(Minghui.org)


La prison pour femmes de Jilin a illégalement incarcéré plus de 120 pratiquantes de Dafa. Des arrangements prudents entre l’adjoint au chef de la prison Wu Zeyun et le chef de section des affaires de la prison Li Jian contrôlent les divisions éducatives et d’autres divisions de la prison pour conduire la persécution complète des pratiquantes de Dafa.

1.         La division éducative est celle qui conduit la persécution des pratiquantes la plus grave de toutes les divisions de la prison.

Actuellement plus de 120 pratiquantes de Dafa sont incarcérées dans la prison pour femmes de Jilin. Elles sont presque entièrement séparées du monde extérieur par des portes et fenêtres verrouillées à double tour. À l’exception de la douche occasionnelle, personne n’a le droit de descendre. Les pratiquantes sont exploitées comme des esclaves dans la pièce d’à côté et descendre est interdit même pendant les heures de repas. La nourriture est livrée devant la porte de la cellule. Une personne livre la nourriture pour six personnes et elles mangent toutes dans la cellule. En plus des heures prolongées pour travailler comme des esclaves, les pratiquantes sont contraintes de subir continuellement le lavage de cerveau pendant de longues heures. Aussi, elles n’ont pas le droit de se parler entre elles.

Quelques jours avant le 20 juillet 2003, plus de 40 pratiquantes de Falun Dafa ont commencé une grève de la faim pour protester contre le lavage de cerveau imposé par la division éducative. Elles ont refusé de porter des badges d’identification et ont demandé à ce qu’elles soient renvoyées dans les autres divisions de la prison. Le 4e jour, Wu Zeyun a accepté leur requête de ne pas porter des badges d’identification et les pratiquantes ont eu la permission de retourner dans les autres divisions. Cela a démontré le pouvoir magnifique des efforts des pratiquantes comme un seul corps. À ce moment-là, la prison a transféré d’urgence plus de 120 personnes des autres divisions à la division éducative. Les personnes responsables de la division éducative étaient en ce temps-là le chef Cao et Wu Chunlin. Maintenant l’adjoint du chef Wei Lihui, l’agent Hao, et l’agent Han Hong sont parmi les policiers responsables. La pratiquante He Hua a été ligotée illégalement à un lit et persécutée pendant plus de trois mois.

Ici, les pratiquantes sont obligées de regarder les vidéos fabriquées par la CCTV qui diffament le Dafa et Maître Li ainsi que des conférences et des livres diffamatoires préparés par les tortionnaires.

2.         Une persécution complète

Les pratiquantes Liu Guixia et Ban Huijuan ont été battues par plus de 20 personnes quand elles ont été envoyées à la division éducative. Les gardes ont donné l’ordre de les passer à tabac. Les pratiquantes n’avaient pas non plus le droit de dormir. En raison des effets de cette persécution terrible, Ban Huijuan ne peut toujours pas parler clairement. Les gardes intimident les pratiquantes et les terrorisent en leur disant à quel point la vie en prison est dure et en leur parlant des conséquences du refus de « se transformer ». Ils essayent également de les séduire avec des « récompenses » pour les faire « se transformer».

Les pratiquantes qui ont peut-être une grosse influence sur les autres pratiquantes sont celles qui sont persécutées le plus brutalement. Wu Zeyun, Li Jian et d’autres torturent personnellement les pratiquantes. Wu Zeyun a eu une longue conversation personnelle avec He Changrong, qui a été condamnée à 13 ans de prison. Même après plusieurs tentatives, He Changrong a refusé de « se transformer ». Wu Zeyun a alors détenu He Changrong et l’a envoyée a une division spéciale pour subir davantage de persécution. Ils placent des pratiquantes de Falun Dafa parmi les assistantes responsables de l’éducation et les collaboratrices qui empêchent les pratiquantes de se reposer et de dormir. Elles attaquent continuellement les pratiquantes pendant plusieurs jours, du matin au soir, et obligent les pratiquantes à écrire les « quatre déclarations » (similaires aux trois déclarations) pendant que leur esprit n’est pas clair en raison du manque de sommeil et du tourment mental. Par exemple, Wang Liping a été attachée et incarcérée dans une division spéciale pendant plus d’un mois pour l’incident du 12 février 2004 au cours duquel les pratiquantes avaient tenu un panneau pour protester contre la persécution. Elle a cédé face à la torture après des efforts de lavage de cerveau continuels pendant plus de deux mois.

Le 12 février 2004, plus de dix pratiquantes ont été emprisonnées dans la 9e division et cruellement torturées pour avoir brandi le panneau « Arrêtez la persécution des pratiquantes de Falun Gong menée par la 8e division ». Li Zhengfang, Lu Yan, Wang Fengyun et Zhuang Yanzhi ont été contraintes d’écrire les « quatre déclarations » sous une torture qui consistait à les ligoter, les battre et les insulter. Cette persécution à grande échelle avait été arrangée par Wei Lihui, ainsi que par les surveillantes Wu Zeyung et Li Jian. Par la suite, Wu et Li sont venues hypocritement consoler les pratiquantes et ont fait semblant de se lier d’amitié avec elles. La pratiquante Yang Guiqin de Dongliao, ville de Liaoyuan, a été persécutée à mort dans la 4e division. Wei Lihui est l’adjointe du chef de la division. Li Haiyan a persuadé la personne qui a été assignée à la surveillance de Yang Guiqin à la forcer à rester debout dans les toilettes sales, bien que Yang ait travaillé dur pendant toute la journée. Yang a été battue arbitrairement et insultée sous le prétexte qu’elle ne se tenait pas droite. Son visage s’est enflé et déformé sous les coups. A force de travailler comme une esclave pendant des heures prolongées et à force d’être obligée de rester debout tout en recevant des coups chaque jour pendant six à sept heures, Yang Quiqin est morte.

Le chef Guo de la 8e division ainsi que Zhang Yan et les policiers Han et Hu ont ourdi un plan pour battre les pratiquantes de Falun Dafa. Ils ont battu la tête des pratiquantes jusqu’à ce que leurs visages s’enflent et se déforment et que leurs yeux ne puissent plus s’ouvrir. Leur tête était enveloppée de serviettes et deux personnes devaient les soutenir pour marcher et pour aller travailler. La persécution a été découverte par les pratiquantes de la 9e division, et c’est ce qui a mené au grand événement des dix pratiquantes brandissant « Arrêtez la persécution des pratiquantes de Falun Gong menée par la 8e division » le 12 février 2004. Cependant, non seulement la prison n’a pas pénalisé les criminels, mais elle a persécuté très violemment les dix pratiquantes qui avaient participé à cet acte droit. Liu Guixia a été attachée et emmenée dans une division spéciale de la prison où ces deux mains ont été menottées et elle a été suspendue de 5 heures du matin à 21 heures chaque jour. Ses deux mains ont eu des engelures après plus d’un mois de ce supplice. Après cela, elle a été ligotée à un lit pendant deux semaines et n’a pas eu la permission d’aller aux toilettes. Pire, ils ont ouvert la fenêtre et laissé le vent froid entrer et la geler. Wang Liping a été emprisonnée dans une division spéciale pendant un mois, pendant qu’elle était gavée après avoir fait une grève de la faim. Elle a été giflée, battue et humiliée. Song Weixiang a été suspendue pendant 168 heures par les mains et les pieds. Cheng Jie a été ligotée au lit et une planche à laver a été placée sous son corps pour la faire souffrir davantage. Liu Yue a été ligotée à une planche et exposée au froid.

Sun Weixiang a refusé d’écrire les « quatre déclarations » après l’incident du 12 février 2004. Le personnel de la prison a trouvé l’adresse de Sun et a amené son fils et sa fille à la prison. Les deux enfants se sont accrochés à elle, ils ont pleuré et crié fort pour lui faire signer les déclarations.

On a attaché les mains et les pieds de Song Huidan aux quatre coins d’un lit dans la division où se trouvaient les personnes âgées et les infirmes. La police a ensuite enlevé la planche du lit afin que ses poignets et ses chevilles portent le poids de son corps et ils ont mis un molleton épais sur ses jambes pour ajouter plus de poids. C’était très douloureux et les articulations de son corps semblaient se séparer.

Le gardien de la 4e division originale Ju Yanjie frappait souvent une pratiquante de Dafa âgée. Cette pratiquante était si fréquemment battue qu’elle criait fort et gémissait constamment.

Les incidents mentionnés ci-dessus ne sont qu’une petite partie des actes brutaux commis contre les pratiquantes dans la prison pour femmes de Jilin. Ces activités criminelles ont lieu habituellement tard dans la nuit et dans des endroits retirés, tel que les toilettes. Pendant que les esclaves qui travaillent dur pendant toute la journée dorment et n’ont pas le droit de sortir de la salle, les criminels assignés pour surveiller les pratiquantes sortent tranquillement les pratiquantes et leur infligent des tortures physiques. De temps en temps, il y a des passages à tabac et des jurons, des pleurs et des gémissements qui sont entendus dans les deux bâtiments. Cependant, les supérieurs de la prison ont prétendu n’avoir rien entendu et ont encouragé les criminels à continuer la torture.

3.         La police de la prison impose un grave blocus de l’information afin de ne pas être découverte

L’utilisation de la violence et de la terreur pour soutenir la persécution est la méthode habituelle employée par les employés de la prison. Assigner des surveillants est la méthode la plus commune pour bloquer la dissémination de l’information. Dans la prison pour femmes, une pratiquante a quatre personnes pour la surveiller et surveiller toutes ses actions 24 heures sur 24.

Les visites sont rigoureusement contrôlées. La police a peur du flot de l’information entre les pratiquantes et les membres de leurs familles. La visite d’une personne est accompagnée de trois policiers. Toutes les conversations sont surveillées et enregistrées, mêmes les expressions du visage des deux parties sont observées par la police qui est debout à côté. Des édredons épais envoyés en prison sont ouverts et examinés avant d’être apportés dans la prison.

Des fouilles spontanées à n’importe quel moment de la journée sont aussi une méthode communément utilisée pour maintenir la terreur. La police exécute souvent des fouilles à l’improviste, menées par le chef de section des affaires de la prison Li Jian. Ils déchirent les choses et ouvrent même les édredons pour chercher des articles « non autorisés » comme des articles du Falun Gong. Les droits à la propriété personnelle et les droits humains sont totalement violés par ces personnes qui sont responsables de maintenir la loi.

Actuellement, une nouvelle série de persécution est infligée aux pratiquantes dans la prison. Message au personnel concerné, veuillez distribuer les documents de persécution aux organisations internationales défendant les droits de l’homme, au Fawang Huihui (liste des criminels qui persécutent et de leurs crimes), et l’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong.

Département judiciaire de la province Jilin : 46, rue Xinfa, ville de Changchun, province de Jilin code postal 130051
Bureau administratif de la Prison de la province de Jilin : 46-1, rue Xinfa, ville de Changchun, province de Jilin, code postal 130051, téléphone : 86-431-2750016
Commission disciplinaire de l’inspection, province de Jilin : 86-431-2750061; 86-431-2750057
Prison pour femmes de la province de Jilin : BP 1048, ville de Changchun, province de Jilin, code postal 130022
Adjoint au chef de la prison, Wu Zeyun : 86-431-5375004
Chef de section, affaires de la prison, Li Jian : 86-431-5375007
Division éducative : 86-431-5375009, 86-431-5375040
6e division : 86-431-5375032; 8e division : 86-431-5375027
9e division : 86-431-5375028; 10e division : 86-431-5375029
11e division : 86-431-537503; 12e division : 86-431-5375031
13e division : 86-431-5375033

Traduit de l’anglais au Canada le 30 juillet 2005

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm