(Minghui.org)

La Chine est connue comme une terre divine depuis des temps très anciens. La culture chinoise est héritée du ciel. Par conséquent, la majorité des empereurs et leurs sujets dans l’histoire chinoise étaient guidés par leur croyance spirituelle et insistaient sur les valeurs morales. Pour les anciens chinois, il n’y avait rien de plus important que de respecter et vénérer le ciel et cultiver leur moralité. Il est dit qu’étudier et suivre les livres écrits par des sages et des hommes vertueux aidera une personne à élever ses valeurs morales et accumulera des vertus qui lui apporteront la bonne fortune.

Xiao Deyan était un professeur à l’Université impériale de Hongwen durant l’ère Zhenguan (627-649 après J.-C.) sous le règne de l’Empereur Taizong durant la dynastie Tang. Xiao Deyan était un éminent historien spécialisé dans le Zuo Zhuan, aussi connu comme la chronique de Zuo ou le commentaire de Zuo, le plus récent travail de narration chinoise qui couvre la période de 722 à 468 avant J.-C. Xiao Deyan était aussi un homme très vertueux. Avant qu’il ait étudié les Cinq Classiques (incluant le Livre des Mutations, la Poésie, l’histoire des Rites et la Musique) ou d’autres classiques anciens ou avant d’enseigner à une classe, il prenait un bain, enfilait une tenue propre et s’asseyait bien droit avec une expression solennelle et respectueuse sur son visage. En vieillissant, Xiao Deyan devint d’autant plus diligent et modeste. On lui disait souvent : « Vous êtes un vieil homme pourquoi vous préoccupez de la fastidieuse routine du bain, de changer de tenue et de vous asseoir droit avant d’étudier un livre ? » Xiao Dayan répondait : « Ce sont des matériaux d'étude hérités d'anciens sages. Comment puis-je manquer de respect en leur présence. » Lorsque l’Empereur Taizong entendit parler de l’attitude de Xiao Dayan, il l’admira pour sa vertu, ainsi, il fit de Xiao Dayan l’enseignant du Duc de Jin pour les classiques anciens et le fit Maire de Wuyang. Xiao Dayan bénéficia de la richesse et d’un statut élevé dans le gouvernement jusqu’à ce qu’il meurt à l’âge de 97 ans.

Les soutras bouddhistes sont capables d’inspirer la sagesse aux gens, leur enseignant à élever leurs valeurs morales, les incitant à cesser de commettre des mauvaises actions et à devenir bon. En étudiant les soutras bouddhistes, on obtiendra aussi une vertu infinie. Quelqu’un doit être reconnaissant quand il est en présence d'un soutra bouddhiste. Il doit laver ses mains et le bureau avant de lire, il doit aussi remplir son cœur de sincérité et de respect comme s’il faisait face au bouddha ou à un être divin (divinité). S’il manque de respect à un soutra bouddhiste, montre du mépris ou fait n’importe quelle remarque blasphématoire en raison de ses mauvaises notions, il commettra un péché aussi haut qu’une montagne et devra faire face à une infinité de rétributions. Une part de respect pour les soutras bouddhistes permettra d’éliminer une part de péché et d’accroître d’une part la bonne fortune. Dix parts de respect pour les soutras bouddhistes élimineront dix parts de péché et augmentera de dix parts la bonne fortune.

Durant la dynastie Sui, il y avait un moine bouddhiste à Yangzhou qui chantait les soutras bouddhistes quotidiennement. Dans le même temps, il y avait un moine novice à Qishan qui chantait aussi quotidiennement les soutras bouddhistes. Un jour les deux moines décédèrent presqu’au même moment. Quand leur âme arriva en enfer, le roi de l’enfer invita le moine novice à s’asseoir sur une chaise en or et le traita comme un invité d’honneur. Cependant le roi de l’enfer demanda au moine venant de Yanzhou de prendre la chaise d’argent et le négligea. Le moine de Yangzhou était embarrassé. Aussitôt que les deux moines revinrent de la mort, le moine de Yangzhou alla rendre visite au moine novice à Qishan et lui demanda les raisons pour lesquels le roi de l’enfer le traitait avec respect. Le moine novice répondit : « avant que je ne commence à chanter les soutras bouddhistes, je mets une tenue propre et brûle de l’encens de qualité. J’étudie toujours les soutras bouddhistes avec respect. » Le moine de Yangzhou a dit : « J’ai commis de terribles péchés. Quand j’étudie les soutras bouddhistes, je suis habillé sans soin (ou mal habillé). Je ne me baigne pas ou ne brosse pas mes dents d’abord. J’ai été très irrespectueux ! J’ai honte ! J’ai si honte de moi-même ! »

Il y avait un jeune savant nommé Shen dans la chine ancienne. Il était très arrogant à cause de son savoir. Quand il étudiait au temple de Xiao, il vit une fois un soutra bouddhiste avec le contenu duquel il n’était pas totalement d’accord, ainsi il en changea le sens et ajouta un nouveau contenu à l' encre rouge. Shen mourut sans raison peu de temps après qu’il soit retourné chez lui. Son père fit un rêve ou Shen lui disait qu’il avait été condamné à l' enfer parce qu' il avait effacé des mots et ajouté des mots à un soutra bouddhiste. Shen se plaignait des chaînes brûlantes qu’il devait porter et des douleurs insupportables qu’il endurait. Shen supplia son père d’aller au temple de Xiao pour trouver ce soutra et effacer l’encre rouge dessus. Il supplia son père d’imprimer une nouvelle copie pour racheter son péché.

Il y a eu beaucoup de gens très talentueux et ayant une grande réussite dans l’histoire chinoise, mais ils ont rencontré un terrible destin quand ils ont échoué à cultiver leur moralité ou à respecter les divinités. Outre assumer ses responsabilités dans la société, un homme doit aussi cultiver sa moralité et agir avec gentillesse car le sens de la vie est de retourner à l’origine. Aujourd’hui, le Falun gong a été largement propagé à travers le monde. C’est la Loi de Bouddha fondamentale de l’Univers. Chaque personne devrait suivre les principes de Vérité, Compassion, Tolérance. Chaque personne devrait chérir le Falun Gong et traiter les livres du Falun Gong avec sincérité et respect. Il est important de connaître la Loi céleste car quelqu’un obtiendra la bonne fortune (le bonheur) quand il respecte la Loi de Bouddha et quelqu’un commettra de terribles péchés quand il manque de respect à la Loi de Bouddha.


Traduit de l’anglais le 19 novembre 2007