(Minghui.org)
L’épouse de M. Wei Danquan, un pratiquant de l’agglomération de Shanhaiguan,
province du Hebei s’est rendue dans la prison Jidong dans l’agglomération
de Tangshan pour rendre visite à son époux, le 18 octobre 2008. Elle a surmonté de
nombreux obstacles pour voir son mari en personne.
M. Wei Danquan, âgé de prés de 40 ans, était pale et émacié lorsque son épouse a pu finalement le voir. Il était trop faible pour se tenir debout et est resté assis durant toute la visite. Les gardiens de la prison l’ont observé étroitement pendant tout le temps qu’elle a duré. L’épouse de M. Wei lui parlait au téléphone à travers la vitre. Leur conversation était amplifiée et tout le monde dans le couloir de la salle de réception pouvait l’entendre clairement.
M. Wei est un ex-officier de l’armée. Il était basé à l’aéroport Shanhaiguan mais a été suspendu de ses fonctions du fait de sa pratique du Falun Gong et il a été persécuté depuis. Il a été arrêté, détenu, torturé et condamné à l’emprisonnement. Il a été surveillé, son domicile a été fouillé, et ses biens confisqués. La persécution incessante une année après l’autre a entraîné la détérioration de sa santé. Il a maintenant des problèmes cardiaques, une infection des voies respiratoires, la tuberculose et a même vomi de grandes quantités de sang. Il se trouve dans un état critique.
Les fonctionnaires de la prison Jidong ont apparemment, refusé dans un premier temps, d’admettre M. Wei, la gravité de son état étant au-delà des critères d’admission. Il a été accepté seulement après que la police de l’agglomération Shanhaiguan ait traité avec l’administration de la prison. Il a été emmené dans un hôpital et hospitalisé durant six jours après son arrivée dans la prison. Il en est sorti prématurément, cependant, personne ne voulant régler ses dépenses médicales. Jusqu’à récemment, il était alité et sa santé était extrêmement précaire.
La famille de M. Wei n’avait aucune connaissance de sa détention, lorsqu’il est arrivé dans la prison Jidong. Ce n’est que lorsque les autorités de la prison ont découvert qu’il n’avait pas d’objets de nécessité quotidienne à son arrivée, qu’il a été autorisé à téléphoner à sa famille pour leur demander de lui envoyer ce dont il avait besoin. C’est à ce moment que son épouse a appris son emprisonnement.
Durant son appel, son épouse s’est rendue dans plusieurs cabinets légaux, mais aucun n’a osé accepter son cas. Les avocats ont dit que qu’il y avait une note de leurs supérieurs ne les autorisant pas à accepter des cas de Falun Gong. Finalement, elle a trouvé un avocat dans sa ville natale dans le nord-est de la Chine. Après avoir pris connaissance du dossier, l’avocat a déclaré que le verdict dans le cas de M. Wei était non seulement illogique mais aussi en désaccord avec la loi, et il a demandé une révision. La police, le procureur, et les autorités de la cour ont tous été contactés, et ils n’ont pas caché que la pression pour arriver à ce verdict, émanait du gouvernement provincial. Dans tous les dossiers de M. Wei, il n’y avait pas une seule déclaration qu’il avait faite. Parmi tous les dossiers des pratiquants illégalement arrêtés, un seul mentionnait le nom de M. Wei. Cependant, les autorités ont fabriqué plus de 500 pages de témoignages dans le but de le faire condamner à cinq ans de prison.
Les agents du poste de police Nanguan ont arrêté M. Wei en mai 2001, alors que lui et sa famille faisaient un voyage à Jiaoshan, prés du passage Shanhaiguan, province du Hebei. Il a été inhumainement torturé durant ses quatre mois dans un centre de détention et, en conséquence, a contracté la tuberculose et des maladies cardiaques. Il a été condamné aux travaux forcés en avril 2003, et détenu dans le camp de travaux forcés Hehuaken, où il a été soumis à des méthodes de torture inconcevables. Sa tuberculose est revenue fin novembre, lorsque les rayons-X ont révélé de graves problèmes. Le camp de travail l’a relâché, craignant que sa maladie soit hautement contagieuse. En avril 2004, M. Wei a été à nouveau arrêté et la police, le procureur et les autorités de la cour ont collaboré pour le condamner. Peu de temps après le jour du Nouvel An 2005, M. Wei a été arrêté secrètement et détenu pendant une longue période. Il a été renvoyé chez lui seulement lorsque la tuberculose a récidivé.
Le 14 avril 2007, M. Wei a été arrêté une fois de plus par les agents du sous-département de la police de Shanhaiguan, sous le commandement direct du chef nouvellement nommé, Zhao Ran. Aux alentours de 10 heures, sept ou huit agents de police ont enjambé le mur pour entrer dans la cour de la maison en location de M. Wei. Ils ont forcé la porte d’entrée et ont fouillé sa maison. M. Wei a été plus tard, incarcéré dans le centre de détention N°3 Shanhaiguan. Le 13 mai 2008, les fonctionnaires du sous-département de police Shanhaiguan ont demandé à la cour de ficher le cas pour enquête et poursuite. Le 10 juin, la cour a tenu un procès à huis-clos. M. Wei s’est effondré et a perdu conscience lors du procès. Le 23 juin, la cour a jugé à nouveau M. Wei. Ils ont fabriqué des accusations et l’ont condamné à quatre ans de prison. Le 3 août, il a été emmené dans la prison Jidong, agglomération de Tangshan.
M. Wei Danquan a été forcé de quitter son poste à l’aéroport de Shanhaiguan pour avoir refusé d’abandonner sa croyance dans les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance. Il a été arrêté de façon répétée, détenu et condamné aux travaux forcés ou à la prison. Sa famille a du dépendre des revenus limités de son épouse. Les parents de M. Wei vivent à la campagne et sont très pauvres. Ses parents et son épouse ont réuni tout leur argent pour régler les 5000 yuans d’honoraires de l’avocat.
Nous appelons toutes les personnes bienveillantes en Chine et à l’étranger à aider à secourir M. Wei Danquan et à faire cesser cette persécution inhumaine !
Articles-correspondants
:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2008/8/19/99962.html
Traduit de l’anglais le 20 octobre 2008
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