Thaïlande a été arrêtée pendant la visite des dirigeants du gouvernement chinois. Mme Pirjo Svensson et son mari avaient travaillé auparavant trois années en Thaïlande. Ce matin-là, la police a frappé à leur porte, leur disant que les fonctionnaires de l’immigration se demandaient si elle s’était comportée de manière illégale. Aucun détail n’a été fourni. Les policiers ont découvert une cassette vidéo sur les droits de l’homme dans sa maison et ils ont à la suite de cette découverte illégalement arrêté Mme Svensson et l’ont emprisonnée. La véritable raison de l’arrestation de Mme Pirjo Svensson était que le premier ministre chinois allait visiter la Thaïlande ce jour-là.

L’ambassade chinoise est suspectée contrôler les activités anti-Falun Gong de la communauté chinoise

En avril 2001, les pratiquants thaïlandais avaient planifié organiser une conférence de partage d’expérience. L’ambassadeur chinois Yan Tingai a organisé une conférence anti-Falun Gong à l’ambassade de Chine le 22 février et a invité des représentants de compagnies chinoises établies en Thaïlande. Après cette réunion, des représentants de plus de 60 compagnies chinoises établies en Thaïlande ont publié une lettre ouverte à toutes les compagnies chinoises étrangères leur demandant de « s’unir ensemble pour le lutter contre le Falun Gong jusqu’à la fin. » Simultanément plus de 300 étudiants chinois ont pris part à une conférence anti-Falun Gong tenue à Bangkok. [10]

Lin Hong, éditeur en chef du New China Daily, a dit à un reporter du The Morning Press à Singapour que, mené par Zheng Mingru, le président de la chambre de commerce chinoise en Thaïlande et Hu Yulin, président de l’association des compagnons de Choazhou [11], beaucoup de communautés chinoises de toute la Thaïlande ont inséré journalièrement deux ou trois pages de publicité dans six journaux chinois et un hebdomadaire chinois attaquant le Falun Gong. Cette action a commencé comme un mouvement anti-Falun gong dans la communauté chinoise en Thaïlande. De plus ils ont aussi écrits aux fonctionnaires du gouvernement et aux sénateurs disant qu’ils étaient fortement opposés aux activités du Falun Gong en Thaïlande.

Lin Hong a dit que l’ancien vice premier ministre et ministre de la santé, Korn Thapparansi, au nom du président de l’association d’amitié entre la Thaïlande et la Chine, a aussi inséré une publicité dans les journaux contre la conférence de Falun Gong thaïlandaise.

Lin Hong a stipulé que la réaction des communautés chinoises était aussi influencée par l’ambassade chinoise.

Organisations et personnes qui sont actives dans les mouvements anti-Falun Gong

La chambre chinoise du Commerce en Thaïlande et son président Zheng Mingru
L’association des compagnons de Chaozhou et son président Hu Yulin
La chambre du commerce thaïlandaise et son président Wu Cheng
Le fond public des journaux chinois en Thaïlande et son président Wu Hongfeng qui est aussi le vice président de la chambre du commerce chinoise en Thailande et vice président de l’association de l’amitié Thaïe-Chinoise
Asian Daily en Thailande
Jinghua Chinese Daily

Des fonctionnaires de l’ambassade de Chine sont directement impliqués dans la persécution du Falun Gong

Zhang Jiuheng, est né au mois d’août 1947, de Bobai dans la province de Guangxi. Il était l’ambassadeur de la Chine à Singapour du mois d’avril 2000 au mois d’avril 2004 et est actuellement ambassadeur en Thaïlande depuis le mois de mai 2004. [12] Il a été personnellement impliqué dans la persécution du Falun Gong à Singapour et en Thaïlande.

Le 25 février 2001, Zhang Jiuheng a invité des représentants des communautés du commerce, de l’éducation, des compagnies chinoises et des étudiants chinois à Singapour pour une conférence anti-Falun Gong à l’ambassade de Chine. Zhang Jiuheng a tenu un discours pour inciter à la haine contre le Falun Gong. [13] Le 27 février 2001, lorsqu’il a visité la place touristique de Jushilin à Singapour, Zhang Jiuheng a publiquement diffamé le fondateur du Falun Gong. [14] Le 10 novembre 2001, l’ambassade chinoise à Singapour, l’association chinoise des sciences et l’association anti-culte chinoise ont tenu une exposition photo anti-Falun Gong. Lors du discours d’ouverture Zhang Jiuheng a attaqué le Falun Gong et a essayé d’inciter à la haine contre le Falun Gong. [15] Le 11 juin 2004, après être devenu ambassadeur en Thaïlande, Zhang Jiuheng a affirmé que le ministre des affaires étrangères thaïlandais était contre les activités du Falun Gong et de l’indépendance de Taiwan. [16]

Hu Xiaolan, femme, est l’ancienne vice chef du deuxième bureau consulaire (bureau européen et américain) du ministre des affaires étrangères. [17] Elle est consul général à l’ambassade chinoise en Thaïlande depuis le mois d’avril 2004 [18].

Selon des informations fournies par des fonctionnaires thaïlandais, Hu Xiaolan et d’autres diplomates se sont rendus à Pattaya et d’autres sites touristiques et se sont plusieurs fois plaints contre des citoyens thaïlandais qui distribuaient des copies des Neufs Commentaires sur le Parti Communiste. Ils ont aussi menacé les fonctionnaires thaïlandais publiquement. Hu Xiaolan a dit aux fonctionnaires thaïlandais : « Nous avons découvert que quelqu’un a distribué ‘sous la contrainte’ aux touristes chinois des documents qui ne sont pas en faveur de la Chine. Vous devriez interdire à quiconque de distribuer des documents à Pattaya. Autrement nous arrêterons d’envoyer des touristes chinois, ici, pour des visites. »

Pendant ce temps l’ambassade chinoise a aussi fourni à la police thaïlandaise des photos des volontaires d’Epoch Times et de leurs voitures qui ont été prises par des gens engagés par l’ambassade de Chine. Ils ont aussi demandé à la police thaïlandaise d’arrêter ces volontaires. Un officiel du gouvernement qui a parlé sous l’anonymat a fait savoir que Hu Xiaolan et d’autres fonctionnaires chinois se sont rendus en personne, toutes les semaines pour obtenir des informations concernant la distribution des Neufs Commentaires. Pour les satisfaire, la police thaïe a dû donner aux fonctionnaires chinois certains exemplaires des Neuf Commentaires qu’ils avaient recueillis. [19]

Yan Tingai, était l’ambassadeur chinois de Thaïlande entre avril 2000 et avril 2004. Il est la principale personne qui a organisé et incité les communautés chinoises en Thaïlande à exercer de la pression sur le gouvernement thaïlandais pour interdire la conférence du Falun Gong planifiée en février et mars 2001. Le 20 juin 2002, il a organisé une exposition de photo anti-Falun Gong dans l’ambassade chinoise et y a tenu un discours qui attaquait le Falun Gong. Il a aussi présenté une requête à la communauté thaïlandaise pour qu’elle participe dans la persécution du mouvement du Falun Gong.

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Référence:

1. RAPPORT VOA : "TAILAND-FALUNGONG MEETING" FEB 22, 2001
2. Chinese news agency, le 28 février 2001
3. Epoch Times, le 23 février 2001, "Bankbook's disapproving Falun Gong parade might be related to Chinese Embassy"
4. Chinese News Net sur le net le 30 mars 2001, de Pékin
5. Département international des nouvelles du PCC le 23 août 2003
6. Philip P. Pan. The Washington Post, le 15 nov 2003, Page A.01 "China's Improving Image Challenges U.S. in Asia." Since taking office in 2001, Thailand's Prime Minister, Thaksin Shinawatra, has made a point of cultivating closer ties with China, trying to position his country as Beijing's main diplomatic partner in Southeast Asia. At the request of the Chinese, his government monitors the comings and goings of Tibetan and democracy activists, as well as members of the Chinese spiritual group Falun Gong, and prevents them from entering the country when Chinese leaders are visiting, according to Thai intelligence sources.
7. Dacankao le 3 août 1999, citation de Central News Agency (Taiwan)
8. Xinhua News Agency le 20 juin 2002
9. Epoch Times le 11 juin 2005
10. Chinese News Net le 24 février 2001
11. Nouvelles de l’ambassade chinoise en Thaïlande, le 21 septembre 2003. L’ambassadeur Yan Tingai a tenu un discours lors du banquet des dirigeants des fonds publics pour les journaux chinois en Thaïlande.
12. Le CV de Zhang Jiuheng
13. Nouvelles chinoises le 26 février 2001 de Singapour
14. Nouvelles chinoises sur le net, le 27 février 2001 ; l’ambassadeur chinois Zhang Jiuheng a visité Jushilin à Singapour
15. Les nouvelles de l’ambassade chinoises à Singapour le 10 novembre 2001 ; L’ambassadeur Zhang Jiuheng a tenu un discours lors de la cérémonie d’ouverture d’une exposition photo « anti-culte et de maintient des droits de l’homme. »
16. Les nouvelles de l’ambassade chinoise en Thaïlande, le 11 juin 2004, l’ambassadeur Zhang Jiuheng a rencontré le ministre Thaï des affaires étrangères
17. Rapport de « l’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong »
18. Liste de diplomates de l’ambassade chinoise en Thaïlande
19. Epoch Times le 11 juin, 2005, un rapport par Zhuo Lifang


Traduit en Suisse le 07/08/2005